@Lenny Shipley — Les rayons du soleil s'infiltrent à travers les rideaux entrouverts, dessinant des motifs dorés sur les murs blancs de notre nouveau sanctuaire. Je sens la chaleur apaisante caresser ma peau tandis que mes doigts glissent avec douceur sur la peau de Lenny, comme une mélodie enchanteresse jouée sur les cordes fragiles de nos âmes. Nous sommes plongés dans un silence complice, bercés par le murmure lointain du film qui se déroule sur l'écran devant nous. Mais nos esprits vagabondent loin de cette scène, emportés par les courants invisibles de nos pensées tourmentées. Quatre jours déjà que nous partageons cet espace, ce temps exclusif où nous nous appartenons l'un à l'autre, loin des regards accusateurs et des jalousies étouffantes. Sept jours pour briser les chaînes de nos tourments, pour explorer les méandres de cette relation ambiguë qui ne cesse de prendre de l'ampleur, malgré nos efforts pour la garder à distance. Je m'interroge dans le silence de mon esprit tourmenté, me demandant si tout cela est réel ou simplement une illusion fugace dans le jeu sans fin de la séduction. Lenny, avec son charme ensorcelant et son regard captivant, enchaîne les conquêtes comme autant de trophées, et pourtant, une part de moi se demande s'il ressent la même intensité que moi dans ces moments d'intimité. Étendue sur le lit, je sens son souffle régulier caresser ma peau, une douce mélodie qui se mêle au battement de mon cœur. Dans cette bulle de tendresse et de doute, je me laisse emporter par les nuances infinies de nos émotions entrelacées, dans l'espoir fragile que peut-être, juste peut-être, nous trouverons la clarté dans ce dédale d'ombres et de désirs inassouvis.