❝ Je pense y mettre beaucoup de volonté, mais je suis obligé de craquer un peu. Merci pour ce joli cadeau. Au contraire, tu penses que tu y mets beaucoup de volonté pour lui résister. Si véritablement tu lâches prises, vous serez partis tous les deux rapidement dans ta chambre ou vous auriez eu cette attitude devant tout le monde, au lieu de vous cacher. Voilà à quoi vous êtes réduits, vous cacher dans l’ombre pour pouvoir à moitié vous abandonner l’un à l’autre. Forcément que tu es sur la retenue, désireux de protéger certaines personnes dont Mila. ❝ Comment te résister aussi ? Front que tu viens embrasser, tu ne peux nier que Maze a beaucoup d’emprise sur toi. Et c’est agréable. Hm, finalement ce cadeau qu’elle avait prévu ne semble pas très agréable. Sourcils que tu viens froncer, tu te demandes ce que ça peut bien être. ❝ Dis moi, je veux comprendre.

— Un peu. Que je susurrais doucement. Parce que même si actuellement sur ce balcon, coupé des autres, nous étions dans notre bulle, il était impensable pour toi, comme pour moi de blesser volontairement des personnes qui nous étaient chères. Notre lien déplaisait à plus d’une personne, pourtant cela ne nous empêchait pas de jouir du bien-être qu’il nous apportait. — Quelques baisers à l’abri des regards, ça me convient. Même si je te désirais, j’appréciais tout autant nos moments tendres ou platoniques. Je redressais finalement la tête pour te regarder et je faisais une petite moue. — Mais si je te le dis, aucun des deux ne sera une surprise pour plus tard. Mais.. Je me replaçais pour me redresser un peu. — Le premier, c’était un cadre, pour pouvoir encadrer ton futur diplôme, une manière pour moi de te soutenir et te prouver à quel point je crois en toi. Je baissais doucement mon regard et dans un ton légèrement plus bas, j’ajoutais : — Le deuxième, les mots que j’écrivais sur un carnet, quand je mourrais d’envie de te contacter.

Difficile de totalement être de marbre, ne pas craquer un temps soit peu. Non, c’est impossible, alors vous restez discret et dans le respect. Quoi que ce n’est pas certain que tout le monde soit d’accord avec cette notion de respect que vous employez lorsque vous vous embrassez. ❝ T’embrasses divinement bien, c’est presque mission impossible de te résister. Tu n’as pas tenté de le faire quand on y réfléchit. Quoi que il n’y a pas vraiment de volonté de résister à quoi que ce soit entre vous. Elle craque, te dévoilant ces cadeaux qu’elle n’a pas emmenés avec elle. Et tu trouves ça touchant toutes petites attentions et en même temps tu flippes un peu de voir ces fameux mots qu’elle a écrit lorsque vous étiez en froid. ❝ On dirait que t’as encore plus hâte que moi que je sois diplômé. Il va devoir prendre la poussière pendant encore un an. Petit sourire ça fait toujours plaisir de voir qu’on croit en toi. ❝ Et le second, même si c’était à une période très critique, je suis certain que c’est des mots assez plaisants avec ok peut-être au milieu quelques petites insultes. dis-tu en rigolant. ❝ Merci en tout cas. Visage que tu prends entre l’une de tes mains, tu viens embrasser délicatement ses lèvres.

Je souriais à tes mots, dans tes bras, contre toi, me délectant de ton odeur. — S’il n'y avait que ça qu’on faisait divinement bien, tout serait plus simple. Mais tout était trop parfait, si on oubliait l’erreur qui nous avait séparée. L’unique source de nos problèmes était là et c’est ce qui nous avait poussées à ne plus être un nous, mais deux personnes diamétralement opposées, mais indéniablement attirées. — Hâte que tu ai moins de temps non, mais hâte de te voir t’épanouir dans ton domaine, j’y avais glissé une citation inspirante pour te motiver et derrière des petites photos de moi, une drôle pour te changer les idées, une que t’as prise de moi pour te faire sourire et une plus sexy pour t’exciter. Que j’avouais amusée. — J’ai regardé les prix des robes de magistrat, mais c'était trop cher. Je riais, parce que même si j’étais loin de rouler sur l’or, l’intention était quand même là. — Je m’insulte plus moi que toi si tu veux tout savoir, tu les voudras un jour ? Et je me laissais porter, le cœur qui réagissait à la tendresse de tes gestes, à la douceur de ton baiser. Je glissais ma main contre ta nuque, pressant davantage mes lèvres contre les tiennes. Rien, ni personne ne pourrait jamais nous retirer ça.

Je souriais à tes mots, dans tes bras, contre toi, me délectant de ton odeur. [color=#993366]— ❝ Tu es en train de te plaindre ou je me fais des idées ? dis-tu en ricanant. Pourtant elle a tout à fait raison. Vous n’êtes plus ensemble et vous abandonnez à d’anciennes pratiques qui étaient totalement justifiées à l’époque, ne l’est plus actuellement. Enfin, tu comprends un peu mieux pourquoi elle ne t’a jamais fait de leçon sur cette relation particulière que tu peux entretenir avec Mila, puisqu’elle même n’est pas des relations les plus platoniques avec son meilleur ami. Rire qui s’échappe d’entre tes pulpeuses, tu viens l’embrasser. ❝ Je préfère de très loin l’idée des photos qui sont plus personnelles. Hâte de voir ça. Et tu sais que l’idée ne sera reprise par personne d’autre. Sourcils que tu viens froncer, tu n’es pas certain de comprendre pourquoi elle s’inflige ça. ❝ Pourquoi tu t’insultes ? Ouais je veux bien. Enfin qu’importe, tu préfères ce baiser qui est beaucoup plus intense et agréable.