Emane d’elle, la nervosité. Il pourrait presque la sentir courir jusqu’à lui. Brise marine. Les embruns en bordure du quais s’élève. Se glisse dans ses cheveux. Et face à elle, l’esprit essai de comprendre. De quel genre elle est. « Saute dans l’eau. » Dans l’air, cingle le challenge. « Saute et j’te donne c’que tu demande. » Pour lui, elle le fera pas, parce que tout le monde sait ce qui rode dans l’océan atlantique. Sans compter la froideur.

@Paxton Gardner Son regard fixe l'obscurité de l'océan, où le mystère et le danger se mêlent dans un ballet envoûtant. La proposition de l'inconnu résonne dans l'air, un défi lancé avec assurance. Mes mains se serrent légèrement, un frisson parcourant ma colonne vertébrale alors que je pèse le pour et le contre. Le désir de l'inconnu se mêle à ma propre hésitation, créant une tension palpable entre nous. Pourtant, malgré l'attrait de l'inconnu, je reste consciente des dangers qui se cachent sous la surface calme de l'eau. Le froid, les courants puissants, les créatures marines qui hantent les profondeurs obscures... Des images troublantes se glissent dans mon esprit, mais la tentation de relever le défi persiste. Une part de moi souhaite plonger dans l'inconnu, de défier les limites de ma propre peur. Mais une autre part, plus sage peut-être, me rappelle la prudence et la raison. Je pèse mes options, mon regard naviguant entre l'obscurité de l'océan et l'inconnu devant moi. Finalement je retire mes vêtements, les sous vêtements qui couvrent mon corps. Froid qui m'enlace. — Hesite pas à venir me sauver si jamais.. que je lâche m'approchant de l'eau.

Longues secondes. Défilent dans la nuit noire. Et puis, la décision. Prise, alors qu’elle commence par se dévêtir de quelques couches. Blancheur immaculée. S’abat sur son épiderme, la lunaire lumière. Fait ressortir l’ombre des contours de sa lingerie. Du bord, elle se rapproche. « J’y réfléchirais. » En vrai, il est étonné Pax. De l’aplomb dont elle fait preuve. Ou peut être qu’encore une fois, c’est une totale inconscience. Il est pas encore sur le blond. Brise la surface. Quand elle saute. Détruit la tranquillité marine. Agite l’eau. Du rebord, il se rapproche. Domine la silhouette qui perce à nouveau la surface. Il ne dit rien. Observe. Un sourire trop fugace pour être permanent. Une main dans la poche, il ouvre ses lippes. « T’sais que c’est la nuit qu’les requins chassent ?

@Paxton Gardner L'eau froide me saisit lorsque je m'immerge, frissonnant sous le contact rafraîchissant. Les vagues me bercent, m'entourant de leur chant apaisant alors que je me laisse flotter à la surface. Les mots de l'inconnu résonnent dans l'air, une pointe d'amusement dans sa voix. Je le sens approcher, sa présence se dessinant dans les ténèbres. Son sourire fugace n'échappe pas à mon regard, captant le jeu qui se joue entre nous. Les étoiles scintillent au-dessus de nous, témoins silencieux de notre échange nocturne. — Oui, je le sais. Mais parfois, il faut prendre des risques pour vivre pleinement, n'est-ce pas ? Je finis par m'aggriper au ponton pour essayer de sortir de l'eau, fierté qui m'empêche de lui demander un coup de main. Finalement, je me relève et je frémis sous le froid de l'air. — A toi de jouer maintenant.

Chevelure aplati par l’eau, elle finit par en sortir. Délaissant l’océan calme pour revenir à lui. Sans gêne, il la détail. Finalement amusé par elle. Bon joueur, il observe autour de lui. Laisse l’idée germer dans sa tête. Flotte en silence. Les bateaux. Sur l’un d’entre eux, son regard s’appose. Celui de la vieille Macpherson. Bourge blindée, mais qui n’utilise son bien que très rarement. Il sait exactement comment y entrer le blond. Il bosse ici. Sur les quais. Se détournant de la jeune femme, il marche dans la direction de l’engin. Saute dessus dans un discret mouvement. Avec le temps, il a appris à se faire discret Pax. Qualité nécessaire quand on est voleur. Enroulant une main sur une des bars en métal, il se retourne. “T’viens ou t’compte choper la mort ?”

@Paxton Gardner Alors qu'il s'éloigne vers un bateau, je le suis du regard, curieuse de voir où il veut en venir. Son attitude détachée, presque insouciante, contraste avec l'intensité de la nuit qui nous entoure. Je me sens attirée par son aura de mystère, par cette part d'ombre qui semble l'entourer. Mon esprit vagabonde, imaginant les possibilités qui s'offrent à nous, mais une petite voix intérieure me rappelle à la réalité. Je secoue légèrement la tête pour chasser ces pensées, puis je prends une profonde inspiration avant de le rejoindre sur le bateau. Ses mots résonnent dans l'air, empreints d'une légèreté feinte. Je lui adresse un sourire taquin en me rapprochant de lui, prête à suivre le fil de cette aventure nocturne. — Tu te soucies de moi finalement. Je le regarde alors que j'ignore ce qu'il me prépare, mais la je le suivrais n'importe où.

Se déplace enfin, la silhouette de la brune. Toujours à moitié dévêtue. Gouttelettes sur le ponton. Les pieds humides, laissent derrière eux un bruit etouffé. “J’te laisse le choix.” Lancé avec désinvolture, les mots cinglent l’air. Le regard délaisse l’ombre de la jeune femme pour s’enfoncer dans les méandres du bateau. Discrètement, il se faufile. Cherche le boitier qui détient la clé. Boitier à code dont il connait les numéros. Comme quoi, devoir parler avec la vieille avait du bon. Trouve dans l’obscure. Les boutons. Rapidement, les doigts s’abattent. Tapent la solution pour obtenir le pass. “Fais pas d’bruit.” Insérer dans la serrure, il en ouvre l’accès. S’immisce dans la cabine. Rayons lunaires qui s’infiltre, lui donnent l’occasion de se repérer. Vers un placard, il s’oriente. Ouvre les portes pour fouiller l’intérieur. Trouver ce qui l’intéresse. De quoi bouffer. Le paquet de gâteau tiré, il fait marche arrière pour s’avachir sur le canapé. Il l’a fait marcher Pax. Se moque ouvertement d’elle. Passe sur sa silhouette, les saphirs.

@Paxton Gardner Alors que je m'approche de lui, je sens une vague de frustration monter en moi. Son attitude nonchalante, son arrogance à s'introduire dans la cabine et son rire moqueur résonnent dans mon esprit. Je réalise soudain qu'il se moque ouvertement de moi, se délectant probablement de ma réaction face à ses actes. Une bouffée d'irritation m'envahit alors que je le fixe, mes yeux brillant d'une lueur de détermination. Je refuse de lui laisser le plaisir de me voir ébranlée par ses provocations. Je veux lui montrer que je ne suis pas dupe, que je ne suis pas une proie facile à tourner en dérision. Avec un calme apparent, mais un feu brûlant dans le regard, je m'adresse à lui d'une voix ferme et tranchante : — Tu me fais perdre mon temps, je m'attendais à un mec avec pas à un bouffeur de gâteaux. Vêtements que je me précipite d'enfiler, mais évidemment je galère sous la colère

Rageuse gamine. Renfoncé dans le sofa aux tons crèmes, il détonne. Marque la différence. Et face à lui, elle brule la brune. Crache à sa gueule son agacement. Feu brûlant. Les prunelles braquées sur sa personne, tandis qu’elle se rhabille. Il ne dit rien. Pas tout de suite. Il la laisse refermer son pantalon, avant d’agir. « J’ai jamais prétendu en avoir. » Il ironise. Continue de se moquer, tandis qu’il relâche le paquet de gâteaux. Du canapé, il se relève. Vient se poster près d’elle. Eaux paisibles. Le clapotis continuent de s’exprimer. Pénètre la cabine à l’odeur étouffante. « C’est toi qui a voulu l’perdre. » Le visage assombrie par la pénombre, il l’affronte. Brille la malice.

@Paxton Gardner Son ton ironique résonne dans l'étroitesse de la cabine, provoquant une bouffée de colère en moi. Je sens la tension monter alors qu'il se rapproche, défiant de sa présence la quiétude qui régnait jusque-là.Je le fixe droit dans les yeux, refusant de lui montrer qu'il m'atteint. Mes poings se serrent instinctivement, mais je garde mon calme en surface, déterminée à ne pas lui accorder la satisfaction de me voir perdre mon sang-froid. — Tu n'as pas besoin de prétendre, c'est évident que tu n'en as pas, répliquai-je d'un ton cinglant, mes mots chargés de mépris. Je refuse de lui accorder le moindre crédit, même si chaque fibre de mon être hurle de frustration face à son arrogance.Son accusation me heurte de plein fouet, me laissant sans voix un bref instant. — C'est toi qui es venu ici en pensant pouvoir te moquer de moi et de ce lieu, comme si tu étais au-dessus de tout. Ma voix est teintée d'indignation alors que je lui fais face, mes yeux lançant des éclairs dans l'obscurité de la cabine. J'ai juste envie de disparaître.