visite peu commune. proposition faite à la va vite, par message. rien n’est formel. tout s’enchaîne très vite. quelques jours qu’on se parle toi et moi. l’impression de te connaître depuis beaucoup plus longtemps. les discussions sont fluides. les sujets s’enchaînent les uns après les autres. c’est vraiment très bizarre a expliquer mais c’est comme si on se connaissait déjà. que tu fais parti de mon entourage depuis un long moment. je suis serein en arrivant jusqu’à chez toi. je n’ai pas encore fait la visite mais je sais déjà que la maison va me plaire. la passion que tu as mis pour me la décrire m’a convaincue. et ces trois cent cinquante mètres carrés dont tu me parles. je n’arrive pas à me rendre compte. je n’ai jamais vu une maison aussi grande. aussi atypique. je reste dans le flou jusqu’à ce que mes yeux se posent dessus. ma bouche s’entrouvre naturellement. bêtement un peu. mes pas me portent jusqu’à l’entrée. mon poing s’écrase contre la porte et je me recule d’un pas. j’éclate de rire lorsque ton joli visage se découvre. « en vrai tu sais quoi ? je ne m’attendais pas à une telle baraque » aussi grande qu’impressionnante. mon sourire s’élargit. « 15h pile, t’as 5 minutes pour me convaincre. » juste avant que nous passions aux choses sérieuses. tu m’as vendu du rêve. c’est le moment de tenir parole. de me conforter dans mon choix de partager mon quotidien au tiens. - @Ava Powell-Jobs

pourquoi t’as fait ça ? aucune idée. les pas qui s’envolent sur le parquet grinçant à moitié, les allers retours dans le couloir trop foncé. tu tentes d’extérioriser tout ce qui peut bien arriver au système limbique, celui qui gère les émotions. cascade qui t’envahit. marmonne des paroles à tes lèvres, comme si tu récitais ton texte. quel texte ? tu stress. pourquoi ? parce qu’il te plait beaucoup plus que tu peux même le capter ? parce que c’est le premier homme depuis longtemps en dehors de gauthier ou ton frère à passer ses murs en y étant invité ? mieux encore, parce que celui-là, tu l’as invité à habiter sous ton toit ? une première. zizi te regardes bouger, sans laisser une patte s’aventurer un centimètre plus loin que son coin où elle est couchée. plus calme que toi, elle. les pieds qui finissent par dévaler les escaliers, il est 15h, bientôt. il va tomber devant cette porte, et toi, t’es devant, tu l’attends. porte qui s’ouvre quand le bois résonne. un sourire sur tes lèvres pour accueillir son visage dans l’encadrement. ton corps qui l’invite à passer la porte. tu peux dire que c’est carrément classe, j’le prendrais pas mal. ta maison, ta fierté. le défi chrono est lancé, 5 minutes. ok, ici t’as la cuisine, qui donne sur un premier salon derrière, c’est celui dont je me sers le plus, avec la télé et tout le reste. tes pieds nus glissés dans les pantoufles noires qui s’avancent dans la cuisine immense. les épices parfaitement rangées et les torchons pliés sur le rebord du four. ton bras qui pointe le salon, caché juste derrière lui. sans t’attarder, le corps qui se faufile pour retourner dans le couloir. là bas t’as une chambre et une salle de bain mais je m’en sers comme rangement de mon « bordel », y’a pas de lit. t’as la porte pour aller à la cour derrière et une autre à la cave et une petite buanderie les phalanges qui s’agrippent au bois des gardes corps de l’escalier. robe qui s’envole dans le tournant quand tu prends les premières marches. t’es légèrement en hauteur au-dessus de lui : allez dépêche-toi, y’a d’autres pièces ! sans lui laisser le temps de répondre, les jambes qui t’entrainent déjà en haut. un nouveau couloir qui apparait. à cet étage y’a trois chambres, y’a un autre petit salon mais basique, sans télé. chaque chambre a sa salle de bain. une pause que tu marques dans ton discours, pour reprendre ton souffle. azurs qui se posent sur lui, un sourire aguicheur sur tes lèvres. le meilleur pour la fin ? ta main qui attrape son poignet pour finalement passer devant lui devant les quelques mars pour atteindre l’étage supérieur. la robe suffisamment courte pour se relever à chacun de tes mouvements probablement exagérés pour le laisser profiter. ma chambre, enfin la nôtre peut être. porte poussée pour trouver l’immense pièce qui couvre presque tout l’étage. salle de bain entre ouverte au fond qui laisse distinguer sa baignoire aux pieds taillées. y’a une autre petite pièce au fond qui ne me sert à rien, tu pourras y mettre tes chaussures par dizaines. tu t’es avancée de quelques pas vers la fenêtre qui domine la rue, son poignet relâché. alors ? j’ai pas dépassé les 5 minutes ! chrono en main. -- @Hugo Llandry

hj, les prochaines réponses ne seront pas aussi longues, c'est pour la visite express !

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

cinq minutes et pas une de plus. portable checké pour l’heure. plaisanterie poussée au maximum. délicat sourire provocateur sur les lèvres. la première impression est souvent la bonne. ma carcasse pénètre dans ta maison. j’analyse. détaille. je n’ai pas beaucoup de temps pour tout regarder de cette visite éclair. mes yeux tentent de scanner ce qu’ils peuvent. je capte des ondes. des bonnes ondes. ce qui me marque le plus, c’est la cuisine. « oh la vache.. j’ai jamais vu un four aussi gros  » et je rigole bêtement en pensant au jeu de mot de ma connerie. je me vois déjà aux fourneaux. ça va me changer de ma toute petite cuisine toute minuscule. la visite se poursuit et se termine à l’étage. les pièces s’enchaînent les unes après les autres. et en moins de cinq minutes, on a quasiment fait le tour. j’avance dans la pièce qui sera notre chambre. première fois que j’en vois aussi lumineuse. aussi grande. « t’as déjà prévu où j’vais stocker mes chaussures » je rigole devant tant de prévenance. tant de mignonnerie. les cinq minutes sont écoulée. je regarde mon portable pour vérifier. je regarde à travers la fenêtre avant de me tourner vers toi. « alors j’en dis que mes bagages sont déjà dans la voiture, j’emménage quand tu veux » évidemment c’est pas vrai, je n’ai pas fais mes bagages mais je le laisse sous entendre avec malice. je me rapproche de toi. « ta maison est incroyable ava, ça m’plait grave d’entrer dans ton univers. » je sais qu’on ne se connaît quasiment pas. que c’est de la folie pure. « elle est de combien de semaines cette période d’essai ? »

tw intrusion dans un domicile, agression

paradoxe impossible. les évènements tragiques du début de l’automne. lui qui rentre chez toi par effraction. ton intimité brisée sous ses pas de prédateur qui venait te chercher. la peur au ventre depuis des mois qu’il essais de passer la porte, une nouvelle fois. ziggy adoptée pour te protéger, même si tu l’sais, elle pourrait se faire amadouer si vite par un morceau de saucisse. système d’alarme renforcée, pourtant, toi, t’as toujours peur. nuit blanche, les insomnies. jamais rassurée de ce qu’il peut bien se passer. t’as besoin d’une compagnie, d’une présence rassurante, mais pas n’importe qui. impossible de passer une simple annonce « cherche coloc ». ramener toutes les mauvaises énergies entre tes murs ? tomber sur un autre psychopathe ? non. mais le paradoxe, c’est lui, hugo. inconnu, un simple meetsme, quelques messages, quelques jours. il est là devant toi, quelques mètres de ton lit, à quelques jours de poser ses bagages. pourquoi lui ? comme ça ? impossible d’expliquer, les mots se perdent, se confondent. c’est l’instinct, la sensation. fausse, peut être. mais ce qui est vrai, c’est ce sourire sur ton visage quand il tend sa perche comme accord. les traits presque timides, toi pourtant tellement sur la défensive avec les inconnus, d’habitude. « ton univers », celui qui fait rire plus d’une personne. heu, je sais pas. disons deux mois, maximum ? ça me parait bien pour se rendre compte, non ? t’as jamais fait ça toi. t’inquiètes pas pour le reste, je paierais ton loyer de l’autre appartement en attendant et ici j’te demande juste d’être.. respectueux ? en référence à vos messages échangés sur une colocation idéale. mais j’vais faire ça bien, j’vais voir avec mon avocat pour faire un contrat top et que tout soit carré. irréfléchis, peut être. mais gamine d’une famille trop rayonnante financièrement pour oublier les traces de la prévention et sécurité. il ne le sait pas encore, qui t’es. même si tu n’es personne, réellement, ton nom peut faire rêver. droite devant lui, sans savoir quoi faire de tes mains, de ton corps. tu t’es vendue comme une prédatrice pour simplement être timide quand il est en face de toi ? vendeuse de tapis. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

la visite se termine ici. dans ta chambre. immense. je n'ai jamais vu une chambre de cette dimension. elle est grande et spacieuse. je ne suis pas habitué à autant d'espace. mon appartement fait pitié à côté de la demeure dans laquelle tu vis. et je ne le montre pas trop mais je suis impressionné. c'est vrai. je dois admettre que ta maison est atypique et j'avais jamais vu ça auparavant. elle te ressemble beaucoup. l'originalité est partout. on ne voit ça qu'ici. chez toi. c'est un véritable univers dans lequel je viens de pénétrer. « deux mois c'est parfait » ça nous laisse largement le temps de nous adapter l'un à l'autre. de trouver nos marques. nos repères. je ne suis pas difficile du tout. et j'avoue que le fait de dormir dans ton lit ne me gène pas du tout. bien au contraire. je suis adepte du contact et ta présence a ce petit don de m'apaiser. de me faire du bien. « évidemment. surtout si t'as quelque chose à me dire, dis le moi tout de suite. faut qu'on communique un maximum » va falloir qu'on se trouve et qu'on continue à se découvrir. mes sourcils se froncent. je lâche un petit rire malgré moi. « quoi ? mais nan, t'es pas obligée d'en arriver là. t'inquiète pas, tu peux me faire confiance, moi j'te fais confiance. t'es pas obligée d'me payer le loyer de l'autre côté, j'peux continuer à le payer. ça va éviter tout malaise » j'ai pas envie que ça créé de tension entre nous. vraiment pas. je m'approche de toi encore un peu plus. mon corps colle pratiquement le tien. pupilles qui te transpercent. « donc... » mes mains glissent sur tes hanches jusqu'à se loger dans ton dos. te coller à moi. « si tout s'passe bien ... dans deux mois toi et moi on habite officiellement ensemble. tu veux que j'vienne à partir de quand ? » mon visage se rapproche du tien. à quelques millimètres. je peux sentir ton souffle contre le mien. « moi j'dis que ça se fête dignement.. avec un petit bain ? » - @Ava Powell-Jobs

les billes bleues qui observent ses réactions. les traits de son visage qui s’articulent sur ses paroles, tes pensées qui fusionnent trop vite pour assimiler toutes les informations accumulées. toi, lui. t’as envie de lui, maintenant. tu le trouves beau. il sent bon. il sait te parler, te rassurer. il veut venir ici, ton univers qui lui plait. tu vas finir par paniquer. c’est sincère ? parceque c’est toi, la folle, d’habitude. toi et tes cristaux, toi et tes cartes. ça fait marrer, au début. ils finissent tous par fuir à la fin. ton encens qui pue dans les murs de la maison, ton entassement de cristaux sous les fenêtres de pleine lune, tes autels à la gloire de l’univers. c’est ce à quoi tu crois, toi. loin du traditionnel. peut être que tu veux y croire. peut être que tu sais déjà au fond, qu’il prendra les jambes à son cou. y’a pas de tension, c’est juste un papier pour signer et que ce soit carré.. c’est mes habitudes tu vois ? j’ai totalement confiance en toi, sinon tu serais même pas là. la mine qui réfléchit un instant. ok pour le loyer si tu préfères, mais ici tu paies rien en attendant alors.. et même après on verra pour un prix pas trop haut, hein ? c’est pas pour l’argent que tu fais ça, de toutes façons. c’est son corps qui se rapproche du tiens, le palpitant qui s’accélère mais les billes qui ne lâchent pas le contact, elles. ses mains sur ton corps pour te faire frissonner. le don de savoir te faire exploser de l’intérieur avec seulement ses mains dans ton dos. je suis en vacance à partir du 20, à partir de là si ça te vas ? le temps de préparer de la place, de te préparer émotionnellement. les lippes légèrement ouverte, simple souffle chaud qui s’extirpe, se heurter contre son visage rapproché. les azurs qui passent de ses yeux à ses lèvres. il va falloir que tu m’aides à me déshabiller avant. que tu lâches dans un murmure contre sans lèvres, sans les toucher. et ton corps qui s’évade de son étreinte pour trouver la salle de bain à quelques pas, un sourire sur tes lèvres, provocatrice qui reprend du gallon ? fake, tu contrôles rien. le corps penché sur la baignoire, courbe des reins cambrée à outrance, la robe qui se relève, laisse s’apercevoir la naissance de tes fesses. les phalanges sur les mitigeurs pour laisser couler l’eau dans la porcelaine, grande baignoire d’angle. volte face pour retrouver son regard. un peu de mousse ? des bougies ? c’est quoi ton mood ? les azurs qui dérapent encore, sur ses lèvres. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

deux mois pour s'habituer l'un à l'autre. pour se familiariser avec les coutumes et les petites manies de l'autre personne. je trouve le compromis plutôt bon. mais est-ce vraiment utile de faire appel à un avocat ? je ne sais pas trop. rien que ce mot avocat me file presque les pétoches. je sais que tu viens d'une grande famille riche et que tu veux probablement protéger tes arrières mais tranquille. je suis un gars simple que ne fera aucune histoire. j'ai pas envie de foutre la merde et dans tous les cas, j'ai encore mon appartement de l'autre côté, au cas où. inutile d'aller jusque là. « comme tu veux » haussement d'épaules. si ça peut te rassurer, faisons comme ça. c'est bizarre mais ce genre de procédé ne me met absolument pas en confiance. je ne suis pas callé sur ce genre de sujet. je ne vais encore rien comprendre à ce que je signe. moi derrière, je n'ai pas d'avocat pour me dire ok vas-y go tu peux signer ou au contraire attention à ces mentions là, ça pourrait se retourner contre toi. « ça me va, ne t'en fais pas trop, on verra bien dans deux mois. et le 20 c'est parfait aussi. j'rentre quelques jours pour les fêtes mais le 26 j'crois, j'suis de retour » de l'eau va couler sous les ponts en deux mois. en parlant d'eau d'ailleurs, je me rapproche de toi pour te soumettre l'idée de prendre un petit bain. j'ai pas de baignoire chez moi actuellement et tu m'as clairement vendu du rêve avec la tienne. elle me fait de l'oeil depuis que je suis entré dans ta chambre. sourire qui s'étire en entendant ta réponse. t'as l'air emballée par le projet. par l'idée. mes mains se joignent l'une à l'autre dans ton dos. je peux sentir ton souffle s'écraser contre ma peau. c'est excitant bordel. tes yeux glissent jusque mes lèvres et mon sourire n'en devient que plus malicieux. « c'est la partie que j'préfère... » murmure rendu. partagé. j'ai pas le temps de rajouter quoi que ce soit que tu m'échappes déjà. me laissant planté là, comme un con. mes yeux ne te quittent pas. tu t'éloignes. je te suis. impossible de briser de trop cette proximité. je me rapproche inévitablement de toi. affamé. « n'importe.. mets nous un peu de mousse » pourquoi pas, je vois que ça te fait plaisir. j'attrape le bord de mon haut et l'enlève rapidement. - @Ava Powell-Jobs

détails de son emménagement à régler plus tard. des pensées à établir à tête reposée, loin de toutes ces pensées qui te traversent l’esprit quand son corps se rapproche de toi. son odeur qui met en erreur système tout le fonctionnement de ton corps. machine prête à casser quand ses mains sont glissées dans ton dos, que ses murmures répondent aux tiens. chaleur qui s’anime dans les entrailles, hot ici. les pas qui s’avancent vers la baignoire, l’eau qui coule. pas trop chaude, cette fois. tenter de temporiser, peut-être, le température du bain et vos corps en ébullition. savon attrapé sur le rebord de la porcelaine, quelques pressions pour laisser couler le gel douche dans l’eau. le visage qui se retourne vers lui, les billes posées sur son torse dénudé. traits dessinés de sa silhouette, de l’encre noire indélébile. -- @Hugo Llandry

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

- @Ava Powell-Jobs