Un peu plus de deux semaines que c'est officiellement fini avec Ange et pourtant, votre dernier baiser remonte à bien plus loin. Est-ce pour cela que t'arrives à relativiser un peu même ? Non pas réellement parce que tout ce qui le concerne t'atteint encore... T'as encore du mal à resté chez toi, tu penses même à déménager pour ne plus rester dans cet appartement où vous avez passez de nombreuse heures, mais t'as pas les finances pour entreprendre un truc du genre alors le plus simple pour l'instant, c'est de rester le plus longtemps possible hors de chez toi... Ta chambre à la Adams n'a jamais été aussi rentable que depuis le début du mois, tu laisses Sheng un peu moins en paix mais au moins, t'es pas tout seul et au final, ça te fait du bien... Sauf que là, avec ce qui est arrivé ce week-end, t'as encore encaissé les histoires du Murray. Un accident, t'as fait un saut à l'hosto juste pour le voir de loin, mais t'es pas rentré dans sa chambre. A quoi bon de toute façon, tu sais que Oliver veille sur lui et clairement, c'est suffisant. Toi, tu dois juste sortir de sa vie pour de bon, c'est le mieux pour lui, mais surtout pour toi. Il t'a fait trop de mal en trop peu de temps... Depuis décembre, il te fout mal et avant son départ de Boston, t'y songeait déjà... Et finalement la goutte qui avait fait déborder le vase de ton agacement était arrivée alors même qu'il n'avait pas encore posé pied à l'aéroport de Boston... Histoire qui ne pouvait pas finir bien, tu le savais depuis le début et tu t'y étais pourtant risqué comme un idiot. Le coeur à ses raisons que la raison ignore et là, t'aurais aimé que ta raison ai le dessus dès le début... Faire a+b est pourtant pas si difficile pour toi... Mais non t'avais joué au con...

Aujourd'hui, pour te vider l'esprit et ne pas resté enfermé alors que le temps semble un peu plus clément, t'as quand même enfilé une écharpe et tes mitaines, t'as décidé de prendre ton carnet à croquis et ton nécessaire à dessin pour aller te poser sur le bord du terrain de foot, deuxième rangée de banc sur l'estrade, les pieds posés sur celle de devant pour te donner un bon appui alors que t'ouvre ton carnet pour le poser sur tes cuisses, observant les sportifs en action pour te décider sur lequel te baser pour ton crayonné. T'observe les pompom girls sur le bord du terrain, mais elles ne t'inspirent pas réellement, tu laisses ton regard trainé un peu plus loin, sur les joueurs de foot, plus casse gueule à dessiné car plus de mouvements et moins de répétition d'action quand ils ne feront plus l'échauffement, mais pour l'heure tu peux bien tenté de commencer quelque chose. Tu finis par te décider sur l'un deux et te concentrer uniquement sur lui, tu finis par te concentrer uniquement sur la feuille et ton coup de crayon pour déjà réaliser la position du corps, celle d'un gars entrain de dribbler, tu peaufineras après le faciès.

@Apollon D. Featherington

C'est le retour à la réalité après ce week-end passé à Québec en compagnie de Maxyne. T'as apprécié l'expérience de glace, dormir dans un hôtel aux allures princier, mais totalement givré. Des sculptures de glace impressionnantes, des restaurants hors du communs et excellents, ouais t'as pas à te plaindre. Treize heure tape et te voilà sur ton terrain. Ce stade il t'appartient, tu en es maître. C'est ici que tout tes adversaires courbe l'échine devant ta grandeur et ton talent. Tes coéquipiers semblent être en forme et ton coach Impatient de pouvoir entamer cet entraînement. Comme toujours, y'a des gens dans les estrades, des groupies, des filles désespérées surtout et quelques mecs qui n'ont pas d'autre endroit où aller pour trouver la paix. Pour ta part, t'en a strictement rien à foutre de l'auditoire et encore moins des cheers qui s'exercent juste à côté. Tu t'échauffes en silence tout en observant les reste de l'équipe pour t'assurer que chaque membre donne son 100%. Les étirements complétés, tu prends le gardien de but à part histoire de l'aider à mettre l'accent sur ses faiblesses. Tu le connais par coeur pour avoir visionné des vidéos en boucle. Il s'installe dos aux gradins, toi devant. Tu testes ses limites, le pousse à fond sans relâche. La force de tes coups s'intensifient si bien que dans le dernier botté, tu mets un peu trop de volonté. Le ballon file en flèche, comme une étoile filante. Il passe au-dessus du gardien qui n'a pas su l'intercepté pour venir percuté un blondinet de plein sur la tronche. T'as pu décelé le bruit de l'impact d'où tu te trouvais sur le terrain, signe qu'il ne s'en sortira pas indemne. Écoeuré, tu pousses un long soupir et te met à courir en direction des estrades. Tu enjambes le mur de garde avec une aisance déconcertante avant de gravir les marches deux à deux au pas de course. "Hey. Ça va ? " Tu restes planté là, à côté, mains en appuis sur les hanches. "Besoin d'un coup de main pour aller à l'infirmerie ? " Pas que tu en aies envie, mais s'il a la tronche en compote c'est un peu à cause de toi.

Le ballon, tu ne le vois que trop tard et ce même si des personnes pas loin de tête on laissé entendre un attention. Tu pensais pas être dans la ligne de mir de quelqu'un, tu pensais être en zone safe en te plaçant pas près des goals, mais au final, t'aurais peut-être dû te planquer derrière les filets, t'aurais peut-être été protégé de ce shoot. Tu sais pas ou a fini le ballon, tout comme tu ne sais pas ou a fini ton carnet avec lequel t'as tenté de te protégé en vain. Le choc est arrivé, soudain, violent. Pour peu, si t'étais dans un dessin animé, t'aurais des oiseaux qui tournerait autour de ta tête. Après ce qui te semble quelque seconde, tu portes doucement ta main à ton front, rougit par le coup. Au moins, c'est pas le nez, au moins t'es pas entrain de pisser le sang. T'as déjà un gars penché sur toi, tu sais pas quand il est arrivé, ni comment. Il te parle alors, te questionne sur ton état. "Je..." Commences tu en cherchant à te redresse alors que t'as l'impression que tout tangue autour de toi. Il t'a pas loupé ce type. "Oui," Pas pour le ça va, mais pour l'aide pour le petit tout à l'infirmerie. Tu fermes les yeux un instant, cherchant à faire disparaître cette sensation tout en bougeant un peu la tête afin de pouvoir le regarder une fois que t'ouvre à nouveau les yeux, comme si le fait de garder les yeux fermer pour relever la tête allait aidé à faire passer ta sensation de vertige. T'es iris pâle posé sur lui, tu paies pas de mince à cet instant, surtout avec la marque sur le front de son attaque surnoise.

Ce sont les risques du métier, choisir une estrade pour bouquiner ou dessiner, il faut s’attendre à tout, même à se bouffer un ballon sur la gueule. T’es un peu agacé par la situation, énervé contre ce type qui à choisi le stade pour venir se poser tranquillement, contre le gardien qui n’a pas attrapé la passe et un peu après toi, pour la force de ton coup. Tu sautes le mur comme si t’étais superman, tu le rejoins en vitesse pour t’assurer que ça va bien tout de même. Il a l’air sonné de toute évidence, mais dans sa malchance, il s’en est plutôt bien sorti. Il bafouille, tu hausse un sourcil. Oui, non ? Peut-être, va savoir ? ‘’ Je t’accompagne, allez. ‘’ Tu ramasses ses effets au sol, sans porter attention au portrait. L’équipement rassemblé, tu te positionnes dos à lui. ‘’ Grimpe. ‘’ Ça ira plus vite comme ça. T’en a vu d’autres avant lui. Tu ne comptes plus le nombre de fois ou tu as dû porter Braden sur ton dos, car il ne sait pas tenir l’alcool lorsqu’il se retrouve face à toi. Tu ne passes pas des heures au gym pour rien, sans en récolter les honneurs, t’es assez fort pour le porter sur la durée, aucun risque. ‘’ Faut que je te tienne la main? ‘’ Tu l’observes par-dessus ton épaule, à la limite de l’impatience. T’es pas le plus empathique des gars, ni le plus attentionné, là t’as qu’une idée en tête, le déposer en vitesse et retourner sur le terrain avec le reste de l’équipe.

Il te faut le temps d'encaisser le coup. Brève absence et sensation de tournis, ce qui n'est pas une bonne chose, commotion légère probablement qui va te poser problème pendant quelque jours juste pour avoir voulu changé d'air un peu, tu vas te retrouvé à devoir rester calme dans ta chambre. L'homme qui t'a rejoint d'ailleurs, va trop vite pour toi, pour ton esprit sonné par le choc. Main sur le front, tu le regardes et finis par balancer. "Deux secondes." Pour lui faire comprendre que t'es pas bien, que non tu peux pas t'activer comme il le désire. Homme sans compassion qu'il peut être. Ok il a en premier lieu demandé comment tu allais, mais maintenant, il va trop vite pour toi, enfin, même déjà avant. T'essaie même pas de le suivre du regard, sinon, ta sensation de tournis risque de réellement s'aggraver. Il ramasse tes affaires sans plus de délicatesse, te demandant de monter sur son dos. "Je peux marcher." Crois-tu faisant preuve d'une certaine fierté pour ne pas être porté de la sorte, pourtant, quand tu tentes de te lever du banc, très vite ton fessier retrouver celui-ci. Ta tête refusant de trouver un quelconque équilibre. "Ok." Tu capitules, parce que t'as pas le choix et que clairement tu peux pas rester là dans cet état, au moins à l'infirmerie, tu pourras t'allonger pour laisser le temps de calmer un peu le tout. C'est ainsi que tu te retrouves sur son dos et il te balance une nouvelle réplique à la con. Tu ne réponds pas, te contentant de resserrer un peu plus tes bras autour de son cou pour trouver une meilleur stabilité, pour ne pas avoir l'impression de tomber à chaque pas qu'il fait.

La compassion ne fait pas partie de tes qualités premières, encore moins lorsqu’il s’agit d’un inconnu. Il devrait déjà s’estimer chanceux que tu sois là, dans l'estrade, à lui demander si ça va plutôt que sur le terrain à te foutre de son état, chose que tu aurais dû faire. Parce que ouais, tu t’en fous. Si lui il est sonné, toi tu as un entraînement à reprendre et visiblement ça ne semble pas trop le déranger. Tu ramasses donc ses effets histoire d’abréger le truc et tu te tournes dos à lui, prêt à le porter jusqu’à l’infirmerie. Le blond prétend être capable de le faire en marchant, mais de toute évidence ce n’est pas le cas et sa perte d’équilibre le confirme. Face à l’évidence, il finit par abdiquer et c’est avec un peu de difficulté qu’il grimpe. Un peu comme un mec complètement déchiré. Un fois la prise sécuritaire, tu forces de sorte à le relever un peu, laissant ensuite tes bras venir s’enrouler dans le creux de ses genoux. Tu avances avec assurance, demeurant à l’affût de la moindre chute de sa part ou perte de conscience. Tu fixes droit devant, déterminé à le mener à bon port pour mieux gagner le terrain. Une fois arrivé dans le local réservé à l’infirmière, tu le déposes doucement sur le lit. La pièce est complètement vide, aucune âme qui vive. Tu regardes autour, puis attrape une serviette que tu fous sous l’eau froide avant de lui tendre. ‘’ Ça va aller ? ‘’

Sur son dos, tu fermes les yeux en espérant que ça fera un peu passer ta sensation de vertige, mais pas vraiment, tu laisses entendre un gémissement contre son cou alors qu'il continue d'avancer pour te mener à bon bord afin de pouvoir être examiner par un ou une infirmière. Il te pose d'ailleurs sur un lit assez rapidement, comme quoi avoir une infirmerie dans le complexe sportif est loin d'un mauvais choix. Assied sur le lit, tu relâches ta prise sur lui pour lui permettre de se dégager et ainsi retrouver la liberté de ses mouvements. Toi machinalement, tu te penches en avant, les coudes sur tes cuisses. Tu devrais plutôt t'allonger sur le lit, mais t'es pas serein à l'idée de te laisser basculer en arrière ou sur le côté. Tu préfères donc te prendre la tête entre les mains, cherchant à faire passer le mal être que tu ressens alors même que la douleur cutanée te semble loin. Il te questionne alors à nouveau, après t'avoir apporté un linge humide pour ton front, tu t'en saisis doucement pour le porter à ta tête doucement. Le froid te fait un peu du bien, mais la sensation humide te dérange alors très vite le linge fini sur le lit à côté de toi. "Ouais, après si t'es si inquiet que ça, tu peux aussi me faire un bisous magique hein." T'aimes pas qu'on s'apitoye sur ton sort alors t'as prit l'habitude de toujours lâcher des conneries quand ça va pas des mieux pour que les autres ne se fassent pas trop de soucis pour toi. Tu peux être brisé que tu ne le montreras pas, suffit de voir avec toute les merdes que t'as encaissé depuis décembre. Ange y est pas allez en douceur avec toi pour te briser et pourtant tu te tiens encore debout. Tu relèves finalement la tête en douceur pour regarder à nouveau le footballeur sans te provoquer de nouvelle sensation de vertige afin de pouvoir lui montrer que ouais tu vas bien.

Quel bordel. Le tatoué souffre très certainement d’une commotion et le comble, il n’y a personne dans l’infirmerie. Tu prends donc les choses en main, loin d’être médecin ou quoi que ce soit dans le genre. Après l’avoir déposé sur le lit vacant, tu passes récupérer un torchon propre que tu passes sous l’eau froide. Une fois le linge rendu, tu lui demandes simplement pourquoi il ne veut pas s’allonger… ça te paraît logique. Fixer le plafond le temps de voir les étoiles se dissiper, disparaître complètement. Lorsqu’il demande un bisou magique, tu fronces les sourcils l’air perplexe. ‘’ T’es sonné mec. ‘’ Tu peux l’excuser pour le coup. Divaguer est sans doute normal dans ce genre de situation. Remarquant le bout de tissu humide sur le matelas, tu t’empresses de le récupérer pour venir le positionner sur son front. ‘’ Garde-le. Même si c’est inconfortable. ‘’ Tu t’arrêtes un instant pour regarder l’ampleur des dégâts et te lève ensuite le temps d’aller chercher de l’alcool, des tampons et un diachylon. Ça risque de casser son sex-appeal, mais dans son cas ça semble nécessaire. Avant toute chose, tu te laves les mains convenablement et revient vers lui, prêt à désinfecter la plaie. Petite quantité d’alcool sur le coussinet, tu viens éponger les rougeurs sans trop appuyer, soufflant sur la blessure pour faire sécher le produit le plus rapidement possible. '' Ça doit brûler, non? '' Si ça peut lui permettre de penser à autre chose qu'au tournis l'espace d'un instant, why not.

Il prend ta plaisanterie au sérieux ou du moins en partie te laissant entendre un e constation qui t'arache un petit rire malgré toi. "La faute à qui?" Ne peux tu pas t'empêcher delui souffler avec légèreté. Tu lui en veux aucunement, tu ne lui en tiendra pas rigueur parce qu'au moins la ton esprit est pas entrain de refaire tous plein d'hypothèses sur ta relation déchue avant Ange. Non, trop de tourni, trop se sensation pour penser à autre chose que l'instant présent, qu'à ce qu'il se passe maintenant.

Tu sursaute un peu quand il te replace le tissus humide sur le front, t'en grimace légèrement mais c'est pas le pire à venir... Il s'écarte de toi pour revenir après quelque instant... te torturer. "J'ai demandé un bisous magique, pas une séance de torture." Souffles tu alors que le froid de l'eau à laissé maintenant place au piquant du désinfectant dont il te badigeonne le front en douceur et en soufflant également dessus, comme pour tenter d'atténuer le tout.Tu fermes les yeux, non pas à cause de la douleur mais de son souffle trop proche. T'en viens à poser tes mains sur ses hanches afin de juste sentir si il s'écarte de toi afin de pouvoir rouvrir les yeux à ce moment là. "Merci en fait." Lances tu pour quand même le remercier de s'occuper de ton cas agissant maintenant avec un peu plus de délicatesse qu'au début quand il a du tembarquwr ici. A croire qu'être loin du terrain le rend moins stressé.

Te voilà devenu infirmier. On est bien loin du terrain et de l’adrénaline liée au sport. À des lieux des coups de sifflets et des courses folles. T’essaie de faire au mieux pour soulager la douleur ou du moins, pour arrêter l'hémorragie. ‘’ Mes baisers sont pire que de la torture. ‘’ Affirmes-tu simplement en prenant place en face à lui pour mieux voir ce que tu fais. ‘’ Tu préfères largement l’alcool et les tampons, crois-moi. ‘’ T’es loin d’être affectueux et doux surtout que ce genre d’attention remonte à très loin. Tu faisais ça à tes jeunes sœurs lorsqu’elles se blessaient au combat ou lorsque ton frère et toi étiez trop ancrés dans la compétition pour les laisser gagner. Ses mains sur tes hanches te font légèrement sursauter. Tu l’observes un instant, sourcil arqué. ‘’ De quoi as-tu peur ? ‘’ Il semble mal à l’aise, peut-être qu’il a peur que tu lui sautes dessus ou un truc du genre alors qu’il n’a strictement rien à craindre. ‘’ J’compte pas te prendre sauvagement sur ce lit. ‘’ Humour particulier, dissimulé sous ton sérieux sans faille. Mais bon, si ça peut le rassurer, qu’il laisse ses mains là où elles sont. ‘’ J’imagine que c’est normal, c’est un peu à cause de moi si tu te retrouves ici. ‘’ Une fois le sang épongé et la plaie séchée, tu t’occupes du diachylon. ‘’ Ça va te donner un look de bad boy. ‘’ Ou de petit garçon, les deux options sont possibles. ‘’ Tu vas peut-être ressentir une petite douleur. ‘’ Parce que t’as des gros doigts et que tu ne calcules pas ta force, il est le mieux placé pour le savoir.