t'as aucune idée de ce que tu es venue foutre ici en vérité. Mais Tjana à toujours des idées plus folles les unes que les autres et il t'arrive souvent d'avoir envie de la suivre dans ses délires; te retrouvant littéralement là où personne ne t'attends. La première partie du plan est un peu plus dans ta zone de confort, manger au restaurant en bavant sur les gens du campus, ou en observant les autres clients afin de leur inventer les vies les plus horribles, c'est clairement dans tes cordes. Mais tu n'étais pas vraiment prête à ce qui vous attends en seconde partie d'expédition ; une randonnée en pleine forêt, toi et ton sens de l'orientation médiocre, toi et ta peur des insectes. La blonde qui manque de glisser après à peine quelques pas de fait, tu rigoles légèrement en saisissant son bras pour lui éviter une chute. « l'enfer, vraiment » que tu dis sans trop d'ironie. « on est mal barrée, jte le dis » tu regarde autour de toi, reajuste le chapeau qui te protège du soleil et chasse un insecte qui s'aventure un ou trop près de ton visage du bout de tes doigts.

rire qui s'échappe de ta gorge lorsque la blonde évoque l'enfer, bien loin de tes convictions religieuses, du moins celle de ta mère. Parce que toi t'as jamais cru à toute ces conneries. « on s'y retrouvera poupée. je suis certaine que c'est le sort qui m'attend » ouais toi t'es bien trop espiègle et débridée pour finir au paradis avec les petits anges. L'ascension se fait doucement, prudemment tu avances pas à pas riant de nouveau à l'évocation du mec de tes rêve en haut de la pente. S'il pouvait seulement existé celui là. « jure moi que la prochaine fois, on fait un truc vraiment plus chill » que tu dis en lui lançant un regard dans ton dos, ayant pris le devant de la montée difficile en fin de compte. Heureusement, tu vois la fin du parcours plus rapidement que tu ne le pensais. Essoufflée, tu viens assoir tes fesses dans l'herbe humide : tans pis pour ton short.  « tu me fera vraiment faire n'importe quoi toi » que tu dis en souriant légèrement, heureuse de pouvoir tout de même passé un moment de déconnection avec une amie à l'approche des examens. Le corps qui s'étire doucement alors que le bourdonnement d'un insecte vient résonner à ton oreille , presque certaine qu'il t'a touché. Tu te lève d'un bond, sens ta cheville encore fragile tirer sous le poids de ton corps, pousse un cris strident en te secouant de tout les côtés.  « J'AI UN TRUC DANS LES CHEVEUX. » que tu te met à hurler.