il est déjà tard, j’aurais très bien pu attendre le lendemain pour passer au garage mais c’bien connu que sohan samaras n’est pas patient. sohan n’attend pas et fais comme bon lui semble. ─ c'quand même fermé pour moi ? que je dis en enlevant mon casque, sourire aux lèvres. elle vient juste de changer l’écriteau de la porte. il n’y a plus personne et mon arrivée tardive est délibéré. ─ c’était comment ta journée ? interrogation habituelle. parce que ça m’intéresse toujours de savoir. j’lui ouvre mes bras pour l’étreindre un instant. l’envie de chercher le contact constamment avec elle.

La journée était passé à une vitesse folle. Il n'y avait plus personne depuis une dizaine de minute quand je me levais pour tourner la pancarte. Un grand sourire dessinait mes lèvres quand je t'apercevais derrière la porte vitrée, retirant don casque. A couper le souffle. - T'as un passe droit. Je te souriais, puis m'approchais pour me lover dans tes bras. - Routinière, tu viens y apporter un peu de fraicheur. Et toi ? Je reculais un peu, pour me poser contre le mur. - T'es là pour le contrôle de la moto, ou juste pour mes beaux yeux ?

─ t'aurais jamais dû me dire ça, j'vais en abuser. c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, au contraire. parce que ce passe droit comme elle dit, j'vais en user tout le temps, à toutes les sauces. c'est un cadeau pour moi, moins pour elle mais c'trop tard, l'erreur a été commise que de m'en faire part. ─ comme d'hab. rien de spécial à lui raconter non plus mais une chose est sûre, c'est que j'attendais ce moment de la voir. les choses sont toujours simples et plaisantes en sa compagnie. ─ tu veux la vérité ou que j'mente ? elle m'connaît suffisamment pour savoir que quoi qu'elle réponde, j'serais honnête. ─ j'ai pas tout les outils dont j'ai besoin et t'es là donc ça fait une pierre deux coups. je m'avance vers les rangements sans gêne, prêt à en prendre quelques uns avant de reposer mon attention sur elle. ─ ma moto et une jolie fille en prime. que demander de plus ?

Je souriais à tes mots. Comme toujours, tu saisissais les perches à ton avantage. Je te jetais un regard complice en voyant tes lèvres se retrousser. Ton sourire. Une fois à l’intérieur, l’écriteau fermé d’afficher pour les autres, tu avais toute mon attention. — La vérité, toujours. Et c’était bien l’une de tes qualités, premières, la franchise. Je te suivais du regard, riant à tes mots, quand tu te servais dans la bannette de Milan. Faites, qu’il n’y a aucune camera. — Je vais devoir faire ta cheerleader pendant que tu trafiques, je ne sais quoi sur ton engin ? Je m’approchais pour te regarder attraper ce qui t’intéressait. — Si je me fais virer avec tes conneries, t’as intérêt à m’entretenir. Enroulant mon bras autour du tien, je riais avant d’ajouter : — Je peux t’aider, tu crois ?