i don't know my destination yet - with koh larsson
tw ; aucun triggers mentionnés
plage, l'endroit où elle aime jouer, terrain de jeu préféré et tu la comprends, y a pas mieux pour s'amuser. à new york y avait pas ça, alors plutôt contente de voir que ta fille évolue dans un environnement que tu n'as connu que plus tard. la mer te passionne depuis un bout d'temps, juste le fait de se retirer pour revenir encore plus forte t'inspire tellement. le sourire inscrit à ton visage quand tu la regardes s'amuser, pantalon remonté jusqu'à mi-mollet alors qu'elle patauge, riant aux éclats quand les petites vagues l'éclaboussent. jamais très loin, tu surveilles, encore petite, faudrait pas qu'elle se mette en danger.
l'heure du goûter sonne et ça suffit à la calmer, s'asseoir sur la grande serviette posée sur le sable avec toi, elle parle ne s'arrête pas et tu l'écoutes avec la plus grande des attentions. ta gamine comme primo oxygène de ta vie. celle grâce à qui, malgré toutes les galères, tu te relèves à chaque fois. dieu sait que t'es devenue pro en la matière, pas forcément une fierté, pourtant.
le goûter est rapidement englouti alors qu'une nouvelle idée entre dans sa petite tête, le but étant de récolter le plus possible de coquillages de taille convenable pour décorer le futur château qui se dressera sur le sable bientôt, selon ses dires. alors elle s'élance vers la grande étendue, tu la quittes pas des yeux. parce que tu t'en voudrais à vie si il lui arrivait quelque chose, d'autant plus sous ta surveillance. jamais tu pourrais t'en remettre, tu le sais déjà bien.
et alors qu'elle court, tu la vois disparaître dans le sable, rapidement tu te redresses, te relèves alors que tu vois que la personne qui se trouvait à proximité va à la rencontre de ta fille, forcément tu t'avances aussi pour aller à leur rencontre. peu importe si personne ne surveille tes affaires, tu préfères ta gamine à tout ce que tu te trimballes.
pendant ce temps eva s'est relevée grâce à l'aide du jeune homme qui l'interpelle.
« – non non » large sourire s'affiche sur son visage alors qu'elle se relève du mieux qu'elle le peut, s'aidant de ses mains pour pousser ses jambes. la voir se redresser d'elle-même te fais rire doucement.
puis alors que tu arrives à leur hauteur, la gamine t'envoie son plus beau sourire.
« – pas mal maman » qu'elle lâche comme pour te rassurer, tu lui rends son sourire, venant embrasser le haut de sa tête alors que tu t'adresses au garçon.
« – merci d'être venue à son secours » que tu lâches doucement, léger sourire accroché à tes joues, puis en posant un peu plus le regard sur celui qui se dresse devant toi, t'as l'impression d'le reconnaître, pourtant t'es pas sûre. tu te lances quand même.
« – koh ? koh larsson ? »

besoin que de peu de temps pour rejoindre ta fille, tu laisses le jeune homme regarder si tout va bien, à sa façon de faire t'imagine qu'il est médecin, ou peut-être encore étudiant, y à harvard pas loin. eva est ce qu'on qualifie de pile électrique, la douleur ne s'éternise pas, puisqu'elle se remet dé déjà à s'agiter.

reconnaissance faite, tu l'interpelles. surpris il redresse la tête, sourire qui vient s'accrocher au coin de tes lèvres alors que tu penches un peu la tête sur le côté, pas sûre qu'il te reconnaisse, pourtant à ses mots le rictus s'étire. un temps nécessaire pour qu'il te reconnaisse alors qu'il vient doucement te serrer dans ses bras.

« – j'ai eu peur que tu ne me reconnaisse pas » que tu lâches, petite rire discret accompagnant tes paroles.

« – eva » que répond ta gamine haute comme trois pommes, yeux persans grand ouvert qui le regarde avec surprise, il vient de prendre maman dans ses bras, pourtant eva elle ne le connaît pas.

« – eva j'te présente koh, c'est un ami de maman, de new york » , sourire en question à l'ami alors que ta gamine le salue un peu plus convenablement.