Les échanges avec Matteo m'avaient perturbée. Quand on a fait l'amour, alors qu'il a tenu longtemps pour ne pas le faire à son travail, c'est la preuve qu'une barrière s'est rompu entre nous. Qu'elle n'existe plus ! Mais à quoi je m'ouvre ? Je ne mérite pas tout ce qu'il me donne, je l'ai fait souffrir et je ne pensais pas qu'il s'ouvrirait à moi. Pas autant. J'ai eu du mal à réfléchir quand je suis sortie de mon bureau, la peau en feu et les pensées qui n'étaient pas capable de penser à autre chose qu'à ... nous ? Je suis encore plus nerveuse quand il est 17h30, j'avais dit que je le ferais sortir de son bureau ! En plus, je dors chez lui ce soir. Je m'approche de son bureau, la porte ouverte, je me tiens dans l'embrasure en le regardant travailler...

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BURNING IN A HOPELESS DREAM, Hold me when you go to sleep, Keep me in the warmth of your love

Je crois que ça fait maintenant plusieurs semaines, que je ne couche plus avec Venus dans mon bureau, jusqu'à aujourd'hui. J'ai craqué, car oui à force de résister on finit par craquer. Je lui ai un peu ouvert mon coeur, à nouveau. Ce soir, Vee dort à la maison, elle a accepté. Nous aurons sûrement une conversation, une réelle conversation. Quand je lève le regard, je la vois à la porte qui me regarde. "C'est l'heure, c'est ça ?", je ris en éteignant mon ordinateur. Je me lève pour la rejoindre, sourire au coin des lèvres. "On y va ? Ma voiture est au parking", bien sûr j'ai envie de l'embrasser, la prendre par la main mais il y a encore du personnel. On finit par quitter l'agence pour nous rendre à la voiture, pour la conduire chez elle afin qu'elle puisse récupérer des affaires.

Je souris en guise de réponse. Je le regarde se préparer avant de le suivre à l'extérieur quand il est prêt. Ce soir, on va en reparler ? De ce qu'il m'a dit. De ce que j'ai avoué, à demi-mot. En temps normal, j'aurais déjà volé un baiser ou deux en arrivant sur le parking, au lieu de ça, je m'assois sur le siège passager en direction de mon logement. -- Je me dépêche. Je monte à l'étage pour prendre quelques affaires et croise Adrian avec la voisine qui le garde. Je l'embrasse avant de rejoindre Matteo. Dans la voiture, je serre mon sac contre mon ventre. -- Je suis prête ! ou presque.

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Je suis un peu nerveux depuis ce midi, je lui ai dit ce que je voulais, mais aussi que j'ai peur. Je sais qu'on va en parler ce soir et pour le coup, le stress monte. Garé en bas de chez elle, je hoche la tête, quand elle quitte la voiture en me disant qu'elle se dépêche. Quelques minutes après, elle est de retour dans la voiture. "C'est parti", je répond en souriant, nous mettant en route jusqu'à ma villa. "Adrian allait bien ?", je lui demande des nouvelles de son fils, le vrai homme de sa vie pour le coup. Arrivés à la maison, je ne tarde pas à ouvrir la porte et la laisse entrer. "Tu as envie de manger un truc en particulier ce soir ?", je demande en déposant son sac dans l'entrée.

@Venus Löfberg

On est bizarres, je le pense au moment que la voiture démarre à nouveau. Je souris bizarrement à Matteo. -- Oui, il est en forme en ce moment ! C'est une bonne période pour Adrian, ça me fait du bien. On arrive chez Matteo et il me propose à manger. Je secoue la tête négativement. -- Ce que tu veux. On peut commander, non ? J'ai peur de faire des bêtises alors que mes pensées sont concentrées sur "autre chose". Je décide d'affronter cette ambiance particulière en prenant la main de Matteo d'une part et sa joue, de l'autre. Lentement, je dépose mes lèvres contre les siennes. Je pouvais plus attendre !

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"Tant mieux, c'est ce qui compte", je répond en hochant la tête. L'ambiance est bizarre dans la voiture, je ne sais pas si Venus stress autant que moi, mais elle est tout aussi silencieuse. A la villa, je lui demande ce qu'elle souhaite manger. On peut cuisiner ou même commander, le chef étant de repos aujourd'hui. "Oui bien sûr, mcdo ?", je lui propose. Venus finit par s'approcher de moi et prendre mon visage entre ses mains. Nos lèvres se touchent à nouveau, je souris avant de tendrement prolonger son baiser tout en la serrant contre moi. Je nous mène au salon, où je m'assoie sur le canapé. "Alors...autant y aller non ?", que la conversation commence, car on a l'air de deux coincés du cul.

@Venus Löfberg

-- C'est parfait. du moment qu'on se prends pas la tête sur ce qu'on allait manger. parce que je voulais foncer sur ce qui était le plus important. je ne voulais plus ressentir ce stress. et peut-être que c'est pire pour lui ? Je n'ose pas poser la question mais je sais qu'il a peur. Il me l'a dit. Ca me fait du bien quand il répond à ce baiser, ça me fait du bien. Même si ça amène à l'inévitable moment. -- Je te suis. je m'assois à côté de lui mais cette fois, je n'ose pas entrer en contact. je l'observe, un peu gênée. Par où commencer? Je ne me sentais pas légitime de dire ce que je ressentais. Pas après avoir fait ce que j'ai fait l'an dernier. Alors que dire ?

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On part sur le fait de commander à manger, mais on verra ça plus tard. Là, il faut évacuer le stress, en passant aux choses sérieuses. Je conduis Venus jusqu'au salon, où nous prenons place. Elle reste silencieuse, je vais donc devoir commencer moi. "Tu sais, ce que je t'ai dit tout à l'heure, c'est la vérité". J'ai toujours eu des sentiments pour elle, ils ont juste été caché par la haine que j'ai pu ressentir, puis la peur. Aujourd'hui, je me lance à nouveau. Je lui ouvre mon coeur, encore une fois. "Et toi ? Enfin, tu vois....", j'ajoute en grimaçant, tournant mon visage pour lui faire face.

@Venus Löfberg

Matteo brise le silence. Il confirme ce qu'il a écrit. Il a des sentiments pour moi, qui n'ont pas faibli malgré le temps et tout ce qui a bien pu se passer. Ce qui me touche davantage, six mois à m'attendre, on pourrait dire ? C'est une belle preuve et ça ne renforce que ce que j'ai pu ressentir en retour. Ce serait mentir de dire que Matteo ne me plait pas. Même quand j'ai fait cette erreur, je me suis accrochée à Matteo. Et ces derniers temps, je me rends compte que je me suis toujours sentie bien avec lui. La raison est évidente. -- Tu me plais aussi, Matteo. Et pour tout avouer, depuis quelques temps, je ne vois que toi déjà. Je me sens rougir et quitter son regard. c'est réel, je n'ai pas cherché à faire de nouvelles rencontres. j'en ai eu depuis ma rupture mais ces dernières semaines, il n'y a que Matteo.

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Autant tout balancer, non ? Qu’ai-je à perdre de plus de toute façon ?. Je confirme donc mes dires par sms, à Venus, qu’elle sache que ce n’était pas des paroles en l’air. Je ne sais pas ce qu’il en est de son côté. Enfin si, être nous c’est sexuel mais je ressens qu’il n’y a pas que ça. De mon côté, mes sentiments ne se sont jamais éteints pour elle. Vénus prend la parole à son tour, j’ai le cœur qui bat rapidement. "C’est vrai ?", je lui demande un sourire aux lèvres. "Il n’y a que toi…", j’ajoute en attrapant son visage entre mes mains, pour l’embrasser. J’ai fait des rencontres, amis qui n’ont abouti à rien. J’avais Venus en tête et rien qu’elle.

@Venus Löfberg