J'étais censée passer toute la semaine et le week end à Brooklyn avec ma famille. Sauf que je me retrouvais à Paris en ce moment même. Dans une boîte de nuit, tout ça pour les beaux yeux de ma meilleure amie qui m'avait fait du chantage émotionnel pour qu'on aille fêter son anniversaire en Europe. On avait fini par se perdre dans la foule et je tentais de les contacter par message. Inutile de dire que je supposais très bien que Gracie, Pansy et Kenzie étaient probablement en train de danser sur la piste. Réseau qui déconnait, je soupirais avant de ranger mon téléphone dans la poche de ma veste et de boire le contenu de ma boisson. « Depuis tout à l'heure je t'observe » Je tournais ma tête vers un mec qui venait de débarquer à côté de moi. « J'ai pas compris ta phrase » répondais-je en fronçant les sourcils, il parlait pas anglais celui-là. Qu'est-ce qu'il voulait? Je me désintéressais un peu de sa présence pour regarder autour de moi et lorsque je sentis sa main sur ma cuisse, je lui assénais un coup avec mon bras non plâtré. « Don't touch me ! » lâchais-je, je pouvais pas partir de moi même pour aller plus loin. J'étais pas dans l'optique de flirter là. M'enfin, j'essayais de me débrouiller toute seule. « Go away bro »

Quoi de plus important que l'anniversaire de ma soeur ? Ou plutot, quoi de plus important que de fêter dignement l'anniversaire de ma soeur ? Rien n'était trop pour Gracie, et ses vingt-quatre bougies valaient bien une escapade à Paris, même pour quelques heures. Rien ne comptait plus que de la voir rayonner dans toute sa joie et son exubérance, et si Père comptait sur ma présence pour garder un oeil sur les deux prunelles de mes yeux, j'étais bien décidé moi aussi à profiter de l'instant présent. Je me retrouvais donc à passer le week-end entouré de mes soeurs et ses amies, amusant la galerie en abusant de ce rôle d'homme au milieu de son harem... et ignorant royalement le point noir de cette virée qui répondait au doux nom de Brinley. Comment ma soeur pouvait-elle avoir des goût aussi douteux en matière de meilleure amie ?
Dans une boite de nuit parisienne depuis plusieurs heures maintenant, la soirée battait son plein. L'alcool ne cessait de couler, les filles ne quittaient plus le dancefloor tandis que de mon côté j'avais enfin jeté mon dévolu sur une belle brune au regard ténébreux, écartant toutes les françaises surexcitées qui n'avaient cessé de tenter des approches. Quitte à me faire un coup d'un soir, autant avoir la plus belle perle de la soirée. Après une danse collés serrés nous avions migré vers une banquette vip non loin de la nôtre, où je lui offrais un verre. Sourire aux lèvres et regard charmeur, je voyais bien que je lui plaisais. Parce que j'étais ce genre de mec beau, qui le sait, et qui en joue. Parce que je savais qu'elle était en train de craquer, et j'adorais ça.
Mais soudain je fus alerté quand, à peine plus loin sur notre carré vip, j'entendais un « Me touche pas ! » de cette voix que je reconnaissais malgré moi. Quelques secondes à peine à les observer et je captais la situation, voyant Brinley en train de se faire accoster par un mec un peu trop lourd. Mon regard glissait de la main du gars sur sa cuisse au mouvement de recul qu'elle avait - malheureusement assez ridicule au vu de sa jambe plâtrée. Mon regard se figeait un instant alors que dans ma tête tout se bousculait, tiraillé entre le fait de rester assis et d'aller chasser ce gars. Après tout, qu'elle se démerde. Non ? « Tout va bien ? » demanda la jolie brune dans un français adorable, mais je n'arrivais plus à me détacher de la scène partagé entre l'envie de rire de la voir en galère à cause de sa jambe folle et le besoin incompréhensible de l'aider à se sortir de là. « Je reviens » dis-je en abandonnant la jeune femme pour aller vers Brinley, voyant maintenant le gars en train d'insister toujours plus lourdement. « Je crois qu'elle veut que tu la laisses tranquille » balançai-je dans un français à l'accent appuyé, prenant clairement le gars de haut.

J'imagine que c'était dû à mon agression que je supportais pu le fait qu'on me touche sans prévenir. J'envoyais promener le mec qui me sortait des mots que je comprenais pas. Vous m'excuserez de la barrière de la langue mais, mes réactions montraient clairement que j'étais pas réceptive à son approche. J'avais perdu de vue mes amies, je me concentrais là-dessus pour les voir arriver d'un moment à l'autre. Ce qui me saoulait le plus dans cette situation, c'est que j'étais pas libre d'aller où je voulais. De profiter normalement de cette soirée comme j'avais l'habitude de faire, avant que tous les récents évènements s'enchaînent un par un. J'étais à deux doigt de lui jeter ma boisson dans la gueule, histoire de vite faire redescendre la température. Sauf qu'au même moment, j'entendis un « Je crois qu'elle veut que tu la laisses tranquille. » Je tournais ma tête vers Marcus qui venait de débarquer pour intervenir. Ça me pris un moment pour assimiler dans ma tête qu'il était sorti de nulle part pour me ''sauver'' de ce pétrin? Le mot sauver est trop puissant et incorrect pour sa personne, on s'était pas adressés la parole de tout le trajet. Marcus le sauveur de ces dames? Error, c'est pas du tout crédible. What is going on. « Il allait partir » disais-je à ce dernier, ignorant totalement ce qu'il venait de dire au mec pour qu'il fasse demi tour et qu'il parte plus loin. Je me sentais pas bien en ce moment et pas juste à cause de ce mec random. « Faut que j'sorte d'ici, j'me sens pas.. bien » soufflais-je, j'avais le rythme cardiaque qui s'accélérait et je contrôlais pu du tout ma respiration.    

Le gars tournait la tête vers moi, me dévisageant bizarrement. Il faut croire pourtant que cela suffit à le convaincre car, sans avoir à rien faire de plus que de l'intimidation, l'inconnu se levait en haussant les épaules. « Ok mec, je savais pas que c'était chasse gardée » ajouta t'il au moment où il me passait devant, s'en allant à l'opposé. Un rire sec s'échappa de mes lèvres malgré moi devant l'ironie de la situation, mon regard glissant vers Brinley et sa mauvaise foi. « Oui bien sûr, il avait vraiment l'air de vouloir te laisser tranquille » répondis-je légèrement moqueur. Maintenant que je me retrouvais face à elle je commençai déjà à me prendre la tête, sans pour autant laisser transparaître quoi que se soit, ne comprenant pas vraiment ce qui m'avait poussé à intervenir. Et voilà que tout d'un coup elle semblait au bord du malaise, plus pâle qu'à son habitude, verbalisant même le fait qu'elle voulait sortir. Je lâchais un soupir malgré moi, mon regard déviant vers la banquette où j'étais quelques instant plus tôt... qui était désormais vide. Envolée la beauté. « Tu me revaudras ça » soupirais-je à nouveau suffisamment fort pour couvrir le son de la musique, tout en l'aidant à se mettre debout. Sauf que rapidement, je voyais bien qu'elle n'était même pas en capacité d'avancer tant elle semblait mal en point. Qu'est-ce qui lui arrivait tout à coup ? « Wow... ça va ? » demandai-je en la rattrapant de justesse alors qu'elle manquait de tomber. Non, ça n'allait pas. Sans réfléchir davantage, je glissais mon bras autour de sa taille, l'autre derrière ses genoux, et je la soulevais pour l'emmener à l'extérieur. Je me frayais un chemin parmi la foule, me faisant dévisager au passage et enfin, nous gagnions l'air libre. Doucement je la reposais au sol, tout en gardant mon bras autour de sa taille pour m'assurer qu'elle n'allait pas s'écrouler. « Là, respire » lâchai-je en la maintenant, me rendant à peine compte que je m'inquiétais réellement pour elle.

C'était une manière assez directe de lui faire comprendre que j'avais pas besoin de lui. Femme indépendante tu connais ça? Non mais en fait, la situation était assez ironique. J'étais probablement l'unique et seule personne qu'il méprisait autant -et c'était réciproque. « Tu sais qu'il y a pas que lui qui est relou en ce moment » L'autre relou se tient devant moi, avec une telle arrogance. Encore une fois, il me foutait dans le flou. Ses actions concordaient pas avec ses paroles, ni à cette animosité qu'il y avait entre nous. Quand on s'en fout de quelqu'un, on est censés s'en foutre complet. Je sais pas pour vous mais moi je débarque pas auprès de mon ennemi pour le secourir d'une quelconque situation. À moins que ça soit grave et tout.. autrement, i don't care. C'était chacun pour soi, basta. Rapidement, j'étais prise d'une émotion. La même que j'avais ressenti il y a quelques semaines de ça. Je mentionnais à Marcus mon besoin inévitable de sortir de ce bar. « Tu me revaudras ça » J'enregistrais ces mots dans ma tête sans comprendre où il voulait en venir. J'ouvris la bouche avant de la refermer, ne sachant pas trop quoi répondre. C'est surtout que j'étais trop focus à essayer de comprendre ce qui clochait chez moi, je suffoquais. Tout ce que je souhaitais c'était d'être ailleurs. Il m'aidait à me mettre debout, sauf que j'étais incapable de faire un pas de plus. La transmission d'informations entre mon cerveau et ma jambe ne se faisait pas. Je sentais un dérobement aux niveau de mes membres inférieurs et Marcus me rattrapait rapidement. Je faisais signe de la tête négativement pour répondre à sa question. En deux secondes, il me pris dans ses bras pour m'emmener à l'extérieur. Une fois dehors, il me reposait au sol avec délicatesse tout en laissant son bras autour de ma taille pour faire un contrepoids. Je faisais exactement ce qu'il me disait, c'est-à-dire de prendre des respirations pour me calmer. Étant donné notre différence de grandeur, je venais poser mon front contre son torse en fermant les yeux pour reprendre le dessus. Je détestais me montrer faible, j'avais l'impression d'être là sans être là. Je restais comme ça environ cinq minutes peut-être? J'en savais rien, je me sentais déjà un peu moins oppressée mais plus vidée. « J'suis désolée.. » disais-je en relevant les yeux vers lui, alors que je reculais légèrement. « J'ai cru que j'allais.. » mourir, ouais.          

Je ne savais pas expliquer ce geste, ce truc qui m'avait poussé à lui venir en aide, à elle, que je méprisais en permanence et pour qui je n'avais que de l'animosité. Peut-être parce qu'une part de moi s'inquiétait de la voir suffoquer au milieu de cette foule, sans échappatoire possible à cause de sa jambe plâtrée. Et tout d'un coup je prenais conscience que si je m'étais moquée d'elle depuis le départ, ça me faisait quelque chose de la voir comme ça, presque en mille morceaux, blessée par une explosion... et probablement bien plus encore intérieurement depuis l'agression qu'elle avait subie avec Gracie.
Une main autour de sa taille, j'essayais de la rassurer, les mots sortant d'eux même d'entre mes lèvres en la sentant trembler. Puis, sans que je m'y attende, sa tête se reposa sur mon torse et mon corps se tendit instinctivement, crispé, paralysé par se rapprochement physique auquel je ne m'étais pas attendu. Je n'osais plus bouger. Et plus les secondes passaient, plus j'avais cette impression que mes sens se décuplaient. La chaleur de son corps contre le mien. Son souffle sur ma chemise. Son parfum, inondant mes narines sans retenue, ébranlant mon rythme cardiaque... Sans m'en rendre compte je retenais ma propre respiration, déglutissant en silence, refusant d'accepter cet élan intérieur qui semblait tout ravager sur son passage. J'avais terriblement envie de la prendre dans mes bras. Comme de la repousser loin de moi. Au bout de plusieurs minutes qui parurent une éternité elle sembla reprendre contenance, s'écartant légèrement de moi pour chercher mon regard. A nouveau je sentais cette tension, perdu entre ses yeux et ses excuses, trop perturbé pour savoir que répondre. « J'ai cru que j'allais.. » Pas besoin qu'elle finisse sa phrase, j'avais compris. Sans la quitter des yeux je sortais mon téléphone, appelais Kenneth. « Devant la boite » dis-je simplement avant de raccrocher. « Je suppose que tu préfères rentrer ? » ajoutai-je alors que Kenneth arrivait déjà avec la limousine, s'arrêtant à notre hauteur et sortant pour ouvrir la portière.

Je saurais pas dire combien de temps je restais comme ça. Si j'avais pu m'appuyer sur n'importe quoi d'autre, je l'aurais fait. Je crois que je réalisais pas que j'avais la tête posée contre lui, fallait juste que je trouve un moyen de faire disparaître les symptômes physiques. Je tremblais, j'avais un mal de coeur, souffle coupé. Mon seul point d'encrage c'était malheureusement Marcus. J'étais bien comme ça mais je savais pas pourquoi. Ce long silence chacun de notre côté me parut interminable. Plus le temps défilait et plus tous ces maux disparaissaient aussi vite qu'ils étaient arrivés. Je reprenais tranquillement mes esprits et de là, je captais pas pourquoi j'étais contre lui. Lui, il bronchait pas. Il se tenait droit comme un mec dans l'armé mais en adoptant une posture crispée. Je mettais fin à cet enlacement, je le repoussais avant qu'il ne le fasse par lui-même. C'était archi wtf, awkward, troublant. Naturellement je m'excusais sans lui donner la véritable raison et je crois qu'il était trop troublé pour me sortir une phrase sarcastique. C'était pas rationnel tout ça, je l'aurais pas enlacé pour le plaisir. À ce stade, je voulais mourir de honte et m'enterrer six pied sous terre pour retirer cette scène de ma tête. Il sortait son téléphone, sans qu'il lâche mes yeux. L'appel dura une seconde avant de raccrocher. « J'ai besoin de dormir » En réalité, j'étais incapable de rentrer de nouveau dans cette boîte. Je sais juste que je devais me tenir loin des foules et tout ça. « T'as pas besoin de me chaperonner, tu peux rester là avec tes soeurs et flirter avec toutes les parisiennes de cette ville » disais-je en dégageant son bras de sur ma taille en voyant la limousine s'arrêter. Oh les taxis de Boston me manque déjà.

J'étais déstabilisé, gêné, ne sachant que faire de ce qu'il venait de se passer et le pire, c'est que je ne comprenais même pas pourquoi. J'aurais dû la repousser, me foutre de sa gueule, balayer la chose avec mépris puisque je me foutais de cette fille. Et pourtant je restais interdit, concentrant mon énergie pour rester impassible. A quel moment se laissait-on aller dans les bras de son pire ennemis ? Dans un moment d'extrême faiblesse de toute évidence... Mais moi, pourquoi est-ce que ça m'atteignait autant tout d'un coup ?
Kenneth maintenait la portière ouverte sous la pluie qui commençait à tomber, et Brinley semblait retrouver ses esprits petit à petit. Je soupirai, levant les yeux au ciel face à sa remarque. « Monte » lui intimais-je en lui désignant la limo, avant de m'engouffrer à sa suite. Je m'installais sur la banquette face à elle, soulagé de me retrouver au sec mais surtout, de retrouver un habitacle familier. Kenneth avait fait l'effort de prendre le même modèle qu'à Boston. Je tournais légèrement le visage vers lui pour lui dire de rentrer à l'hôtel, avant de me tourner à nouveau vers la jeune femme. Qui, pour sa part, n'avait pas l'air dans son élément. « A quoi bon rester ? Tu m'as cassé mon coup » dis-je en retrouvant ma nonchalance, en réponse à son sous entendu sur les parisiennes. Plutôt crever que d'avouer que je m'inquiétais pour elle.

Valait mieux que ça tombe ici, en plein milieu de Paris plutôt qu'à Boston ou pire.. sur Cambridge, à proximité du campus. Ici, nous étions que deux individus qui semblaient paumés et très touristes. Alors que sur un autre continent, nous étions Brinley Morelli et Marcus von Habsburg le total opposé. Deux ennemis qui peuvent pas se voir en peinture ni en nature, qui se comprennent pas du tout et qui sont complètement différents sur tous les aspects de la vie. Maintenant que ma lucidité était revenue, je pris l'initiative de couper tout contact physique avec lui pour que ça soit concret autant dans ma tête que dans la sienne. Dommage que dans la vie réelle on puisse pas utiliser un sortilège d'amnésie, il aurait jamais dû me voir dans cet état. Les gouttes de pluie qui commençaient à tomber, Marcus m'ordonna de monter dans cette limousine. Croyez-moi que si j'avais pu j'aurais marché de mon propre gré jusqu'à l'hôtel qui se trouvait je sais pas où, trop loin de cette boîte en tout cas. Je réussissais à faire quelques pas avant de me retrouver dedans. J'essuyais une gouttelette sur mon front, alors que j'observais en silence ce qu'il y avait autour de moi. C'était spécial de se retrouver de l'autre côté des vitres teintées. J'étais en face du mec le plus milliardaire, c'est important de le mentionner. Brinley dans une limo, c'est irréel. « T'es libre de faire les choix qui te reviennent, m'inclus pas dans la finalité des choses » J'irai en enfer pour avoir ruiné ses chances de construire un avenir avec la future femme de sa vie. hell yeah. Tout le poids étaient sur mes épaules. « Et t'as cassé ton coup tout seul, t'avais pas besoin de moi. Faut croire qu'elle en valait pas réellement la peine si t'as pas cherché à la retrouver » Je l'imaginais mal courir après une fille anyway.           

Installé dans la limousine mon regard glissait sur Brinley, observateur, d'un calme olympien alors qu'au fond à l'intérieur de mon crâne c'était la surchauffe. Plus perturbé que ce que je n'oserai jamais admettre de ce qu'il venait de se passer. Je glissais une main dans mes cheveux, m'installant confortablement sur la banquette alors que la limousine démarrait en direction de l'hôtel. Evidemment le naturel revenait au grand galop, et je lui rejetais la faute dessus quand à mon plan de fin de soirée totalement ruiné. « J'ai pourtant eu l'impression que c'est toi qui venait me demander de l'aide » dis-je en haussant un sourcil, exagérant un tout petit peu les choses. Histoire de la piquer un peu. « J'avais pas besoin de toi, ça c'est sûr. Sinon c'est pas ton plâtre que j'aurais eu dans mais bras. » J'en rajoutai une couche, toujours dans la provocation, guettant un fond sa réaction à l'évocation de ce qui venait de se passer. « Faut croire qu'elle en valait pas réellement la peine si t'as pas cherché à la retrouver ». Oui, c'était pas faux. Bien qu'elle était particulièrement jolie. « Il y en a peu qui en valent la peine » répondis-je vaguement, sortant mon paquet de cigarettes par automatisme, avant de me rendre compte que je ne pouvais pas fumer dans cette limousine. Je le rangeais d'un même mouvement, soupirant légèrement. Jetant un regard autour de moi, je finis par ouvrir le mini-bar pour en sortir une petite fiole de vodka glacée. Je la dévissais, la portait à mes lèvres pour boire une gorgée. Puis après une seconde d'hésitation je la tendais vers Brinley pour lui en proposer.