(tw) la nuit a été pénible pour moi. une véritable angoisse. je ne m'attendais pas à tomber sur viktor dans un état lamentable. j'ai essayé d'être présent au maximum pour lui mais j'avais aussi d'autres patients à m'occuper, le temps qu'il reçoive les soins nécessaires. qu'il passe les radios pour révéler l'état des dégâts. à peine entré chez nous, j'enlève mon manteau et mes chaussures. je ne prends pas le temps de les ranger correctement, on verra ça à mon réveil. je me traine jusqu'à la cuisine et fais couler de l'eau dans l'évier. je bois quelques gorgées d'eau glacée avant de monter te rejoindre. petit passage par la salle de bain pour enlever les couches de vêtements superflue. je me rapproche du lit et te regarde. tu dors si paisiblement. ne te doutant pas une seule seconde de ce qu'il s'est passé. je m'assois à côté de toi et hésite. qu'est ce que je fais ? je t'en parle ou pas ? de toute façon, tu finiras bien par le savoir, vu l'état pitoyable dans lequel est ton ami. il va avoir des marques. des séquelles. je n'ai pas envie que tu m'en veuilles parce que j'ai voulu protéger un secret qui ne tiendra pas dans la longueur. « bébé ... ? » ma main sur ton épaule. quelques délicates caresses pour te réveiller en douceur. « bébé, réveille toi stp.. » fin sourire quand tu ouvres les yeux. que tu me regarde. « il s'est passé quelque chose cette nuit aux urgences » voix douce et calme, je ne veux pas t'affoler davantage. - @Ava Powell-Jobs

les yeux fermés. paupières lourdes. des mois écoulés avant que tu n'arrives à dormir comme ça, sereine. sentiment de protection par son simple parfum, le sien sur tes draps. vos draps. caméra tournée vers toi, il peut te voir, te surveiller. glauque, peut être. un hacker a l'autre bout du monde qui te regarde, peut être. mais toi, ca te rassures que ton héros puisse te voir. sommeil profond, les pas que tu n'entends pas approcher. caresses qui mettent du temps à te réveiller. un oeil qui s'ouvre et le souffle qui se coupe, les coudes qui redressent ton corps. sursaut total. qu'est ce qu'il y a ????! les billes rouges si se tournent vers lui, respiration qui se reprend. soulagée un instantané c'est lui. juste lui. mais.. qu'est ce qu'il se passe ? que tu lâches en retombant sur l'oreiller, phalanges qui grattent tes yeux. l'autre main qui attrape la sienne. reprendre contact avec sa peau. reprendre ton souffle entièrement de le sentir. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

(tw) j’ignore si je fais bien de te prévenir ou pas. viktor m’a demandé de ne rien te dire, de ne surtout pas t’en parler, mais tu vas le savoir rapidement. vous êtes proches tous les deux. tu vas forcément voir les dégâts tôt ou tard. je n’ai pas envie de garder ce secret pour moi. et dans tous les cas, je ne suis pas obligé de tout te dire. certains détails peuvent rester secrets. je n’ai pas envie de mettre mon couple en péril. tu as le droit de connaître la vérité. alors je te réveille tout doucement. ma main sur toi pour plus de douceur. ce qui ne changera rien à la brutalité de la révélation. tu te redresses rapidement. ton passé explique cette crainte. « shhht, c’est moi ma puce.. » tu t’allonges de nouveau. mes doigts resserrent les tiens. « j’viens de rentrer.. j’ai passé la nuit avec viktor, il a été admis à l’hôpital et … mh … il est mal en point. il a été salement amoché… il va bien mais c’est sa main qui a été le plus touché » j’essaie de garder une voix calme pour ne pas trop t’affoler. te faire peur. - @Ava Powell-Jobs

sortie du rayon des sommeils profonds par sa main qui te caresses gentiment. à voir comment tu te réveilles, c'est à croire que c'est des enfers qu'on t'extirpes. le souffle fort, panique, prise au dépourvu. les yeux qui le voit, lui, le corps qui s'apaise. doigts enroulés dans les siens, chercher son contact. être sûre que ce n'est pas un rêve malsain, un subconscient bizarre. les yeux qui le fixent à nouveau, plus fermes, plus étonnés. quoi ? pupilles qui se resserrent, comme l'effet d'une bombe dans le cerveau. les vapes brumeuses dissipées rapidement. comment ça ? il s'est fait tabasser ? scénarios en multiples fins qui s'empilent. coudes qui se redressent, les doigts qui se resserrent toujours plus dans les siens. hugo.. il est mort ? question en suspens qui laisse trainer toute ton inquiétude sur le visage à peine réveillé. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

ta main serre la mienne. mon pouce caresse la paume de ta main. je te sens perturbée par l’annonce que je viens de te faire. c’est normal. tu cherches à comprendre, à avoir des réponses. malheureusement, je ne pourrais pas toutes te les donner. je ne suis pas certain moi même d’avoir tout compris. je te regarde, le visage fatigué. la mine explosé par la fatigue et le stress qu’il m’a provoqué. « ouais il s’est fait frapper par un ou deux mecs je crois » je connais le nombre plus ou moins mais je minimise. « rassure toi bébé, il n’est pas mort. ton homme s’est bien occupé de lui. il a fait des radios et il a eu les soins adéquats. il va vite se rétablir et tu pourras aller l’engueuler » j’essaie de rire pour détendre un peu l’ambiance devenue pesante. - @Ava Powell-Jobs

sauvé une fois des griffes d'un pogo malmené. raiponce version métal qui est rentrée dans ta vie ou toi dans la sienne. mais tu peux pas être partout toi, le sauver, tout le temps. heroine qui se repose parfois. qu'est ce que tu aurais fait contre 3 gars ? l'idée d'être une witch à tes heures perdues entre deux deux bouts de romarins écrasés te plaît, mais t'es pas hermione granger version dark. pas de baguette magique et pas de pouvoir. pas d'avada kedavra sorti du chapeau. redressée sur t'es coudes, soupire qui transpire t'es lèvres avant de te redresser complètement. assise cette fois. bretelle de la nuisette descendue le long de ton bras. cheveux en pagaille. mais qu'est ce qu'il a fait encore..? parce qu'il n'écoute rien viktor. pire que toi et tes manières dramatiques de trouver des mauvais gars. t'es fatigué, reposes toi.. baiser posé sur le coin de ses lèvres. tu bouillonnes de l'intérieur. tu veux aller le voir. tu paniques. mais l'attitude trop posée pour être vraie. tu veux pas l'inquiéter, hugo aussi. les traits déjà fatigués par sa nuit à travailler a côté de ton inconscient d'ami. je vais aller le voir. pour lui faire des papouilles. le ton sarcastique cette fois. tu vas l'engueuler, v. évidemment. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

baiser réconfortant reçu. soupire qui s’échappe d’entre mes lèvres. « des mecs lui ont cherché embrouille de ce que j’ai compris » que je révèle à demi mot. tu veux des détails mais je ne te les donnerais pas. ce n’est pas à moi de te balancer tout ça. c’est trop énorme. trop lourd. « c’est moi qui ai besoin de papouilles là » je rigole légèrement. la nuit a été plus que pénible. « de toute façon vu la dose de morphine qu’on lui a filé, il doit dormir… tu pourras l’engueuler tout à l’heure. » reste un peu avec moi. je m’allonge à côté de toi. prends ta main et la dépose sur mon visage pour que tu le caresses. - @Ava Powell-Jobs

les options sont larges. les possibilités sont vastes. un ex bizarre qui revient dans sa vie, son père qui débarque sans toquer à la porte, une soirée qui est mal passée.. un nombre de film infini qui se tracent dans tes pensées et tu l'sais, hugo va rien te donner de plus à grignoter. viktor lui a certainement demandé de se taire, tu le connais. le corps prêt à se lever, bretelle remise sur ton épaule, rapidement. tu comptes aller où, comme ça ? aller le voir, maintenant ? tu sais où il est, après tout. que ça va, maintenant. surement mieux qu'il y a deux heures, normalement. l'infirmier qui s'allonge, à tes cotés. billes azurs qui le suivent. perdue un instant dans les pensées. ramenée à la réalité par sa main sur ta peau. phalanges qui trouvent sa joue. un sourire qui déforme tes traits avant que ton corps ne retrouve les draps. sur le côté, tête qui trouve son bras comme oreiller, jambes qui s'entremêlent dans les siennes. merci de me l'avoir dit quand même. pulpes des doigts qui dansent sur son bras, lentement. j'sais très bien qu'il t'a dit de rien dire comme ci ça se verrait pas ou que j'allais pas le deviner. quel génie. visage contre son biceps, les yeux qui remontent vers lui. t'as hésité à me le dire ? tu veux savoir, toi, si il te cachera des choses hugo.-- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

attentions que je cherche avec ta main sur mon visage. dès papouilles comme tu sais si bien me les faire. j’arrive à me détendre quand t’es à mes côtés. j’arrive à lâcher prise. à ne plus penser à cette nuit qui a été particulièrement difficile. fatiguante. éprouvante. « mh  » ton quand même qui veut tout dire. je sais que tu sais. j’ouvre un œil pour te regarder. lache un petit rire. « c’est l’idée ouais.. » et quand tu me demandes si j’ai hésite, j’laisse les épaules. « pas vraiment. je sais que vous tenez l’un à l’autre et que t’allais le voir rapidement … donc en fait je ne me suis pas posé de question. je sais aussi pourquoi il est dans cet état là mais c’est pas à moi de te le dire. j’ai compris vaguement l’histoire, je ne pourrais pas répondre à tes questions si tu en as. » et c’est tellement gros que c’est à lui de tout te dire. « quel soulagement, bébé. j’échangerais ma vie pour rien au monde.. j’ai de la chance de t’avoir » moment plein de gratitude. - @Ava Powell-Jobs

l'oreille contre son bras. chaleur qui réchauffe ton âme. sentiment de plénitude, instantané, mieux que les petites pilules roses. mieux que n'importe quoi sur terre. sensible, tu sens le frétillement de son myocarde à travers sa peau. respiration qui s'harmonie avec les pulsations, berceuse ultime. les doigts qui arrivent dans son coude, peau plus fragile. chatouilles avec la finesse de tes caresses. bout des ongles qui glissent. okay, c'est cool.. j'ai pas envie qu'on ait des secrets. tête qui se redresse légèrement sur ton bras, les jambes qui enlacent les siennes, pieuvre autour de lui. j'veux dire, je te cacherais jamais rien. mes secrets c'est les tiens. les secrets qu'on m'confit c'est les tiens aussi. toi c'est moi. les azurs qui se mélangent pour soutenir tes mots. sincère, sérieuse. ça te tiens à coeur. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.