un contact donné par une amie en commun, la kirkland pour pont d'attache, vous aviez échangés quelques mots avant que Gracie ne pose ce rendez vous. Elle, qui impose ta compagnie, qui cherche quelque chose, qui semble avoir besoin de vibrer. Toi, qui te prête au jeu, laisse le destin vous réunir le temps d'un week end particulier, voir si le feeling se perpétue au delà des écrits. Un sac vite fais avec juste deux tenues de rechanges, tu ne sais pas trop bien comment te comporter en présence du garde du corps qui accompagnera la demoiselle alors tu préfère la laisser te rejoindre par ses propres moyens et l'attends, appuyé contre le capot de ta voiture devant l'entrée de cette foret particulière dans laquelle tu as réservé un jolie chalet. Vent qui souffle dans tes oreilles, tu remonte le col de ta veste sous ton nez, à deux doigts de remonter dans la voiture pour l'attendre. Tu espère que dans le chalet, la température sera meilleure...

L'inconscience porte ton nom aujourd'hui, ou l'imprudence, voire p't'être la folie. Peu importe la dénomination, la conclusion était la même : tu ne devrais pas être ici. Aux abords de cette forêt, susurrant mille et une menaces à la princesse hors de ses sentiers battus. Le grand colossal te servant d'ombre ces derniers jours - ressenti années - te jauge du coin de l'œil, l'expression on ne peut plus lucide, désapprouves ton comportement. Gracie l'insolente lève les yeux au ciel, balaie ses remarques incessantes d'un revers de la main pourtant la Gracie anxieuse remercie au fond fond de soi sa présence, l'inquiétude constante du paternel et Marcus (chose que tu n'avouerais jamais, même sous torture). Les membres s'agitent au plus proche de la destination, doigts pianotent nerveusement sur ton jeans. Une fois la voiture arrêtée, tu sautes pourtant sans tarder hors du carrosse, empêchant toute pensée lâche de te gagner. Il était là. A t'attendre docilement, adossé à son propre véhicule et tu peines à dissimuler ton fin sourire amusé à la vue de son attirail peu adapté avec le vent froid. Besoin que j'te réchauffe ? L'audacieuse revient au galop, force l'oubli des incidents des semaines précédentes. Quand bien même un rappel constant suivait le moindre de tes pas. Désolée, j'ai pas réussi à totalement me débarrasser de mon cortège royal.. Une petite moue déforme tes traits alors que tu réduis la distance entre vous deux, ignorant totalement comment le saluer. T'as pas trop attendu ? Te planter à un mètre de lui, tel un merveilleux poteau, c'était bien, non ?

finalement la jolie blonde ne tarde pas à arriver et tu ne masque pas ton sourire en la découvrant. Tes yeux ont envie de la détailler de la tête au pied, tes bras ont envies de l'enlacer pour la saluer mais la présence du gorille qui lui colle aux basques te refroidît bien rapidement. " - tu proposes si gentiment, je suis sur que tu es doué pour réchauffer en plus de ça. " t'armant de courage, tu approche quand même d'elle d'un pas pour venir la serrer brièvement contre toi. Les yeux du garde croisent les tiens et tu recul aussi vite avant d'ajouter à voix base :" - il est quand même impressionnant. Est ce que y a des trucs que je dois éviter si je veux pas me faire casser la gueule ?" oui parce que faut avouer que ton minois, tu y tiens un peu quand même. Un étreinte semble être toléré au minimum néanmoins, sans quoi Gracie ne serait surement pas venue passer la nuit avec toi. Dans un coin de ta tête, tu n'oublie pas de réfléchir à comment endormir le garde du corps et profiter de la jeune fille correctement tout de même. C'est la première fois que tu as ce genre de rencard et tu n'est clairement pas des plus à l'aise. " - non, t'en fais pas. On pose nos affaires et on va se balader ensuite ?" les mains qui plongent dans les poches de ton jeans, tes yeux fixent son visage et la détaille alors en attendant de savoir ce qu'elle souhaite faire. Nul doute que l'audacieuse sera rebondir et briser la glace, elle qui ne doit pas être à sa première sortie en compagnie de son imposante escorte.

Le fin sourire habille tes lippes, cachant tes joues qui s'enflamment un tantinet face à la rétorque aussi audacieuse de Braden. Si on te le demande plus tard, tu nieras, accuseras le froid qui colore tes pommettes, seulement et uniquement le froid. T'as pas idée.. Et les nombreuses occasions de lui prouver tes talents de radiateur humain auraient pu s'inaugurer dès cet instant mais l'ombre collé à ton dos t'arrête inconsciemment dans quelconque démarche envisagée. Un souffle de frustration t'échappe malgré toi, le sentiment s'accentuant à la remarque du brun quant à sa présence. Je sais pas, t'as l'intention de me malmener durant ce weekend ? Le murmure calqué au sien, l'esprit qui vaque à des pensées mal placées quant au 'malmenage' - oui, ce mot existe. T'as quand même le droit de me faire un câlin si c'est ton beau visage intact qui te retient. Tu oses la taquinerie quand de base, t'étais l'indécise quant aux premiers gestes de rencontre. D'un point de vue extérieur, ça devait être assez risible de vous observer, marcher sur la corde fine. Alberto devait bien se régaler, en tout cas. Et en effet, un petit rire te parvient aux oreilles. Réaction instantanée : ton regard noir encre de Chine se tourne vivement vers la provenance du rire. Sourcils froncés telle une enfant mécontente. Peu importe, t'avais bien l'intention de te rattraper et faire mordre les doigts d'Alberto et ses moqueries. Le regard retourné - et malicieux - vers Braden, tu lui lances ton plus beau sourire. Oh, Alberto va se charger lui-même de déposer nos affaires ne t'inquiète pas. On peut filer en balade dès maintenant ! Sourire triomphant, tu ne prends pas la peine de te retourner vers le Men in Black version 2023 sans aucun doute désapprobateur de cette tournure et te saisis du bras du brun. Je te réchaufferai en chemin, il paraît que le corps à corps c'est très efficace. Traduction : ignore le, suis moi, commençons sans plus attendre les festivités. T'as déjà passé un weekend de ce genre ? Référence au lieu insolite, au milieu des forêts, non pas le fait de s'isoler dans ces bois avec une personne que t'avais jamais rencontré auparavant, nan..

rire qui s'échappe de ta gorge alors qu'elle rétorque sur tes intentions de la malmener, les idées fussent dans ta tête et elles ne sont pas toutes très catholique. T'aime bien sa façon de penser et de prendre les choses en main. Généralement, les femmes entreprenantes ça à toujours tendance à te plaire.  «Oui » que tu répond dans un souffle, sourcils arqués mi surpris mi impatient de pouvoir justement lui exposé de quelle façon tu compte occupé chaque parcelle de son corps. La brèche pour parvenir à se débarrasser d'Alberto est vite saisisse et tu ne te fais pas prier pour l'accompagner lorsqu'elle saisit ton bras pour vous isoler le temps que le garde du corps s'encombre avec vos bagages. Tu ris de l'intérieur, bien heureux que la blonde soit plutôt futée et éprouvant même une certaine fierté de savoir qu'elle souhaite s'isoler en ta compagne. Visiblement assez en confiance pour congédier le gorille, ça signifie certainement que tu lui plait et la réciproque est vrai. « tu veux dire, est ce que j'ai l'habitude de passer un week end au milieu de nul part avec une fille que je viens de rencontrer tout en redoublant de vigilance pour ne pas me faire tuer par le petit frère de rocky ? » petit rire qui s'échappe de ta bouche.  « non, jamais. » vos pas vous portent jusqu'à la lisière d'une foret où coule un petit ruisseau à moitié gelé par le froid qu'il vous faut enjamber pour continuer. Tu places ta main au creux des reins de Gracie pour l'aider à ne pas perdre équilibre tandis que ton autre main tient la sienne pour plus de sureté. Il manquerait plus qu'elle glisse et se fasse mal pour signer ton arrêt de mort. A moins qu'elle ne glisse dans tes bras et que ton sauvetage lui donne envie de passer à la vitesse supérieur. Après tout, elle t'as promis un corps à corps.