Aujourd'hui visite de Saint Domingue. Elsy a tout prévu pour que cette journée soit parfaite. Lunettes de soleil, short blanc avec des strass, des ballerines, un petit top et de la crème. Les coups de soleil elle préfère éviter. Elle a hâte du départ tant et si bien qu'elle arrive en avance au point de rendez-vous donné dans le papier des programmes. Il n'y a plus qu'à se montrer un peu patiente. Et pour cela, pour supporter plus facilement le temps qui passe, l'attente, le mieux est de trouver quelqu'un avec qui papoter. La demoiselle cherche donc quelqu'un des yeux sans savoir si elle préfère une fille ou un garçon. Un ou une amie ce serait déjà pas mal. Sinon une autre personne seule qui attend et avec qui la demoiselle pourrait faire connaissance en attendant le départ du bus voire tout au long du trajet allant de l'hotel à Saint Domingue.

Aujourd'hui, on pouvait aller visiter St Domingue et ma cousine avait des choses à faire alors elle m'avait dit d'y aller seule et qu'elle saurait se débrouiller seule donc je pris mon sac avec un peu de nourriture en cas de petite faim, de la crème solaire, mon appareil photo et partis direction le bus. Arrivée au bus, j'aperçus une jeune femme qui cherchait des têtes qu'elle connaissait, elle était grande, sportive et belle. Alors j'alla vers elle en lui demandant si elle allait à St Domingue.

Bonjour, je m'appelle Leonor ou Leo, vous allez à St Domingue aussi ? Je devais y aller avec ma cousine mais elle a d'autres choses de prévu. Je peux vous tenir compagnie durant la journée ?

Elle me paraissait sympathique alors je lui souria.

Alors que du regard, Elsy cherchait un visage connu avec qui discuter en attendant le départ de leur bus pour Saint-Domingue, elle voit une jeune femme venir vers elle. Une grande brune qui lui est totalement inconnu mais qui lui adresse tout de même la parole, demandant si elle aussi va à Saint-Domingue. Elsy acquiesce donc. "Ah ? Et votre cousine, c'est qui ?" interroge alors la hongroise d'un petit air curieux tout en se disant intérieurement que ce n'est pas très gentil d'abandonner sa cousine. Elsy ne ferait jamais ça pour sa part. Mais en même temps, elle adorait littéralement sa cousine Victoriya et ce malgré les six ans qui les séparaient l'une et l'autre.

Toujours proche du bus, la jeune femme semblait chercher un visage connu alors j'étais aller vers elle en me présentant et elle me demanda qui était ma cousine, probablement pour me laisser partir une journée toute seule. Alors je lui répondit.

Ma cousine s'appelle Kaya Tsosie, elle est en anthropologie et elle est sourde muette. Elle n'a pas pu m'accompagner car elle a d'autres choses à faire aujourd'hui et même si je l'adore, parfois il est bien de faire des trucs avec d'autres personnes non ?

Il est vrai que ma cousine était mon unique famille et que je l'adorais énormément mais on avait fait déjà pas mal de choses toutes les deux alors aujourd'hui comme elle ne pouvait pas venir avec moi, elle m'avait presque suppliée que j'y aille seule. Alors je souria à la jeune femme se tenant devant moi.

Cette fille a l'air bien gentille. Esly lui adresse un petit sourire franc et gentil alors que celle-ci explique qui est sa cousine. Une sourde muette. Ce ne doit pas être facile à vivre tout les jours. La jeune femme qui mène plusieurs engagements humanitaire comprend bien ce que cela peut représenter pour ces gens et même pour leur entourage. En tout cas cette jeune femme qui lui fait face a bien raison. Le mieux parfois c'est de sortir seule avec des personnes parfaitement inconnues. Pour apprendre à voir du monde, à rencontrer et prendre le temps de découvrir de nouvelles personnes. "En anthropologie donc ? J'ai un ami qui fait de même !" lance la jeune femme avec un ravissant sourire.
 

Il est vrai que bien que je considère ma cousine comme ma grande soeur de coeur, parfois il est bien pour faire de nouvelles rencontres de laisser les personnes qui nous sont proches pour aller faire une activité seule. Même si je sais que Kaya aurait adorée être avec moi aujourd'hui mais elle avait un truc à faire plus important ou une amie à voir, je n'ai pas cherchée à sa voir. La jeune femme me répéta mon domaine en me disant qu'un de ces amis y était aussi. Alors je lui répondit.

Ah qui est ton ami qui est en anthropologie ? Je peux le connaitre qui sait. Euh je crois qu'il faut monter dans le bus non ?

Je lui souria pendant que je remarquais que beaucoup de personnes commençaient à monter dans le bus, ce dont je ne manqua pas de faire savoir à la jeune femme faisant face à moi.

Oui enfin un ami c'est vite dit en fait. Il s'agit d'Alec Wilde un mather, ce que la jeune femme ignorait totalement en couchant avec lui fin 2013. Autant dire qu'elle n'avait pas envie de le dire. Entre eux c'était devenu taboo et l'un et l'autre étaient d'accord qu'il ne fallait surtout pas que cela se sache. Ils ne se supportaient pas mais étaient au moins totalement d'accord sur ça. Cela avait été pourtant une chouette nuit. Dommage évidemment que les choses soient devenus si compliquées après. "Oui nous devrions y aller. Je te suis" répond la brune avec un fin sourire. Quand à mon ami il n'étudie pas à Harvard." C'est un demi mensonge mais un mensonge tout de même ce qui ne plaît pas à la brune. Après tout elle a effectivement des amis qui n'étudient pas à Harvard.... Mais elle se sent mal à l'aise de mentir.
 

Elle me confirma que nous devions monter dans le bus car sinon on allait louper le départ et me répondit quant à son ami en anthropologie mais il ne semblait pas étudier à Harvard donc je ne pouvais pas le connaitre. Alors je lui répondit.

Ah d'accord et bien s'il n'étudie pas à Harvard, il y a de fortes chances que je ne le connaisse pas car cela ne fait que deux ans que je suis ici. Alors on continue notre conversation dans le bus ?

Je partis alors vers le bus pour prendre une place dans le fond et réserver une place à ma camarade de la journée et de voyage. Je lui souria malgré tout.

"- Oui. En effet il serait très étrange que tu le connaisses s'il n'est pas à Havard." sourit la demoiselle avant de lui emboiter le pas pour rejoindre le bus. Comme quand elle était enfant la demoiselle s'empresse de monter tout au fond. Elle adore ça. Être sur le siège du milieux. Et en plus elle est à côté de Leonor. S'attachant, la demoiselle tourne ensuite le regard en direction de sa compagne de voyage qu'elle gratifie d'un nouveau sourire. "J'espère que tu ne crains pas la route ? " s'enquit elle avant le départ, il vaux mieux qu'elle s'en soucie maintenant que plus tard quand il sera trop tard. Histoire de prendre des précautions si jamais.
 

La jeune femme qui me faisait face me confirma qu'il paraissait bien étrange que je puisse connaitre un étudiant qui n'étudiait pas à Harvard avant d’emboîter le pas pour rejoindre le bus et ne pas louper cette journée qui promettait. Une fois dans le bus, elle me demanda si je tenais bien la route alors je lui répondit.

Je me doute que cela me paraissait difficile de le connaitre s'il n'est pas d'Harvard sauf s'il est d'Albuquerque qui est ma ville natale. Sinon je ne crains pas la route, ne t'inquiètes pas je ne vomirai pas sur mes genoux. Et puis j'ai tout mon attirail avec moi à savoir mon inhalateur, quelques médicaments pour le diabète que je dois prendre trois fois par jour et je crois que c'est tout et déjà bien.

Je lui souria en lui montrant ma petite pharmacie bien rangé dans mon sac. Il est vrai que sans mon inhalateur et mes médicaments pur mon diabète, une journée me serait difficile car j'ai des posologies à respecter et ce depuis mes 10 ans. Ma tante me ferait la loi si je les oubliais alors je faisais attention à ne pas les oublier, notamment pour mon diabète.