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I LOVE HARVARD
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    Rencontre bienheureuse - PV Katarina
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    Lien du postDim 4 Aoû - 22:20:27
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    Le Summer Camp était décidément un endroit étrange pour Clydwen. Que faisait-il là ? Il lui arrivait encore de se poser la question après bien un mois là-bas. La plupart des gens présents le répugnaient au plus haut point. Certains étaient riche à en crever et se montraient hautain avec le « bas peuple ». D'autres encore, avaient un physique avantageux et ne perdaient pas une seule occasion pour le montrer, comportement une fois de plus détestable selon le gallois. Il y avait aussi les hypocrites, les menteurs, les tricheurs et j'en passe. Le monde n'était-il rempli que de gens comme ça ? Il lui arrivait d'y penser, lui qui n'avait presque pas d'amis ni de simples « potes », ou encore des connaissances de soirées. Le grand solitaire qu'il était perdait peu à peu l'infime espoir en l'humanité qu'il gardait. Cela dit, une personne lui faisait voir le bon côté de l'Homme, cette personne était entré dans sa vie d'une manière totalement inattendue, impossible même. Depuis sa venue, tout semblait bien plus simple. Était-ce un ange ? Il ne savait pas. Lui qui n'avait jamais été très croyant s'était -dans des moments fortement alcoolisés- posé la question quant à l'existence de ces êtres ailés et parfait. Cet … Être avait en tout cas, tout de l'image que l'étranger se faisait des envoyés divins : un sourire capable de réchauffer n'importe quel cœur, à faire oublier tout nos tracas, un sourire si beau que de nombreux cœurs avaient déjà dû faiblir face à lui. Elle avait aussi un si beau regard, doux et ferme, un regard qui disait tout, un regard qui interdisait tout doutes, un regard dans lequel on aurait pu se perdre. Enfin, elle était la douceur et la gentillesse incarnée. Lui qui avait pour habitude de se faire moquer et d'être mis de côté, elle, l'avait recueillie chez elle après une dure soirée, il avait pu reprendre des forces dans un manoir plus grand que son ancienne école, tout en étant aux petits soins avec lui, un inconnu, un enfant de la rue, un … Bon à rien. Elle lui proposa même une collocation sans qu'il ne paye ne serait-ce qu'un centime, la demoiselle voulait juste de la compagnie, et, l'âme en peine qu'il était semblait toute désignée. N'est-ce pas l'image que vous aussi vous vous faites d'un ange ? Sans nul doutes Katarina en était un, peu importe si elle était une envoyée du Tout-Puissant, mais, Clydwen la voyait comme tel. Peut-être vous demandez-vous s'il était amoureux ? C'est une bonne question, et légitime en plus. Mais, non, il ne l'était pas, elle lui plaisait vraiment, évidement, à chacune de ses douces paroles, il rougissait, était maladroit quand elle le regardait, et avait même fait d'elle sa muse, mais, les sentiments n'étaient pas là. En premier lieu, il savait très bien que rien ne pourrait se passer, lui le bon à rien, qui a vécu dans la rue séduire une telle dame ? Ah ! Il en rigolait quand il y pensait. En plus de quoi, le spectre d'Erika planait encore. La seule personne qui aurait pu faire de sa vie un compte de fée, la seule personne à l'avoir vraiment aimé de façon inconditionnelle avait quitté se monde, bien des années avant cela, et, il ne s'en était jamais remis.

    Mais … Je m'égare, pardonnez moi.

    Donc, le Summer Camp, cet endroit dont il n'aurait jamais dû aller, se retrouver avec des personnes dont la seule présence fait naître certaines pulsions meurtrières. Des activités des plus débiles les unes que les autres, des noms de groupes du même niveau. Ah, Clydwen détestait cela. Il avait espéré rencontrer des gens lors de ses vacances avec qui il pourrait s'entendre et pourquoi pas devenir potes, mais, rien n'y fait. Les seuls moments qui lui plaisaient étaient ces moments seuls sur la plage où il pouvait jouer de la musique dans un décor de rêve, ou encore ces grosses soirées, de la bonne musique, de l'alcool coulant à flot, et de jolies demoiselles en tenues … Sympathiques effectuant des pas de danse des plus agréables à l’œil.

    Si je vous raconte tout cela, ce n'est pas juste pour le plaisir, ou que je sois un grand bavard, ou encore que je cherche à ce que Clydwen soit plus apprécie, ou ce genre de conneries, non. L'on m'a demandé de vous raconter un petit quelque chose, un événement qui eut lieu lors de ces vacances. Il nous fallait donc une courte introduction pour que tous et toutes puissent comprendre. Maintenant que tout le monde est fin prêt, nous pouvons commencer.

    L'action se déroule par une belle matinée peu avant midi, après une grosse soirée. En général, après avoir bien bu, le gallois dormait mal, et finissait par se lever tôt, dans incapable de continuer sa « nuit ». Lors de ces moments-là, il prenait sa guitare et partait pour la plage, espérant trouver de nouvelles compositions devant pareil spectacle. Affublé d'un long maillot vert à fleur blanches il partit. De temps à autres il trouvait un petit quelque chose pour embellir un ancien morceau, ou encore, une base pour un futur, mais, en ce jour, quelque chose d’inattendu se produit. Alors que généralement la plage était déserte dans ces heures-là, il y avait, à cet instant là, un ange échoué sur la plage, la belle Katarina prenait un bain de soleil, dans un bikini capable de détourner le regard de n'importe quel homme. Ne nous mentons pas, à la vue d'un tel spectacle, notre ami européen s'arrêta quelques instants pour s'en délecter avant de la rejoindre. Oui, la rejoindre. Après tout, elle était la seule personne qui se rapprochait vaguement d'un ami. A portée de voix, timidement il tenta quelques petits mots.

    « Tiens donc … Je m'attendais pas à te voir ici à cette heure-là. Tu … Heu … Tu n'as pas profité de la soirée hier ? »

    Il rit timidement avant de venir s'installer à ses côtés et dégainer son instrument pour jouer quelques notes douces, afin que, même si la soirée fut arrosée, les notes ne viennent pas faire la bringue dans son crâne. Le musicien sourit bêtement quelques instants, une phrase traînait dans sa tête depuis qu'il avait vu cet être parfait allongé là, mais, après de très grandes respirations, dans le but étrange de se donner du courage, il finit par se lancer.

    « Je … J'étais venu ici pour prendre l'inspiration du … Du … Beau paysage, mais … Je … Tu … Il semble que … Que tu viennes sublimer tout ça … »


    A nouveau un petit rire gêné et idiot, le tout accompagné de très grandes rousseurs sur son visage.
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    Lien du postLun 5 Aoû - 6:25:25
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    Kat & Clyd

    POST SUPPRIMÉ PARCE QUE J'AI FAIT LA CONNE ET QUE J'AI CLIQUÉ ÉDITER AU LIEU DE CITER.... --' J'AI PERDU TOUT LE PREMIER POST. CHIAAAAAAAAAAAANT.
    CREDIT TO KAIJI [/b]FROM ILH


    edit from Jude : THANKS GOD JE SUIS PAS LA SEULE DÉBILE A FAIRE CE GENRE DE CONNERIE face
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    Lien du postLun 5 Aoû - 14:07:24
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    Qu'elle était belle. Oh … Qu'elle était belle ! Pas une seule journée passait sans que le gallois ne se dise cela. Oh oui, elle était magnifique. Pour tout vous dire, de son point de vue, il n'y avait pas une seule jeune fille de l'université l'égalant, mais, cela, bien entendu, il le gardait pour lui, rougissant quand il y pensait. A l'entente de sa voix, la belle se retourna vers lui pour lui faire part de son plus beau sourire, sublimant la perfection. Il rougit, comme d'habitude, se contentant de rire légèrement de façon très gênée, regardant le sol, afin de ne pas croiser son regard afin de ne pas être encore plus mal à l'aise. Ce sourire, il ne le comprenait pas, jamais. Comme son affection d'ailleurs. Comment lui, un bon à rien, pouvait réussir à lui faire afficher si beau sourire ? Comment lui, le plus banals des gars de cette ville pouvait lui apporter tant de joie par sa seule présence ? Il ne savait pas, et, ne comprendrait sans doutes jamais -de son point de vue- en effet, lorsqu'elle le voyait, une grande joie illuminait toujours son regard, et cette fois encore, c'était le cas. La sylphide finit par avouer la raison de sa présence, elle voulait juste admirer un beau lever de soleil, avant de lui demander ce qu'il faisait debout si tôt, pour finir par dire qu'elle n'était pas au courant de la soirée de la veille, chose qui le gêna terriblement.

    « Je … Je heu … Désolé, j'aurais dû … Te prévenir. Désolé. Et heu … Tu sais moi … J'arrive pas trop à dormir quand je suis … Alcoolisé, en plus, pour … Heu … Pêcher, j'me levais tout le temps sur les coups de 5h du mat donc … Et, heu … Au … Au manoir, ce … C'est pas parce que tu m'entends pas que … Que je dors encore. Je … Fais pas de bruit pour … Embêter personne. Mais heu … Que … Tu … Tu as pas peur des … Des gros lourds allongée là toute … Toute seule ? Toute …. Heu … Toute belle dans ton … Heu … Joli bikini, tu … Tu … Tu dois attirer les regards. Je … Y'a de grandes chances pour que … Que des … Gros cons viennent t'embêter je … Apparemment il y en a beaucoup ici … Héhé »

    Le jeune homme eut un petit rire timide, une fois de plus accompagné d'un rouge vif qui semblait vouloir élire domicile sur ses joues, particulièrement quand il la complimenta sur son physique, louchant maladroitement sur ce que sa tenue laissait dévoiler. Une déesse, ni plus, ni moins. Bien entendu, il détourna le regard, dans l'idée de ne pas se faire prendre sur la main dans le sac, le tout avec sa maladresse légendaire. La belle le regardait droit dans les yeux, ce qui le mettait encore plus mal à l'aise, sa timidité maladive l'empêchait de soutenir le regard de quiconque bien longtemps, encore plus quand ce regard était si beau.

    Katarina semblait s'amuser à taquiner son « colocataire » et sa timidité, le tout était bon enfant bien entendu, mais, cela la rendait joyeuse, alors, Clyd' ne disait rien, réussir à donner le sourire à sa bienfaitrice était une bonne chose. En plus de quoi, ces petits gestes, ces petits mots … Tout ça le faisait rêver, lui faisait espérer un miracle, se faisant tout plein de films, sur quelque chose qui, après réflexion ne pouvait lui arriver. Il se perdait de temps à autres se demandant si tout cela n'était pas un … Signe. Et s'il lui plaisait ? Et si elle, ne savait pas comment faire d'autre ? Ah ! Non ! Impossible ! Son pessimiste le ramenait bien vite les pieds sur terre. Il ne pouvait pas intéresser pareille personne, le gallois ne croyait plus à une quelconque réussite dans quelques domaines que ce soit. Qu'importe ce qu'il avait entrepris dans sa vie, il avait quasiment toujours échoué, la seule chose réussie fut sa bourse pour rentrer à Harvard, mais, il y avait travaillé si dur, cela n'était que justice après tout. Mais … Qu'elle, l'ange bienfaiteur s'intéresse à lui était chose impossible. En y réfléchissant, il s'avérait que, l'avoir ne serait-ce comme amie relevait là aussi de l'impossible mais … Là n'est pas le sujet.

    A sa petite remarque qui se voulait être un compliment, la jeune demoiselle sauta sur l'occasion pour taquiner son camarade. Lui demandant si sa présence si parfaite ne l'empêcherait justement pas de composer, avouant ensuite à quel point elle aimait le voir jouer d'un instrument et que ça … La rendait « folle » de le voir jouer. Ces derniers mots le stupéfièrent. En plus de tourner couleur tomate en une fraction de seconde, Clydwen resta bouche bée, les yeux écarquillés, la bouche à moitié ouvert. Il resta comme cela quelques instants, avant que son cerveau ne se remette en route. La sirène avait changé de place, elle s'était assise face à lui, lui faisant le regard papillon pour enfin le supplier de jouer quelque chose, disant qu'elle adorait quand il jouait. Une fois de plus, un bug. Un gros bug. Rougissant dangereusement, l'étranger se plongea dans son regard, à la fois heureux, surpris, et étonné. Il souriait bêtement, sans savoir quoi dire durant quelques instants, pour enfin sortir quelques mots.

    « Je … Je … Tu … Tu sais les … Grands artistes ont … Ont toujours eu une … Une muse pour … Alimenter leur inspiration. B... Bien … Bien souvent ce … Ce sont de … De très belles femmes. Alors … Alors … Que …. Comment une … Une présence si … Radieuse peut … Pourrait faire s'envoler mon … Mon inspiration … Peut … Peut-être ai-je trouvé …. Trouvé ma muse dans … Dans …. Les yeux de … La plus belle des … Étudiantes. »


    Il souriait, gêné, rouge, ne sachant plus où se mettre. Il lui avait dit pareille chose. Il … Il allait se prendre un revers. Vite … Trouver quelque chose à dire … A faire … Oui ! Profiter de l'occasion. Jouer un morceau. Recalant sa guitare de manière à ce qu'elle soit posée confortablement, Clydwen présenta ce qu'il allait jouer.

    « Je … C'est un chant français. Je … Je pense que tu dois comprendre un … Un peu cette langue. Originellement c'est … Une sorte de rap/Hip Hop le groupe qui … Faisait ça. Mais … Passons. Désolé je … Ne suis pas le meilleur des chanteurs. »

    Le musicien inspira longuement avant de se lancer. Quoiqu'il puisse dire, il avait une belle voix et chantait bien. Même s'il ne fut reconnu que comme très bon musicien au conservatoire de Dublin, son chant était bon, et il l'était encore meilleur depuis son arrivée à Harvard. Une mélodie douce, mélancolique et triste s'élança de son instrument, les paroles qui suivaient l'étaient tout autant.

    « Ça fait déjà des mois que t´es partie, me laissant seul
    Me voilà aujourd’hui devant toi, assis sur le sol
    Entre les fleurs, le marbre et toutes ces dalles sombres
    Je ne peux voir que ton prénom inscrit sur cette tombe
    La suite de ma vie, tu sais a tellement changé
    On dit que c´est ainsi et que le temps va me faire oublier
    Malgré les jours passés, je n´y arrive pas
    Et jour et nuit, je pense à toi

    J´entends souvent ton rire, le son de ta voix
    J´ai même des souvenirs qui me reviennent des fois
    Les réalités, complicité du passé
    De tout ce que l´on a fait ensemble et que rien ne peut effacer
    Et pourtant, il y a ce sentiment de colère
    Qui m´envahit comme un aimant attiré par le fer
    Putain de maladie qui ne s´arrête pas
    J´n´étais pas là pour ton dernier combat

    Je vais rester debout, continuer mon chemin
    A prendre encore des coups, ça va dépendre des lendemains
    Un jour tu m´as dit que la vie ressemble à un bouquin
    Qu´il y a le début, le milieu et bien sûr la fin
    C´est sûr, aujourd'hui je sais où j´en suis
    Je viens de finir le dernier chapitre de ta vie
    Tu peux partir en paix, toi seule avais raison
    Et rendez-vous sur l´Île d´Avalon

    J´entends souvent ton rire, le son de ta voix
    J´ai même des souvenirs qui me reviennent des fois
    Les réalités, complicité du passé
    De tout ce que l´on a fait ensemble et que rien ne peut effacer
    Et pourtant, il y a ce sentiment de colère
    Qui m´envahit comme un aimant attiré par le fer
    Putain de maladie qui ne s´arrête pas
    J´n´étais pas là pour ton dernier combat

    J´n´étais pas là pour ton dernier combat »

    Cette musique lui arracha quelques larmes. Comme à chaque fois. Lorsqu'il jouait ce morceau, son regard se portait vers le ciel, ses pensées s'envolaient vers là. Bien que non-croyant, il espérait que quelque chose comme un paradis existe. Il espérait qu'Erika était quelque part là-haut, le regardant, veillant sur lui avec son si joli sourire. Alors … Ce chant ne pouvait que le rendre triste. Perdre la seule lueur dans les ténèbres l'acheva complètement, sa mort entraîna un grand chaos dans sa vie, l'alcool, la rue, la misère et bien d'autres. Malgré ses larmes, le gallois souriait, heureux. La perte fut une douleur immense, une blessure qui ne se refermerait sans doutes jamais. Mais … Les souvenirs en sa présence, se sentir heureux, aimé et entier … Ces souvenirs ne s'en iront jamais et toujours lui réchaufferont le cœur. Clydwen finit par sécher ses larmes, avant que son regard humide -mélange de tristesse et de joie- vienne se poser à nouveau sur la demoiselle à ses côtés.

    « Je … Je suis désolé … Je … Ce chant me fait pleurer à chaque fois. Je … Pense à elle à chaque fois, et … Je pleure. Héhé … Tu es … La seule à le savoir … Va pas le dire à Eugène s'il te plaît. »

    Ses larmes finirent par s'arrêter. Le gallois n'avait jamais parlé de son premier amour à personne, pas même à Katarina. Peut-être le prendrait-elle pour un fou de pleurer comme ça. Mais … Pour adoucir l'atmosphère, le musicien reprit la guitare, pour une composition originale, une sonorité celte bien entendu, le tout accompagné par des percussions sur le caisson de la guitare, tel son idole pour la guitare : Andy McKee. Le chant quant à lui, était en kymrique, langue ancienne du Pays de Galles, relativement peu parlée maintenant. Cela parlait d'esprits du vents, doux, chaleureux, et beaux. Ce n'était pas une coïncidence s'il avait choisi ce morceau là, après tout, chanter ce genre de chose à une sylphide était des plus appropriés, n'est-ce pas ?
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    Lien du postMar 6 Aoû - 15:59:22
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    Kat & Clyd

    Il faut dire que je ne pouvais pas vraiment me considérer comme les autres princesses royales. Pourquoi cela, me demanderait-on, probablement? Je possédais la richesse de ma famille et pouvait l’utiliser comme bon me semblait en ce que je voulais, j’avais également droit à la renommée acquise par ma famille qui régnait sur le pays, comme d’autres familles royales régnaient sur le leur, j’avais de bonnes manières, de très bonnes manières, j’étais toujours calme, polie, bien élevée, intelligente, très éduquée. Bref, en tous points, on pouvait dire que j’étais exactement pareille aux autres princes et princesses royaux. Cependant, une chose me différenciait de mes compères de royaume : la bonté et la sincère gentillesse. La reconnaissance. En réalité, ça faisait plusieurs choses, mais je prenais ça dans le même panier. Certes, j’avais beaucoup de défauts, qui m’associaient à la maison des Cabot et même des Eliot ; j’étais quelquefois prétentieuse et snob, et j’étais assez du genre fi-fille, mais ce n’était pas que comme ça que je me voyais. Non, en effet, j’avais bien beau être une princesse, secret que je cachais à tout et tout le monde à l’université pour ne pas trop attirer les soupçons de ma présence là-bas, il n’en restait pas moins que j’appréciais les gens à leur juste valeur, peu importe comment et qui ils étaient. Ça, seule elle avait cette qualité. Les autres préféraient rabaisser ceux qui ne leur arrivaient pas à la cheville au niveau de la richesse et de la popularité, moi, je préférais même parfois la compagnie des gens plus pauvres, et moins snob, qui réussissaient à me faire sourire, rire, et à me divertir sans avoir besoin de faire un quelconque effort surnaturel. Comme Clydwen, par exemple.

    Avec Clyd, qui était un véritable ami que j'appréciais particulièrement beaucoup, j'avais l'impression de pouvoir me détendre, alors que normalement je devais être sur mes gardes. En sa présence, je pouvais respirer, profiter du temps qui faisait dehors, et de sa musique. Même si cela peu paraître un peu méchant, d'un côté, j'aimais bien m'amuser à le taquiner un peu aussi, sachant pertinemment qu'il était un jeune homme très timide, et pour cause, ça paraîssait un peu trop bien lorsqu'il s'adressait aux filles, ou du moins à moi, à ce que j'avais pu remarquer pour le moment. D'un côté, je ne comprenais pas trop ce qu'il avait à être autant mal à l'aise en ma présence. Étais-je si intimidante? Paraissais-je hypocrite? Avait-il peur de moi? Pourtant, si c'était une de ces trois réponses, je ne doutais même pas que Clyd aurait aussitôt pris la fuite depuis notre première rencontre et qu'il ne m'aurait plus jamais adressé la parole. Mais ce n'était pas le cas, alors ce devait bien être autre chose. Mais quoi...? Oh! Peut-être ma richesse et mon physique? Je me souviens du temps où je vivais au château ; les domestiques, jardiniers et ouvriers se retournaient souvent sur mon passage, et ça avait toujours eu le don de me faire plaisir, bien sûr - à qui ça ne ferait pas cet effet? -. Certains osaient même aller jusqu'à se donner le courage de me courtiser un peu en me courant après, d'autres restaient dans leur coin, silencieux, à m'admirer. Je suis loin de me vanter. Au contraire, ce n'était pas le cas. Mais les agissements de Clyd lorsqu'il était en ma présence me rappelait ce temps au château. Selon moi, il n'avait pas à être aussi timide avec moi, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise toute sa vie d'étudiant universitaire seulement parce que j'étais devant lui. Cependant, ça m'amusait un peu, d'un côté... « Mais ne t'excuse pas, voyons! J'aurais refusé, de toute façon, j'avais besoin de me reposer, un peu. Après le mariage de mon cousin, tu vois... Mais du calme, Clyd, du calme. Tu sais bien qu'au manoir, ce n'est pas parce que tu te réveilles et que tu te lèves que ça va m'embêter. Ni Mad, j'en suis sûre! J'ai le sommeil léger, alors quand tu te réveilles tôt, t'as qu'à venir me rejoindre... » Je lui accordai un clin d'oeil de ma part. Je l'avais dit que ça m'amusait de le taquiner un peu comme ça. Le voir rougir me faisait sourire, non pas méchamment, mais quand il rougissait, je devais avouer que ça lui donnait un charme de plus. Clyd était réellement un beau jeune homme. Et qu'il soit riche ou pauvre ne m'importait pas. D'ailleurs, puisqu'il continuait à bégayer tout en me complimentait, je devais lui répondre un truc. Oui, un truc pour le faire rougir encore plus. Cependant, ses compliments ne me laissaient pas de marbre, tout de même, il faut avouer. Parce qu'il était trop mignon pour que ce soit une blague. « Si j'ai peur? Je devrais peut-être... Surtout accoutrée comme ça. C'est un maillot que j'ai trouvé chez Victoria's Secret, tu connais? Mais enfin, tu es là, alors tu vas me protéger, j'en doute pas une seconde, n'est-ce pas Clyd? » À vrai dire, je n'avais pas vraiment besoin d'être protégée ou sauvée par quiconque si quelque chose m'arrivait. Certes, sur la plage, il y avait de gros pervers qui ne s'amusaient qu'à reluquer les poitrines ou les fesses des jeunes filles, mais si un seul osait me sauter dessus, mes gardes du corps qui profitaient de la plage aussi un peu plus loin de nous, et qui paraissaient pourtant pour des personnes tout à fait normales, n'hésiteraient pas pour me sortir du pétrin. Je faisais des beaux yeux à Clyd en lui souriant, alors que mes cheveux volaient au vent. Oui, je savais qu'il me regardait et qu'il rougissait en me regardant ; ça avait un lien entre les deux, impossible du contraire. Je l'aimais bien, mon colocataire. Et sincèrement.

    Même si j'avais taquiné un peu Clyd pour le voir chercher ses mots, pour le voir nager en battant des bras et des pieds alors qu'il rougissait à vue d'oeil, j'avais tout de même inséré une part de vérité dans ce que j'avais dit. Bien sûr que j'aimais ça quand il jouait et qu'il avait sa guitare. C'était toujours terriblement beau, reposant, magnifique, et il avait un talent inouï que je n'aurais jamais, moi. Mais là, peut-être que j'avais trop poussé la note pour ce que j'avais dit, parce que Clydwen ne parlait plus et on voyait bien l'énorme étonnement sur son visage. Je me mordis la lèvre inférieure, chose que je faisais souvent lorsque j'allais m'excuser ou que j'étais mal à l'aise, tout en m'apprêtant à me rectifier face à Clyd. Mais il finit par ouvrir la bouche et sortir quelques mots, toujours rouge comme une tomate et bégayant comme pas possible. J'étais une muse? Sa muse? Oh.. jamais on ne m'avait dit un truc aussi touchant et joli. C'est vrai, quoi. Ce n'est pas l'argent qui me faisait craquer, c'étaient les mots. Je me mordis donc de nouveau la lèvre inférieure, cette fois-ci par malaise, alors qu'à mon tour, j'étais incertaine de ce que je disais, essayant néanmoins de paraître crédible dans ce que je pouvais bien dire à la suite de ça. « Oh, Clyd... Je n'sais pas quoi dire.... Tu... je suis ta muse...? Je... je suis la plus belle des étudiantes? Tu le penses vraiment...? Wow... Tu te... j'sais même pas quoi dire tellement ce...c'est la plus belle chose qu'on ait pu me dire... » C'était plus que vrai. Soit on se contentait de me courtiser manière prince et princesse, lorsque j'étais au château, soit on voulait juste m'transporter dans le lien du premier gars venu, ou soit on me draguait en me complimentant sur mes yeux alors que les gars n'avaient les yeux rivés que sur les courbes de mon corps. Seul Clyd m'avait sorti un truc juste...indescriptible. Alors que je ne m'y attendais pas pour le moins du monde. L'arroseur se fait arroser, comme on dit ; c'était moi la fille mal à l'aise, maintenant.

    Pour mettre fin au malaise mutuel cependant, Clyd décida de finalement me jouer un petit truc, parce que je le lui avais demandé en faisant de beaux yeux et en lui offrant le plus beau de mes sourires. J'aimais quand il jouait, et c'était toujours quelque chose de différent que j'entendais. Jamais pareil, ou presque. Un chant français? Oui, je comprenais parfaitement cette langue depuis mes huit ans, alors c'est très sûr que j'allais comprendre ce qu'il me chantait. Lorsqu'il commença à jouer et à chanter, je retins ma respiration, comme ça, parce que je savais à la vue de sa préparation qu'il y aurait beaucoup d'émotions par la suite. Et pour cause, c'était un chant triste, d'amour probablement, et vraiment, très, très magnifique. Lorsqu'il eut terminé ses dernières notes, je gardai le silence, ma gorge ne souhaitant sortir aucun mot pour l'instant, surtout que je voyais des larmes couler le long des joues de mon bel ami. Il pleurait? Il voulait pas que je le dise à Eugène? Jamais de la vie, ce serait le premier à se moquer, et puis j'étais privilégiée, à cet instant-même. Privilégiée d'absolument tout. « Penses-tu vraiment que tu dois t'excuser de pleurer devant moi, Clyd? Voyons... Et puis Eugène ; t'as ma promesse qu'il saura rien! Après tout, j'suis ta muse, ton inspiration, non? Alors ça reste entre nous... » Je lui offris un sourire magnifique pour le réconforter un peu, alors qu'il séchait ses larmes et jouait un nouveau morceau, un peu plus vivant ; c'était tout aussi magnifique. Le laissant jouer, je vins m'approcher toujours plus de lui, avant de me coucher sur le sol, un main retenant ma tête, et je le fixais, l'observais, le regardais jouer avec admiration apparente. Il était beau, il était bon, il était doué, mignon, craquant, alors... pourquoi était-il aussi gêné en ma présence? Je l'écoutais jouer jusqu'à la fin, et lorsqu'il eut terminé, tout en faisant attention à sa guitare, je le tirai par le bras pour l'attirer avec moi sur le sable de la plage.   « Clyd, n'abandonne jamais la musique, promets-le moi. T'as le don, t'as le talent. Et puis si tu perces là-dedans, t'auras tout ; le talent, l'argent, les filles, toutes les inspirations dont tu as envie, absolument tout! Mais promets-moi aussi que... j'aurai toujours des places privilégiées quand tu joueras un nouveau morceau, eiiin! » Encore une fois, je lui faisais mes beaux yeux en clignant des cils, alors que ma main était restée sur son bras.

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    Lien du postJeu 8 Aoû - 21:04:06
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    Toujours gentille, toujours bien mise, telle était Katarina. Elle qui avait volé au secours d'un inconnu ivre, l'accueillant sous son toit pour qu'il reprenne des forces et ses esprits. Elle qui s'était occupée de lui comme jamais on ne l'avait fait pour lui durant le peu de temps qu'il avait séjourné là-bas, toujours … Parfaite. Elle lui souriait, avec une immense douceur, un sourire empli de joie et de tendresse. Pourquoi lui souriait-elle comme ça ? Au début, il pensait que c'était la satisfaction d'aider un pauvre malheureux sans le sous. Oh, dès les premiers instants il constata qu'elle était riche, bien plus riche qu'il ne pourrait jamais l'être ni même rêver. Mais, très vite, Clydwen comprit qu'elle n'était pas ce genre de filles, non, celle-ci était tout simplement naturellement gentille. Mais … Gentille avec lui. C'était si … Rare. Lui qui était habitué aux moqueries, aux coups bas, ou encore que l'on ne se préoccupe absolument pas de lui. Cet intérêt soudain le choqua presque, si bien qu'il ne savait absolument pas comment réagir, à part la remercier timidement. Cette timidité, elle la remarqua très vite et s'en amusa avec malice, mais, jamais sans penser à mal, toujours dans l'esprit de la taquinerie, comme si tout deux se connaissaient depuis fort longtemps. Pour le Gallois, c'était un miracle, ni plus ni moins. Comment une telle personne pouvait ne serait-ce que poser un œil sur lui ? Alors … S'y intéresser, se rapprocher jusqu'à devenir amis, c'était … Insensé.

    Sur la plage, le celte s'excusa de ne pas l'avoir prévenue, ce n'était pas grave selon elle, la fatigue l'avait prise hier, à cause d'un mariage avec un quelconque cousin. Elle tenta alors de le calmer par quelques mots, avant de venir à nouveau le taquiner, lui proposant de la rejoindre lorsqu'il se levait trop tôt. Il rougit, respira rapidement, ses yeux firent des tours, ne sachant où aller, avant de se poser sur l'horizon, tentant de reprendre ses esprits. Il tenta un petit sourire.

    « Je … Ah … Jamais je n'oserai. Déjà te … Te … Réveiller je … N'oserai pas alors ça … Et tu sais je … Le matin faut que … Que j'aille pêcher aussi. Il … Il faut bien que je gagne un peu … De … D'argent. Je … Peux pas … Je peux pas vivre … Dans un tel cadre … Ce … Cette vie que tu m'as offerte. Je … Jamais je n'aurais pu … Ne serait-ce que … Que la rêver. Je … Ma contribution est … Des plus modestes mais … Il faut que je donne quelque chose. Alors … Je pêche, et … Je vends. J'ai … Survécu comme ça... Plusieurs années à Dublin. »


    Un petit sourire timide. Peu à peu il reprenait ses esprits. Ces quelques mots l'avaient décidément frappés. Bien entenudu, il savait que ce n'était pas vrai. Qui voudrait que lui, Clydwen le rejoigne dans son lit ? Ah ! De son point de vue, personne. Malgré tout, il ne s'attendait pas à pareille proposition de sa part.

    La sylphide finit par répondre à la question de son interlocuteur. Peur ? Peut-être le devrait-elle, surtout habillée en Victoria Secret. Mais que, là, elle n'avait pas à avoir peur, après tout, n'était-il pas là pour la protéger ? Il rit, sincèrement, quelques instants.

    « Ahah … Tu sais … Je … Je … Ne l'ai peut-être jamais dit mais … Mais j'ai boxé il fut un temps. Je … J'étais doué tu sais. Le … Meilleur de ma ville, et … Un des meilleurs du … Du comté. Je … Mon entraîneur disait que … J'avais des capacités … Naturelles pour le combat. Que … Je pouvais devenir pro en m'entraînant … Que j'avais toute … Toute mes chances. Il … Il voulait m'inscrire aux prochains J.O. C'est … L'un … L'une des seules personnes dans ma vie qui … Qui m'a fait croire que … Je n'étais pas un bon à rien. Il … Prenait du temps pour moi, m'apprenait tout … Ce qu'il savait. Mais … Je me suis massacré une épaule. Je … Ne pourrais plus jamais boxer. Je … Tout aurait été si … Si simple si j'avais pu continuer … Je … J'aurais de l'argent, des fans … Je … Voyagerais … Ahh ... »


    Le jeune homme leva la main vers le ciel l'ouvrit puis la referma en un poing compact. En y regardant de plus près, on pouvait y voir quelques marques, boursouflures et cicatrices, vestiges de son passé de combattant. Il sourit, nostalgique et triste à la fois. Rabaissant sa main, le dreadeux reporta son attention sur l'ange posé à ses côtés.

    « Donc je … Je … Oui … Je pense pouvoir … Faire quelque chose. Un … Un homme a dit un jour que … Les poings d'un boxeur n'ont … Ne sont en rien comparables à ceux des … Mortels. Une hypothèse divine. Héhé. Les coups des pros ne sont plus humains … En une seconde certains arrivent à mettre quatre, voire cinq coups pour les plus rapide dans une seule seconde. Et … Du même bras. C'est … Effrayant. »


    Son sourire se transforma en sourire des plus joyeux. La boxe l'avait toujours passionné, sur internet il avait vu tous les combats de ses boxeurs préférés, un nombre incalculable de fois. Lorsqu'il avait commencé, il espérait suivre les traces de son idole : Joe Calzaghe, un gallois comme lui, unifiant toute les ceintures de champion du monde de sa catégorie, le premier à faire cela. Jamais il ne perdit un seul combat. Son surnom « The Pride of Wales », il fut même sacré chevalier par la reine. Un grand homme. Ah … Oui, la boxe la passionnait plus que tout. Voyez-vous même lorsqu'il en parlait, sa timidité semblait s'évanouir, petit à petit. Son regard vint alors se poser sur sa sublime compagne de sortie matinale.

    « Tu … Tu sais … Tu n'as pas besoin de … De … Ce genre de … D’accoutrements pour … Attirer l’œil. Je … Je suis sûr que … Qu'un sourire est … Est capable de faire tourner des … Des têtes. Sinon … Je … Je connais un peu. Mais … Pour … Pour ne rien te cacher je … Je connais plus pour … Les anges que … Pour le reste. »


    Clydwen se mit à rire légèrement, timidement, rouge une fois de plus. Il ne fallait pas se mentir, les anges étaient magnifiques, n'importe quel homme honnête vous le dira.

    « Mais … Sans aucun soucis tu … Pourrais les égaler. Ça … Me ferait m'y intéresser. »


    Cette fois, nulle gène. Étrangement, juste un doux sourire chaleureux. Oh oui, il la trouvait belle, sublime, parfaite même. D'aussi loin qu'il se souvienne, jamais il n'avait vu si grande beauté. Il était certain qu'elle pourrait rentrer sans mal dans ce genre d'industrie, où elle se ferait sans problème une place de choix. Pourtant, l'idée que de nombreux hommes seraient là  baver sur elle, voir à se tripoter, ne lui plaisait pas. Oui, le gallois était un grand jaloux. Il ne la possédait pas, ne la posséderait jamais, jamais elle ne s'intéresserait à lui, et pourtant, cette idée lui devint insupportable lorsque son esprit s'aventura dans ses recoins-là.

    Vint alors le moment où lui se confia. Elle était sa muse, et la plus belle chose sur laquelle ses yeux s'étaient posés. Pour la première fois, ce fut elle qui sembla la plus gênée des deux, se mordillant la lèvre, lui donnant un grand potentiel séduction, avant de balbutier quelques mots. Dans ses mots, elle dit que jamais personne ne lui avait dit pareille chose, lui, n'y croyait pas.

    « Voyons...  Je … Je ne suis pas … Le … Le premier à  dire que … Tu es si belle... J'en suis sûr ...Et heu ... »


    Clydwen s'arrêta quelques instants, passant au rouge tomate en un instant.

    « Tu … Oui … Tu es la plus belle … S … Sans le moindre doutes et … Et pourtant … La compétition est … Rude. Je … C'est fou le … Le nombre de … De filles sublimes dans … Dans cette université. Et … Pourtant … Tu … Tu es devant. »


    A nouveau le jeune homme s'arrêta, regardant gêné le sol, sans trop savoir quoi dire, ou quoi faire. Reprennant sa respiration, il tenta de continuer.

    « Tu … Tu es bien plus qu'une muse tu es … Tu … Tu es une sylphide. Ch... Chez nous dans … Dans nos vieilles croyances, le... Les sylphides sont des … Esprits élémentaires de l'air. Ce... Ce sont des … Sortes d'anges avec …. Un peu d'elfe. Mais … Pas des elfes genre … Seigneur des anneaux. Ce … Ce sont des symboles de … De beauté, de subtilité, d'aspiration spirituelle et … D'inspiration. Je … Tu sais … Les … Belles femmes ont … Toujours permis aux … Hommes de faire de grandes choses. Moi … Malheureusement. Je … Malgré la … La plus belle des inspirations je … N'arrive à rien. Je … J'ai commencé un morceau mais … Il est mauvais. »


    Un grand soupir s'échappa de ses lèvres.

    Alors, pour mettre fin à la gène occasionnée, le musicien se lança dans un morceau en honneur à Erika, ce qui le fit pleurer. Bien sûr, il s'excusa, demandant à ce qu'elle ne dévoile rien à Eugène. Elle, dans sa grande bonté le réconforta, des mots emplis de gentillesse, de tendresse et … D'amour. Chose qu'il ne voyait pas, mais … Qu'il comprendrait plus tard. Bien plus tard. Malgré tout, cette bonté lui fit arracher une nouvelle larme, avant de reprendre sur un morceau bien plus joyeux. Une fois ce dernier fini, elle se laissa tomber sur sa serviette, l'amenant avec lui dans sa chute, l’attrapant par le bras, semblant faire attention à sa guitare. Ils tombèrent nez à nez, à une poignée de centimètres l'un de l'autre. Il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres, il pouvait ressentir son halène. Son cœur s'emballa, son souffle s'accéléra. Sur le coup, la seule chose qu'il pensait était « embrasse-là ! ». Ce … Baiser il en rêvait depuis des nuits. Ce n'était pas ce genre de rêve pervers qui se finissait dans d'étranges positions non, juste quelque chose de passionné. Non, il n'était pas non plus amoureux, malgré tout, il craquait complètement pour elle qui semblait tout avoir pour elle. A cet acte pensé, d'autres idées lui vinrent, comme par exemple ce qu'il pouvait se passer s'il le faisait, une baffe, une incompréhension, des insultes, il pourrait se faire virer du manoir … Et bien d'autres choses. Ces pensées calmèrent très vite ses ardeurs. Remarquant alors que quelques une de ses dreads étaient tombées sur son visage, le gallois les retira dans une excuse soufflée, en les ôtant, il lui toucha la joue du dos de sa main, ce qui le mit encore plus mal à l'aise. La belle prit alors la parole, lui demandant de ne jamais lâcher la musique que s'il continuait il percerait et aurait tout. Elle lui demanda aussi de lui promettre qu'elle aurait une place privilégiée quand il jouerait. Cela le mit encore plus mal à l'aise. Bien entendu qu'elle aurait une place ! Qui d'autre pourrait l'avoir si ce n'était elle ? Elle était l'une des rares personnes à être là pour lui, alors oui. Et, surtout, elle est là, maintenant, avant qu'il ne puisse devenir célèbre. Souhaitant se calmer, le musicien ferma les yeux quelques instants avant d'inspirer de grandes bouffées.

    « Je … Oui … Tu auras la place qui … Te reviens de droit … Quand tu le voudras … Où tu voudras. Je … Si ce n'est toi … Qui d'autre? Si … Je perce, ce … Ce sera grâce à ma muse ... »


    Il sourit tendrement.

    « Le talent ? Je … Ne pense pas. J'ai … Travaillé, vraiment. Le talent n... N'y est pour rien. Je … Suis un bon à rien … Je … Je le sais. Mais … Jamais je n'abandonnerai la musique. Jamais... Mais … La célébrité n'est … N'est pas forcément une bonne chose. Je … Les gens qui viendront à moi … Ils … ils ne seront pas là pour la personne mais … Pour … Pour le nom ou … Ou l'argent. Rien … Rien d'autre. Et … Tu sais, la … Musique que je joue … Je … Ne serais jamais … Une star mais … Si ça me permet de vivre, et de … D'offrir une vie à … Non, je dis des bêtises … Je n'aurais pas de famille … Hhéhé. »


    Son regard mélancolique se figea quelques instants dans le vide. La femme de sa vie. Celle qu'il pouvait épouser. Celle qui pouvait porter ses enfants, cette femme là, n'était plus. Et … Plus personne ne voudrait de lui, il avait laissé passé sa chance, voilà ses pensées. Mais ... Elle n'était plus là, il devait vivre dans le présent. Alors son cerveau se remit en route, ressentant la respiration de sa muse, son haleine, son parfum, son shampoing, son odeur corporelle. Ses yeux étient si beaux, son nez si parfait, ses lèvres ... Oh ... Ses lèvres ... Elles l'attirèrent dangereusement. Trop peut-être. L'être parfait en face de lui, lui avait fait oublié en un instant la douleur de la perte. Oui, c'était elle ... La femme à qui il devait vouer sa vie, mais ... C'était impossibe qu'il en soit de même pour elle. Et pourtant ... A fixer ces lèvres qui l'attiraient de toutes leur forces, le gallois finit par être pris au piège de l'attraction, sa tête s'avança avec douceur. Tendrement ... Doucement. Ses lèvres se déposèrent sur les siennes, emprisonant la lèvre inférieure dans une étreinte si chaleureuse et si douce, il fondit de plaisir, se sens devinrent fous. Il fallut quelques secondes au jeune homme pour comprendre ce qu'il avait fait. Sur le champ il se retira, se releva et s'écarta de quelques mouvements de fesses, son regard se posa alors sur elle, sûr d'avoir fait la plus grosse bêtise de sa vie, la peur pouvait se lire dans ses yeux.

    « Je … Je suis désolé. Je … Je … Je sais pas … Je comprends pas. Je … J'ai … J'ai déconnecté un instant et … Et … C'était comme ça. Tu … Je … Tu vas me haïr maintenant … Je … Je … suis un abruti ... »


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