t'es là, en bas. tu bouillonnes. nuit noire, éclairé par l'allée. t'attends devant cette porte, qu'elle vienne t'ouvrir. qu'elle bouge son cul pour parler. messages envoyés pour prévenir que t'es arrivé. bouge toi putain. que tu marmonnes, les poings déjà serrés.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

gorgée crame la trachée. sèche, pas vraiment coupé. l’alcool presque pur, acide sur les lèvres léchées nerveusement. messages et porte vibre en même temps. la rage délaisse sa camisole pour venir exploser dans la poitrine. un peu d’tout. surtout de toi, ce soir. qui vient renverser le vase déjà plein. - t’es qui ? provoque. le regard glacé quand il s’imprègne de tes yeux sombres. colère empoisonnée, elle remplit les filaments de tes rétines.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

vous deux ? impossible. union vouée à l'échec sans avoir commencée. deux extrêmes prêts à exploser. deux atomes impossibles à combiner. sa dégaine nonchalante en face de toi. la porte que tu pousses pour rentrer chez toi. dudley en territoire conquis. vas y qu'est ce que t'as à dire ? les yeux qui s'accrochent dans les siens.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

au fond. j’ai compris pourquoi t’avais fuit. chaotique, j’étais sûrement pas la bonne pour toi. on se serait souillé, déchirer, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de nous. trop similaires pour se combler, à flamber dès que les émotions se bousculent. porte que t’ouvres de force, à l’intérieur, les yeux qui me sondent. - tu veux que j’te dise, naim ? pointe dans le coeur. de voir ce qu’on est plus. approche, les corps qui se touchent presque. - va.. t’faire.. foutre. syllabes fourchent sur la langue. les mots appuyés en souffle lourd contre ton visage. - toi. ta meuf. ton pote. tous ceux qui font que tu me rejettes.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

son corps qui se rapproche du tiens. le regard fixé dans ses yeux. l'ébène et l'azur qui se mélangent. cocktail explosif. son souffle qui heurte ton visage sans que tu ne bouges. inflexible. quelques secondes, côté face. de dos à elle cette fois. mains sur le visage, colère qui gronde dans les entrailles. tu me casses les couilles putain de merde. tu soupires bruyamment. tu te retournes pour refaire face à elle. tu veux quoi en fait ? t'es jalouse d'elle ? tu m'en veux de pas vouloir perdre mon pote ? tu veux quoi bordel ?

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

tes émotions qui t’étranglent. aperçus dans tes orbes qui fument, sillons rougeâtres qui s’imbibent de la rage bouillonnante. tu me tournes le dos, cherche la paix que tu trouveras jamais ici. palais des maléfices, ceux que j’entretiens pour mieux brûler sur le bûcher. alimenter les maux déjà nocifs. respiration bruyante remplit la pièce. volte face. visages qui se cherchent, les mots foudroient. serre les dents. - c’que j’veux naim ? dans la provocation, front qui se colle au tient. pulpeuses plissées dans la colère. - que t’arrêtes de me traiter comme une putain d’inconnue, comme si j’étais que dalle à côté d’eux ! comme si j’étais ton putain d’point faible capable d’foutre ta p’tite vie tranquille de merde en l’air ! nez qui se pressent l’un contre l’autre avant de plaquer mes paumes sur ton torse. te repousser violemment. - mais j’te l’ai dit.. j’m’en branle maintenant. j’veux plus rien d’toi.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

brasier éternel, vous. alimenté par les passions gravées à l'extrême dans vos entrailles. elle est comme toi, léna. miroir de l'âme, peut être. l'impulsivité qui l'emporte sur la raison, celle qui n'existe pas dans votre pacte inconscient. son front qui se colle au tiens. les regards qui s'embrassent. souffle des ses paroles contre les lippes. les mots qui écorchent les maux. ses mains qui te repoussent, les corps qui prennent de la distance. t'as les mains qui s'agitent trop, l'air qui se brasse par l'agacement. tu vas faire ta petite victime là ?! le regard qui ne s'échappe pas. tu crois que c'était facile d'te voir aller avec scott après nous ? il ricane, nerveux. tu sais très bien pourquoi on peut pas être pote toi et moi, tu sais pas parler là t'es toujours entrain de tout remonter à avant. t'as jamais changé ton putain de disque. t'as bougé de là, le ton qui monte, tu parles fort, ton doigt qui la pointe.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

âmes volcaniques. s’affrontent dans les méandres d’une relation condamnée. derniers vestiges d’émotions charbonneuses en guise d’essence sur la langue. les mots s’abattent en shrapnel dans la poitrine. soulève les cratères qu’on a laissé dormir pendant longtemps. reproches claquent contre le palet, pièce embaumée par les sentiments charbonneux qu’on a éteint pour mieux se réveiller ailleurs. moi avec lui. toi avec elle. à sceller la fin de nos nuits à se dévorer. jusqu’à frôler le coeur, jusqu’à ce qu’on en perde le contrôle. - j’espère bien que t’as douillé en m’voyant avec lui. le ton faussement calme. lame que j’veux voir s’enfoncer. - c’est toi qui a pas eu les couilles d’assumer tes sentiments. c’est toi qui a préféré t’casser parce que t’avais trop peur « d’aimer ». sarcasme teinte la voix. lève les yeux au ciel pour les reposer sur toi. - mais, regarde toi.. t’sais le faire maintenant. ironique. une part qui t’en voudras toujours de pas avoir essayé. avec moi. l’autre qui s’dit qu’on en aurait crevé toi et moi. - alors pourquoi t’es venu, putain ?! fallait que j’fasse quoi ?! comme toi ? être mon pote en faisant semblant d’oublier c’qu’on a été ?! silence.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

t’as fui, à l’époque. trop lâche ou trop lucide. l’incompatibilité flagrante. lames écorchées, s’entrechoquent entre elles, étincelles. mais tu l’as aimé léna, trop surement. suffisamment pour t’faire courir à l’opposé. suffisamment pour arracher la connexion des corps, charnel. puissance totale. une croix sur le vous. impulsif. tu ris à ses mots, l’ton moqueur. l’insolence même. j’serais resté pour quoi ? qu’on s’tire sur la gueule toute la journée parce que t’aimes trop plaire aux premiers connards qui passent et que j’aurais toujours eu envie d’te rendre jalouse pour te rendre la pareille ? à vous deux, la possibilité de créer une nouvelle source d’énergie radioactive. les ébènes qui remontent au ciel quand elle parle au passé, le vous, ce vous étiez. ce que vous n’êtes plus. t’aimes tellement ça, hein ? remuer le couteau. t’espères quoi en m’disant ça ? que ça revienne comme avant ? t’avances, quelques pas sur ta droite. t’acquiesces. au final quoi ? c’était que du cul nan ? peut être que j’t’aimais pas toi, j’aimais que ton cul. t’aimais que ma queue.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

déterrer les non dits. à ouvrir le cercueil de ce nous que tu détruis à petit feu. jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une cendre. plus une poussière dans nos mémoires. comme une sensation d’irréel, à m’faire douter de ce qu’on a vécu un jour. de ce qu’on a pu ressentir fort. à m’faire douter qu’on s’est regardé avec dévotion. entiere. pulsante. assassine. qu’on s’est touché jusqu’à ne plus savoir s’en passer. - tu m’as vu aimer scott, non ? j’avais besoin de rien d’autres qu’lui. à en devenir aveugle. à marcher dans le noir comme une putain de funambule. - si t’avais pas été aussi persuadé que j’étais la salope de tes cauchemars, si t’avais pas été aussi persuadé que j’allais t’faire souffrir.. sûrement que ça aurait pu être toi. que j’aurais pu ne regarder qu’toi. aveux cadavériques. ne valent plus rien aujourd’hui. ce soir, quand on ressasse une histoire morte avant d’avoir commencée. - de quel avant tu parles ? celui où t’aimais juste me baiser ? où j’aimais qu’ta queue ? reprends les paroles douloureuses. à réduire ce qu’on a été à un minable plaisir charnel. - t’as raison. tout c’que j’ai aimé chez toi, c’était ta façon d’me prendre.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;