tw : sang, altercation

@Jinx Shipley — Dans le silence assourdissant de la nuit, je rentre, le corps endolori après un combat difficile. Le sang, écarlate dans l'obscurité, macule mes vêtements et mes mains, témoignant de la brutalité de l'affrontement que je viens de livrer. Malgré la douleur lancinante qui pulse à travers chaque fibre de mon être, je ne peux m'empêcher de sourire, une lueur de fierté brillant dans mes yeux fatigués. Dans ma main, serrée avec une détermination féroce, se trouve une liasse de billets froissés, la récompense de mes efforts, le fruit de ma victoire. Chaque billet est un témoignage de ma force, de ma résilience, de ma détermination à survivre dans ce monde impitoyable. Je peux sentir le poids de mes blessures, chaque coup, chaque impact résonnant dans chaque fibre de mon être. Mais malgré la douleur lancinante, je me sens plus vivant que jamais, chaque battement de mon cœur un rappel de ma propre existence, de ma propre force intérieure. Alors que je m'avance dans les ténèbres de la nuit, dans la violence et la brutalité de ce monde, c'est dans le feu de l'action que je trouve ma véritable essence, ma véritable force, mon véritable moi. Et ce soir, plus que jamais, je suis prêt à affronter les ténèbres avec une détermination sans faille. Je ne marche pas droit, plié en deux, mais quand j'entends une personne en difficulté je lâche un soupire et me pointe là, obligé d'intervenir. — Barrez vous de là.

tw : sang, altercation

@Basile Lawson — soirée qui s'éternise. derniers clients qui s'attardent, l'éthanol empoisonne l'esprit. bloque la raison. celle de partir. soupir lâché plusieurs fois sans retenue. les premiers avertissements lâchés. dernières chaises rangées, nettoyées. établissement prêt à fermer. et pourtant, ils demeurent, cul fixé sur ces maudites chaises. les clés qui virevoltent entre les doigts, des promesses lancées s'ils me suivaient dehors. celles de les accompagner pour le reste de leur aventure nocturne. mensonge pourtant bien présent qui raisonne dans ma voix excédée par leurs comportements. les corps enfin à l'air libre. et ils restent. me regardent. bras qui m'agrippe. maudissant mes faibles capacités à pouvoir riposter. — c'est bon maintenant, rentrez chez vous j'implore. tentant tant bien que mal d'échapper à leur emprise. les repousser encore et encore. la fatigue est présente, bloque mes mouvements. impuissante. jusqu'à ce que t'aparraisses. justicier de la nuit. regard intrigué qui t'observe. salement amoché. tu reviens de l'enfer non ? les questions attendront. j'en profite pour fuir. me poster derrière toi. comme si t'allais pouvoir m'aider dans ton état. — on peut prétendre qu'on se connait s'il te plait ? ils me lâcheront pas sinon... je murmure. ma main qui agrippe ta manche. par réflexe.

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@Jinx Shipley — Malgré la fatigue qui m'étreint et les blessures qui me lancinent, une féroce envie de remettre ça m'anime. Chaque combat me galvanise, me rappelle ma propre force, ma propre détermination à affronter les ténèbres. Alors, lorsque je vois ces hommes prêts à agresser cette jeune inconnue, une glace se forme dans mon regard, une détermination froide et implacable.Je décide de jouer le rôle de son mec, de lui venir en aide, de faire face à ces hommes avec la même assurance que dans l'arène. D'un pas décidé, je m'avance vers eux, ma voix dure et tranchante : — Le premier qui touche à un cheveux de ma meuf, je l'envoie à l'hosto. je lance, chaque mot empreint d'une autorité glaciale. Je sens l'adrénaline pulsant dans mes veines, la rage sourde bouillonnant dans mon être. Mais malgré cela, je garde mon calme, mon regard fixé sur ces hommes qui osent menacer une femme sans défense. Mon regard dur et implacable fixé sur les agresseurs, je laisse planer un silence lourd de menace. Mes poings serrés, mes épaules tendues, je me tiens prêt à agir si nécessaire. Sous l'effet de ma présence et de mes paroles chargées d'intention, les agresseurs hésitent un instant, sentant peut-être le poids de la menace dans l'air. Puis, réalisant qu'ils ont affaire à quelqu'un de déterminé et prêt à passer à l'action, ils se décident finalement à prendre la fuite, leurs pas résonnant dans la nuit comme un écho de leur lâcheté.

tw : sang, altercation

@Basile Lawson — tableau déplorable qui se dessine bien trop régulièrement sous mes yeux. toujours les mêmes visages. me faisant regretter de ne pas avoir pris ma bombe lacrymogène. bien utile dans ce genre de contexte. ou reprendre les cours de self-défense délaissés depuis quelques mois. faute de moyen. faute de temps. y'avait toujours une excuse. ton corps qui me sert de rempart, j'peux que pousser un soupir de soulagement. en prenant conscience que t'allais pas me laisser seule. seule avec ces ignorants. fauteurs de trouble qui revenaient presque trop souvent. habituellement j'rentrais avec une collègue. mais elle était clouée dans un lit, rattrapée par le virus hivernal. sourire amusé qui s'échappe de mes lippes quand je t'entends leur assurer que j'suis à toi. ma meuf. des mots qui résonnent étrangement. landon étant la dernière personne à les prononcer. avant qu'il finisse par se détourner. autorité qui fonctionne, ton tranchant qui a eu l'air de les déstabiliser. j'les aperçois faire demi-tour. déguerpir. en espérant ne plus les recroiser de sitôt. — merci... désolée de t'avoir mêlé à ça. si ça continuait, j'avais peur de finir à la une des journaux. voix qui se délie enfin, rompant le silence qui s'était installé depuis la fuite des inconnus. mes orbes intriguées posées sur les tiennes. un corps abîmé. trop souvent usé. en réalité, t'aurais peut-être aimé te battre contre eux ? c'est l'image que tu donnes. — tout va bien ? j'me permets de te demander, outrepassant mes droits d'inconnue.

tw : sang

@Jinx Shipley — La tension retombe lentement dans l'air, laissant place à un calme relatif alors que les agresseurs disparaissent dans la nuit. Mon corps est encore imprégné de l'adrénaline du combat, mes muscles tendus et prêts à réagir à la moindre menace. Malgré cette excitation persistante, une préoccupation plus profonde s'installe en moi, une préoccupation pour le bien-être de mon inconnue. Tout va bien ? lui demande-t-elle, son regard cherchant le mien avec une inquiétude sincère. Sa question me ramène à la réalité, à la nécessité de m'assurer que nous sommes tous les deux sains et saufs. Je lui adresse un sourire rassurant, mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de scruter son visage, cherchant des signes de blessures ou de détresse. Je m'approche légèrement d'elle, posant une main avec précaution sur son épaule. — Oui, tout va bien pour moi, assure-je d'une voix ferme mais douce. — Et toi ? Tu n'as rien ? Mon regard explore son visage, cherchant à déceler la moindre marque de violence ou de douleur. Je peux sentir mon propre rythme cardiaque ralentir peu à peu, mais une urgence persistante m'anime : celle de rentrer chez moi, de me remettre de ces blessures avant qu'elles ne deviennent plus sérieuses. Malgré mon désir ardent de m'assurer que la jeune femme soit en sécurité, une partie de moi ne rêve que de rejoindre mon sanctuaire personnel, où je pourrais soigner mes plaies et me ressourcer.