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BURNING IN A HOPELESS DREAM, Hold me when you go to sleep, Keep me in the warmth of your love

Tu roules des yeux face a son incompréhension. « - Tu aurais dû demander un cerveau. T’es clairement pas l'étoile qui brille le plus. Pas tout de suite mais vers 15h si on est en état. » Ce que tu doutes franchement mais quoi qu’il arrive, tu iras a la salle pour décuver puis ensuite tu verras. Tu n’as pas le temps de lui répondre que vous vous faites bousculer. Tu l’enveloppes davantage contre toi avant de comprendre le mouvement de panique ; police. Soirée non déclarée, faut décamper. « - Retire tes chaussures, on va devoir courir vite. Sinon on va se faire arrêter. » Et vu tout ce que tu as dans le sang, t’as pas envie de finir en dégrisement. Tu salues tes potes, tu glisses ta main dans celle de Sana et tu frayes un chemin le plus loin possible. Tu comprends vite qu’a l’exposer ainsi, elle risque d’être blessé alors tu reviens jouer son armure. Pas questions qu’elle finisse avec des hématomes. « - Reste calme et suis moi. » Vous parvenez à rejoindre les escaliers, et les descendre. Fenêtre du premier offrant une sortie plus rapide. Tu l’ouvres et regardes en bas. Pas bien haut et de l’herbe pour réceptionner. Sans réfléchir, tu sautes, reprends ton souffle. « - Viens, je te rattrape ! »

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Elle n’a pas tergiversé. T’es impressionné, faut l’avouer. Moment de flottement a la réception. Mais bien vite, il faut courir. Ca te rend euphorique ce genre de situation. T’as le cœur qui va exploser. Course folle jusqu’à vous cacher. Bien vite, tu te calmes quand tu ressens la peur de Sana. Une main dans tes cheveux pour éloigner les folles mèches. Tu la serres contre toi, la berçant doucement. T’as vécu pire mais elle, non alors tu comprends qu’elle soit dépassée. Tu relèves son menton. « - C’est fini ok ? Je te lâcherai pas et je te rattraperai toujours. » Aussi pénible qu’elle est, elle a le courage de te faire beaucoup rire et rien que pour ca, elle mérite bien une place dans ta Vie. Apres trois ans, il était temps de l’officialiser. Tu retires ton blaser et l’aide a l’enfiler. Tu la portes en mode princesse. « - Allez rentrons a l’appartement. » Tu l’as acheté récemment et refais a neuf. Ton refuge dans ta ville chérie. Tu allonges le cou pour lui laisser la place - elle allait le faire dans tous les cas - et tu marches lisant chaque panneau pour t’orienter. « - J’ai fait le vœu de vivre. » Contrairement à quelques mois plus tôt.

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« - Non. » A la seconde où tu as perdu ta femme et ta fille, tu as voulu les rejoindre. Tu as pensé a ta souffrance mais pas celle que tu aurais provoqué autours de toi. TS plus que raté, ton père a fournit tous les efforts pour que tu te raccroches a lui. Ton frère s’est effondré devant toi. Petit doudou bien trop jeune qui ne voulait plus te quitter a l’hôpital. T’as encore ses hurlements qui raisonnent en tête. Alors pour eux, tu t’es levé chaque jour. Coquille vide que son entourage peine a remplir de chaleur. Il faut croire que 4 ans plus tard, iels y ont insufflé un peu d’espoir. Tu te bats encore contre le fantôme de l’épouse. T’effondres aux souvenirs de ta fille. Mais cette fois, t’es debout pour vivre. Apres 45 minutes de marche et ton poids lourds - pas du tout - dans les bras, vous arrivez enfin. Porte verrouillée, tu te déshabilles créant un chemin de fringues jusqu’au lit où tu t’affales sans rentrer dans les drapes. Faut que tu te laves. T’as laissé la femelle a l’entrée sans questionner sur son état. « - Massage » que tu cries.

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« - Hm » que tu baragouines. Tu sens la douleur poindre. Tu sais que tu peux t’endormir ici. Et tu finiras probablement par le faire. Faut juste des petites pour combattre tes points de pression endoloris.  Tu souris quand tu sens ses mains s’affairaient sur toi. Ca te fait un bien fou. « - Ca va mieux ? » T’as encore du mal à réaliser mais qui sait elle est peut-être en état de choc.

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Tu penseras a lui acheter des pansements quand tu iras courir. Tu t’excuses de lui avoir fait courir ce risque et tu te sens rassuré de l’avoir porté. Tu as probablement évité le pire pour elle. Tu viens contracter tes fesses pour l’embêter. « - Absolument pas déçu j’ai adoré fête clandestine ca arrive parfois mais toi comment tu l’as vécu ? » Bien vite, tu oublies le massage pour lui faire face et la retenir sur toi. Tu te redresses sur tes avants bras. Tu veux savoir si elle va t’offrir une vérité ou une illusion.