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I LOVE HARVARD
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    l'amour & l'horreur des cages (ft. Lilly-Jade & Jeremiah)
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    Lien du postLun 31 Mar - 21:08
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    l'amour & l'horreur des cages
     
    fiche par ©century sex  

    Elle persistait à renvoyer d’un revers mes tentatives pour changer la conversation et la rendre on ne peut plus légère. Elle ne s’intéressait pas à ce que je disais, pas même un peu. « Ce n'est pas la question Jay. » Cette remarque me fis sourire, mais ne voyait-elle pas que c’était bien le but de cet échapattoire? La retenir un instant de plus loin des sujets trop sérieux et briseurs d’humeur. «Des musiciens, des comédiens et acteurs, des artistes, il y a de tout ici, c’est la maison de la culture. La maison la plus diversifiée, ne crois-tu pas que c’est génial?» Cela faisait maintenant cinq fois que j’essayais de la convaincre de mes phrases, je déclarais cet essai comme l’ultime. Tant pis pour elle. Tant pis pour moi surtout, elle m’avait eu et pouvait en être fière. Je soupirai en laissant les mots tomber en cascade, colériquement. J’étais déjà las de parler de ça, je voulais simplement jouer, avec ou sans elle. Elle n’eut pas besoin de réfléchir sa réponse que déjà elle s’envolait d’entre ses lèvres. « C'est toi qui t'obstines à ne voir que les mauvais côtés d'appartenir à une seule et même personne. Ce n'est pas une question de règles, ni de privations mais de maturité. Tu ne pourras pas indéfiniment t'approprier toutes les femmes que tu veux. A un moment donné tu te retrouveras seul à jouer à ce jeu Jeremiah. » Elle assumait que j’étais aveugle, que je me bornais dans un mensonge qui pourtant se trouvait juste sous mes yeux. N’avait-elle pas encore compris l’ampleur de mes problèmes? C’était pas faute d’essayer, mais ça ne voulait simplement pas fonctionner. «J’aime bien la solitude, ainsi je n’ai pas besoin de me sentir coupable à chaque fois que je feins l’o… » Je me rattrapai à temps, ravalant le mot qui avait déjà passé trop de temps à me hanter. Tous les autres y apportait trop d’importance de toutes manières, ne l’ayant jamais vécut, je n’avais rien à envier. Ce qu’on ne sait pas, ne peut nous faire de mal. « As-tu idée de qu'est-ce que le bonheur à deux, ce genre de moment qui reste indéfiniment gravé dans ta mémoire et qui te permet de surmonter tout? Pourquoi te conditionnes-tu autant à vivre de cette manière? Qu'est-ce qui t'effraie? » J’haussai les épaules, je n’avais réellement pas envie de plonger dans ces sujets, elle s’en permettait trop déjà. «Non, je finis toujours par me lasser et je n’ai besoin de l’aide de personne. Je suppose que toi tu l’as vécu et que tu ne regrettes absolument rien de ta relation? Arrêtes, je n’en croirais rien. Les trucs qui mérite d’être vécus, on les voit au cinéma, mais jamais dans la vraie vie.» Je n’aimais d’autant pas sa manière de m’accuser d’avoir peur, c’était ridicule. Rien ne m’effrayait, enfin si, mais seulement le temps qui passe. «Je ne me prive de rien par peur Lilly… c’est juste… juste que je ressens rien!» Voilà, c’était sortie. Quand elle m’embrassait ça ne me faisait rien, quand elle me touchait ça ne me faisait rien. Je ne ressentais aucune plaisir en sa compagnie, aucun manque quand elle n’était plus là… c’était juste ainsi, elle n’était pas en cause, c’était moi le problème. Je glissai une main dans mes cheveux, soupirant mon malheur d’en avoir trop dit. Je préférais de loin jouer la comédie, ainsi je n’éveillais aucun soupçon sur mes particularités et on n’essayait pas de me réparer. Je n’ai besoin de l’aide de personne.
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    Lien du postSam 19 Avr - 15:23
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    « Des musiciens, des comédiens et acteurs, des artistes, il y a de tout ici, c’est la maison de la culture. La maison la plus diversifiée, ne crois-tu pas que c’est génial? » Je déclarais forfait. Je ne faisais que nier sa déviation du sujet, mais il restait perspicace et semblait vouloir me convaincre. je ne pouvais plus que lui donner ce qu'il pouvait pour bâcler ce sujet inutile à la conversation. « Vraiment génial. Ca doit être une fierté pour toi d'être un Lowell. » lui dis-je presque faussement. Je m'en foutais un peu à vrai dire, et sans doute cela s'entendait-il à ma voix. Je n'étais pas là pour parler de sa maison, loin de là et je ne voulais pas que l'on s'éternise sur une conversation qui ne m’intéressait pas. « Content comme ça? Je sais que tu attendais une réponse de ce genre. » lui dis-je en haussant les épaules avec un fin sourire sur les lèvres. Je le taquinais quelque peu, rien de méchant, je ne m'y permettrais pas. J'essayais à présent de le résonner, de lui faire la morale sur ma vision des choses. Et plus je parlais, plus je me rendais compte qu'on avait pas les mêmes intérêts à ce propos. Il ne suffisait qu'à l'entendre parler pour comprendre qu'il allait à l'encontre de ce que je disais. « J’aime bien la solitude, ainsi je n’ai pas besoin de me sentir coupable à chaque fois que je feins l’o… » Il ne parlait pas de tout ça aussi librement que moi. Il préférait la solitude, moi la compagnie. Je ne m'étais jamais rendue compte que l'on était si différent à ce propos. Je ne savais quoi ajouter de plus à ces paroles. Il était complètement bordé, destiné à me tenir tête, à me contredire quoi que je dise. « Non, je finis toujours par me lasser et je n’ai besoin de l’aide de personne. Je suppose que toi tu l’as vécu et que tu ne regrettes absolument rien de ta relation? Arrêtes, je n’en croirais rien. Les trucs qui mérite d’être vécus, on les voit au cinéma, mais jamais dans la vraie vie. » Il ne voulait croire en tout ce que je lui disais. Il ne semblait vouloir changer d'avis sur tout ça, je commençais à perdre espoir, voyant le mur se rapprocher de plus en plus de moi. C'était déjà perdu d'avance. « Si tu le dis Jay... » dis-je d'une voix faible. Un long soupire m'échappa, un soupire de désespoir. Que pouvais-je lui dire de plus, ça ne changerait rien de toute manière. « Je ne me prive de rien par peur Lilly… c’est juste… juste que je ressens rien! » Je venais de littéralement me prendre une gifle en pleine figure. Aucun ressenti, aucune émotion, aucun plaisir, rien. C'était tout le contraire moi, j'avais trouvé une lueur en lui que je m'étais juré d'atteindre, mais en ce moment-même, je venais de voir la flemme s'éteindre. « C'est pire que ce que je pensais. » Voilà la conclusion que j'en tirais douloureusement. Je m'avançais vers lui, décidant de m'assoir à ses côtés avant que mes jambes ne lâche prise. « Comment tu fais? » Je fixais un point imaginaire sur le sol, ne cherchant pas à croiser son regard avant de reprendre: « Comment tu fais pour ne rien ressentir? Comment tu fais pour ne pas t'attacher aux gens, pour ne pas souffrir, pour vivre si légèrement? » Je voulais savoir ses secrets. Au fond, peut-être devrais-je faire pareil que lui. Il semblait plus heureux que moi.

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