talk to me. with @Iwan Lockhart
tw -- aucun pour le moment. // date -- 04.04.2024
Les écouteurs sans fil dans les oreilles, c’est avec une certaine fatigue que tu rentres au penthouse. Tu fermes la porte à clé, pose ces dernières sur la petite commode dans l’entée avant de laisser ton sac de sport glisser de ton épaule pour atterrir sur le sol. Tu pénètres dans le grand salon où ton dalmatien se dore la pilule au dehors. Cette vision t’arrache un mince sourire qui se fane lorsque tu enlèves tes écouteurs et les rangent. Tu enlèves ta veste de jean et tu remarques quelques cartons qui s’entasse non loin du couloir qui mène à la chambre de Iwan. « Iwan ? ». L’appelles-tu une première fois mais seule l’écho de bruits de papiers viennent te répondre. Tu réitères une deuxième fois en l’appelant un peu plus fort, lorsqu’il apparait dans l’embrasure de la porte du couloir. « Ah … ». Souffles-tu soulagé, avant de te reprendre pour plus de contenance. « Je viens de terminé le cours à la salle … tu tries des affaires ? ».

- - comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau, et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau

talk to me. with @Iwan Lockhart
tw -- mention agression, anxiété. // date -- 04.04.2024
Iwan n’a jamais été friand de faire de la paperasse. Au contraire, d’habitude il la fui le plus possible mais vue le contexte, tu imagines qu’il tente d’aider votre mère au mieux. Tu l’as aidé hier avec les papiers de l’enterrement et parfois tu peines à croire que cela est réel. Le regard de ton frère est figé sur toi alors qu’il te dit dans un premier temps qu’il cherche des papiers pour la salle … le second est abrupte lorsqu’il te balance la vérité en pleine face. Directement, tu sens comme un rétrécissement qui se forme dans ta gorge. Tu passes nerveusement ta main sur ton visage, fuyant son regard. Tu te souviens des paroles de Laia, te disant qu’elle a fini par tout lui dire. Tu avais confié à Laia que tu t’étais fait agresser mais pas la nature de cette agression. Ton teint d’ordinaire halé se peint d’une certaine pâleur … la voix de ton frère crache la colère, la fureur presque … au lieu de lui répondre tu marches plus profondément dans le couloir pour ne pas avoir cette discussion avec Iwan. Tu ne sais pas comment gérer les choses, tu peines encore à le faire mais tu sais que ton frangin ne va pas lâcher le morceau. Tu essais de gagner du temps pour réfléchir. Réfléchir et faire face mais pour toi c’est dur, trop sans doute. Les larmes sont au bord de tes yeux, prêtent à couler.

- - comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau, et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau

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tw -- mention agression, anxiété. // date -- 04.04.2024
Il ne serre à rien de les retenir, tu n’y parviens pas. Les larmes ruissellent le long de tes joues alors que tu prends la fuite. Faible que tu es, faible que tu es devenue à l’heure actuelle. Tu prends la distance en marchant précipitamment en direction de ta chambre lorsque ton frère crie ton diminutif puis t’attrape par le bras pour interrompre ton élan. Ton coeur tambourine fortement dans ta poitrine, martelant les échos des souvenirs lorsqu’il te demande t’exprimer, qu’il s’impose une culpabilité dont il n’est pas responsable. La tête toujours baissé vers le bas, de ta main libre tu caches tes yeux tout en prenant une inspiration. Tu dois lui expliquer, tu dois apaiser sa colère et surtout lui faire promettre qu’il ne fera rien. Ton souffle est court alors que tu prends une énième inspiration … « s’est arrivé … alors je sortais du studio d’entrainement … il faisait nuit, j’y voyais rien …et s’est arrivé … ». Intonation murmuré, murmure transpirant la souffrance. Tu finis par te retourner pour faire face physiquement à Iwan mais tu prends garde à ne pas croiser son regard. « tu … tu n’y es pour rien, je suis celle qui aurait du faire attention. Je suis celle qui est à blâmer pas toi ! Tu ne peux pas porter la responsabilité alors que tu n’y es pour rien ! Peu de personne sont au courant de ce qui m’est arrivé Iwan et je les entraine avec moi dans ma tourmente ! Promet moi que tu ne feras rien qui joue contre toi ! ». Tu t’emballes crescendo et tu trembles même si tu veux être forte.

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