odeur florale flottante à ton passage. soupçon de maquillage. lèvres plus intensément marquée par ce gloss teinté qui fait briller leurs courbes fines. la chevelure brune ondulée qui tombent sur tes épaules dénuées. une robe couvre un semblant de peau, laissant deviner les lignes de ton corps. le bruit des pas dans les escaliers qui t'indiquent une présence approchant. coup d'oeil à travers le judas, entrevu du brun invité. porte d'entrée ouverte, le corps calé dans l'encadrement. — bienvenue chuchotes-tu, un sourire en coin s'affichant sur ton visage. tu te décales pour le laisser entrer et referme la porte instantanément. ta main reste sur la poignée et tu détailles cet homme au charme déstabilisant. — enchantée lorcan dis-tu en t'avançant finalement vers lui à pas de velours avant de dévier ta trajectoire au dernier moment pour l'éviter. joueuse, aguicheuse, la moue rieuse. — je te sers quelque chose à boire? main qui se pose sur le bras du jeune homme, le regard brun qui le transperce.

résonnance des pas, gravissent la tour d'une jolie proie. la faute aux nuances de tes lèvres, carmin trop aguicheur sur l'écran. et puis, à tes mots aussi, téméraire entre les lignes. celles que t'as pas eu besoin de trop rallonger pour que j'vienne cogner le froid d'ta porte. l'appât du jeu, plus que du gain. engrenage malsain. la pensée fugace de t'voir mordre à l'hameçon. le cuir de la veste qui retombe sur le poignet, relâché quand t'ouvres la porte avant d'me laisser le temps de la cogner. déjà là. postée à la frontière de tes murs, prête à faire rentrer le loup dans la bergerie. laisse glisser les yeux noirs sans la politesse d'une discrétion, scrute la matérialisation. un rictus en réponse à ta voix feutrée, billes plantées dans les tiennes quand le corps se décale pour me laisser entrer. vent du sucre de ton parfum. l'œil qui se détache, se traîne un peu partout, découvre le décor de ton jardin presque secret. - enchanté milana.. laisse traîner le prénom comme une incantation. porte refermée sonne le début de la partie, les prunelles qui se détournent encore, quand tu t'amuses à les rendre captives de tes mouvements lascifs. suivent les courbes assassines, du corps et de ton sourire sournois. lèvre pincée sous la canine, insouciante milana.   - j'veux bien commencer par un whisky.. contact du derme. œil noir dans œil sombre. délicieux spectacle. retracent des yeux les lignes de tes lippes, sublimées du brillant. l'appel au vide. la main libre qui vient doucement encercler ton poignet, prendre appui pour me pencher au-dessus de ton épaule découverte. - avant d'goûter au reste.

le désir de jouer, de retrouver un semblant d'excitation dans la séduction. rêves d'ailleurs, l'envie de nouveaux horizons. l'accueil chaleureux, propose un verre avant de s'adonner à d'autres activités. — un whisky répètes-tu dans un souffle étranglé par sa main qui entoure ton poignet pour te retenir de voler plus loin. le sourire se dessine au coin de tes lèvres, grandissant à l'entente de la suite de sa phrase. — oh, t'es d'humeur gourmande.. poignet qui se défait de l'emprise de ses doigts. ton index découvre le sien dans une brève caresse peu innocente. — j'dois avoir de la glace au congélateur clin d'oeil que tu lui envoies. d'humeur joueuse, tu n'as de cesse que d'éveiller la flamme. tu t'écartes finalement de lui pour trouver le nécessaire pour le satisfaire. sers un fond de whisky dans un verre adapté et lui tends. le tien rempli de vin, vient taper et en faire résonner le tintement.— à la tienne. tes lèvres entoure la coupe pour déguster la liqueur jaune claire.