les yeux qui roulent accompagnés d'un haussement de sourcils. s'il se sent bien avec ses agissements, c'est son problème. tu ne veux plus t'éterniser sur ça et de toute façon, cela ne changera rien aux actes passés. — explique moi comment t'aurais justifié ta présence devant ma porte, ça m'intéresse. le regard interrogatif, tu pèses tes mots, impatiente de savoir dans quel mensonge il aurait été capable de se fourrer. — peur de toi? dis-tu en lâchant un léger rire par la même occasion. tu te redressais pour sortir du fond du fauteuil dans lequel tu t'étais confortablement installée. tu te levais, contournant la table basse qui trônait entre vous pour finir ton chemin à son côté. — j'ai pas peur de m'brûler les ailes. affirmais-tu avec beaucoup de conviction. sûre de toi, tu prenais sa cigarette des mains pour venir la glisser entre tes lèvres et excécuter ce qu'il venait de te demander. — et toi, t'as peur de moi? chuchotais-tu alors que tes yeux perçait son regard pour sonder par avance sa réponse.

— j'aurais presque aimé voir ce spectacle. justifier que j'te cours après alors que t'es devant chez moi.. pas convaincue qu'elle aurait gobé ça..! le vice dans ses paroles vient titiller ton répondant. l'avoir en face de toi vient littéralement faire tomber tout la colère que tu avais contre lui. après tout, est-ce bien nécessaire de cultiver cette rage alors que tu n'as plus envie de ressasser un évènement particulièrement traumatique auquel il est lié? pas vraiment. tu préfères passer outre. faire table rase et t'approches d'un peu trop près de lui. jeu dangereux dans lequel tu t'engouffres si rapidement.