longe les couloirs sombres. ombre traverse le gymnase vide, résonne que le bruit des pas jusqu’aux vestiaires. esprit troublé, te réclame encore. mauvaise idée. et, pourtant la porte qui se pousse sous la paume. traverse, jusqu’à te retrouver. arrache le sourire malicieux quand je viens me glisser entre toi et le casier. - on t’as déjà dit que t’étais mieux en vrai qu’en photo ?.. semblant d’ironie quand les doigts glissent le long du bras. serpentent entre les tatouages pour venir se plaquer contre ta nuque. force, pour rapprocher ton visage du mien. - t’as bousillé ma tête hier soir.. la tienne était comment, jonah ? venin sur les lèvres. souffle en murmures contre les tiennes.

Appétit féroce mis en veille, temporairement remplacé par un sentiment d'agacement. L'impression qu'on lui demande bien plus que ce pour quoi il a signé. Ou que ce qu'il veut donner. Suite de messages qui suffit pourtant à renverser la tendance, l'interrupteur passant de nouveau du off au on. Le sourire empli de malice qui pointe sur ses lèvres lorsqu'elle se matérialise sous ses yeux. La peau qui frissonne à son contact, les sens qui s'éveillent sous les caresses de ses doigts.  — Peu importe. Bousillé à quel point..? Invitation cachée derrière la question, une lueur de défi dans les yeux.

@Isla El Saher

toi. qui souffle le chaud et le froid. laisse les questions créer le brouhaha dans la tête. intensité qui prend aux tripes. pas prête à l’accepter, pas maintenant. pourtant je suis là, à dévorer tes yeux comme si ce serait la dernière fois. ton parfum trop difficile à oublier. reviens l’odeur de ta peau m’étouffer dans la proximité. - viens fouiller dedans.. laisse retomber le crâne contre le casier dans un bruit de ferraille. garde ton maillot entre les phalanges. tu me fuiras pas ce soir. - réponds moi. t’étais comment hier soir ? tire d’un coup sec, corps qui se heurtent et le casier tremble. résonne dans le vestiaire vide. - à quel point j’étais dans la tienne ?.. joueuse. lèvres qui se frôlent.

Elle est la tentation en personne. Même s'il voulait y résister, il ne le pourrait pas Jonah. Pas quand elle la regarde avec ces yeux là, l'indécence qui reflète dans ses prunelles. Tout chez elle l'incite à céder, même ces foutues questions qu'elle ne cesse de lui balancer, encore et toujours. Surtout ça, à vrai dire. Plus elle l'énerve, plus il a envie de la faire taire à sa façon. Main qui se colle contre le casier le plus proche pour appui lorsqu'elle l'attire à elle. Trop proches, il sent son souffle se mélanger au sien lorsque leurs lèvres se frôlent. Lippe inférieure qu'il vient mordiller du bout des dents avant de faire sa bouche prisonnière de la sienne, langue désireuse qui se fraie un passage pour se lier à sa seconde sans retenue. — Ça te convient comme réponse ? Qu'il échappe après avoir interrompu la danse, courte mais intense.

@Isla El Saher

esprit captif de tes regards lascifs. fermés, les rétines aux allures d’à peu près. laisse incertaine, déstabilise l’assurance pourtant maniée depuis longtemps. jonah. coup de vent ou tempête aux délicieux dégâts. plonge dans ton chaos. sans avoir trouvé comment colmater le mien. perdition actée quand tes canines mordillent la lèvre. inspiration lourde contracte les poumons. paupières se ferment lentement. pulsant tape plus fort, rebondit contre ton torse. éteint la question dans un baiser sulfureux. attrape le bout de ta lèvre avant que tu t’éloignes. aspire la chaire avant de te libérer. - mh.. c’est encore flou je crois..