Je souris quand je sens ses doigts qui viennent chercher les miens et c'est presque comme si je me sentais soudainement soulagé, rien qu'avec ce minuscule petit contact. Alors je finis par lui demander si elle peut m'ouvrir et je sens alors ses doigts qui quittent les miens. Je me recule et je vois la porte s'ouvrir. Harry et Lloyd ne se font pas prier et déguerpissent de là, tandis que Petpet reste allongée dans un coin du dressing et que Courage sort tranquillement. Je vois qu'elle a pleuré et comme d'habitude, je me déteste d'avoir été la cause de tous ces maux. A genoux aussi, je m'approche d'elle et j'enroule mes bras autour de son corps pour la serrer fort contre moi.

presque tous les kidnappés prennent la fuite, exception faite de petunia ; parce que petpet ne bouge jamais très loin de vous et ça te va très bien comme ça. ton regard croise celui de jax sans un mot, ton corps finissant par se presser contre le tien, déposant ta joue contre son épaule et fermant les yeux pour profiter de l’instant. un « je t’aime... » murmuré dans le silence qui régnait jusqu’alors, sans pour autant bouger ton corps ne serait-ce même que d’un millimètre, te contentant de rester calée contre lui.

Les bras qui la serrent de plus en plus fort contre moi, les yeux qui se ferment pour profiter de cette étreinte et ce moment de douceur. De la douceur à laquelle j'aurais eu besoin beaucoup plus tôt, si seulement je ne m'étais pas tiré de la maison comme un débile. "j't'aime aussi mon amour..." Je me recule légèrement pour pouvoir la regarder et j'attrape son visage entre mes mains, les billes dans les siennes. "C'est justement parce que j'ai peur de te perdre que j'avais besoin de te parler de tout ça.. pas pour te dire que ça allait arriver ou que j'avais des doutes sur nous, c'était.. pour pas que ça arrive.." Parce que ça me fait sincèrement peur tout ça. J'dis pas ça pour l'éloigner de Mat ou pour qu'elle se sente oppressée, j'veux juste qu'on trouve un terrain d'entente par rapport à tout ça.

ton corps ainsi pressé contre le sien, tu donnerais tout pour arrêter le temps et ne plus bouger ; tu donnerais tout pour l’avoir contre toi, rien que pour toi, et effacer tous les moments de doute de vos esprits respectifs. un soupir de soulagement s’extirpe d’entre tes lèvres lorsqu’il te répond qu’il t’aime aussi, ton visage qui finit entre ses mains pour l’observer et l’écouter attentivement. « mais j’ai jamais pensé que ça puisse arriver… pour ça ? » pour ton amitié avec matian. « je veux pas que ça arrive… et je veux pas y penser… » parce que penser négatif attire le négatif, n’est-ce pas ? enfin, surtout parce que t’es suffisamment stressée comme ça à l’idée qu’il puisse trouver mieux que toi pour te dire qu’il pourrait en plus te quitter à cause de cette amitié. « t’as son numéro, tu lui as déjà parlé, pourquoi tu lui demandes pas ? je te promets qu’il y a rien… » parce que t’es rien de plus que sa meilleure amie.

Je secoue la tête légèrement en l'entendant parler, attrapant ses mains pour garder un contact physique avec elle. "Tu comprends pas, j'ai pas peur de votre amitié, j'ai peur de ce que vous faites" de toutes les histoires que tu m'as raconté, qui me montrent que vous avez aucune barrière, aucune limite et c'est ça, qui pourrait faire du mal à notre couple. "J'aimerais juste.. qu'on puisse discuter des limites qu'on devrait se mettre avec les autres, peu importe avec qui, que ça soit Mat, Léo.. juste les gens extérieur à notre couple.. les choses qui pourraient nous mettre mal à l'aise et mettre en péril tout ça.." Quand j'dis tout ça, je parle de tout. Ce toit qu'on a au dessus de notre tête, notre couple, ce futur qu'on veut construire ensemble.

t’essayes de comprendre tant bien que mal mais t’as des difficultés à le suivre quand il te dit qu’il a peur de ce que vous faites. les sourcils qui se froncent d’incompréhension, ton visage qui se recule légèrement comme si tu cherchais à mieux comprendre en prenant de la distance. « ce qu’on fait ? » t’as aucune idée de ce qu’il s’imagine mais, dit comme ça, t’as surtout la sensation qu’il pense que vous couchez ensemble. et ça te fait mal, dans le fond. ça te fait mal qu’il puisse penser à mal de la sorte te concernant. mais lorsqu’il te parle de limites à mettre, toi, la seule chose qui te vient à l’esprit, c’est les histoires de cet été. tu retires tes mains des siennes pour t’installer en tailleur face à lui, celles-ci glissées entre tes jambes. « c’est quoi les limites ? »

Je sais que c'est un terrain un peu glissant mais si on veut vraiment faire notre vie ensemble comme on l'a si souvent dit, il faut qu'on ait cette discussion pour éviter le genre de dispute qu'on a eu aujourd'hui. Elle s'assoie face à moi en tailleur et je fais de même alors que Petpet s'approche de nous et que je la prenne pour la poser sur mes cuisses et lui gratter le haut du crâne, pour son plus grand bonheur. "J'sais pas par exemple.. j'ai pas trop envie que tu te déshabilles devant lui ? Ou devant n'importe qui en vrai" C'est juste une histoire de pudeur. Et je parle même pas de la nudité. "Je sais pas, là comme ça j'ai du mal à lister quelque chose de concret mais.. j'ai juste.. besoin que vous ayez un minimum de pudeur, par respect pour notre relation à nous" J'ai aucune idée de si elle va comprendre ce que je lui dis, ou si ça va la vexer. J'espère vraiment pas car c'est pas le but.

en tailleur l’un face à l’autre, petunia sur les cuisses de son père, tu plisses les yeux quand il t’explique qu’il a pas envie que tu te déshabilles devant matian ou devant qui que ce soit d’autre. tu restes muette pour le laisser continuer, jusqu’à ce qu’il te parle de pudeur. pudeur ? quel genre de pudeur ? « me déshabiller comment ? nue ? » tu supposes que ça répondra en même temps à la question de la pudeur. « je dors pas nue contre lui si c’est ça ta crainte. et je compte pas le faire. ni avec qui que ce soit d’autre que toi d’ailleurs. » t’hausses les épaules.

J'hausse les épaules quand elle me demande se déshabiller comment. "Ouais.. nue", que je dis en haussant les épaules. Elle me donne l'impression que c'est une demande un peu débile, mais ça me parait tellement logique. Je sais pas, j'ai du mal à exprimer ce que j'ai envie d'exprimer et c'est très frustrant. "J'imagine bien que tu dors pas nue avec lui.. encore heureux même", que je dis avant de soupirer doucement. Ma main gauche qui gratte toujours pétunia sous son collier et la droite qui gratte ma nuque, un peu gêné. "C'est con, j'suis désolé" Je la regarde, "Y'a absolument rien que tu voudrais pas que j'fasse de mon côté ?" Parce qu'elle m'a toujours dit qu'elle était pas jalouse mais elle l'est parfois, quand il s'agit de moi.

quand il te confirme qu’il parle bien de te déshabiller pour finir nue, t’hausses les épaules. « je le faisais que dans des cas exceptionnels si c’était pas avec mat mais j’éviterai à l’avenir. » c’était rare, mais c’est déjà arrivé, sans aucune arrière-pensée. « j’ai cru que tu voulais pas que je me déshabille pour… me changer ? je te trouvais extrême là… » et ça t’aurait sans doute agacée. mais tant mieux s’il parlait pas de ce cas. « c’est pas con… » il le pensait alors sa question est légitime. t’hausses à nouveau les épaules quand il te demande si y a rien que t’aimerais pas qu’il fasse de son côté, réfléchissant quelques secondes. « si je me mets pas nue, tu te mets pas nu non plus… ? » logique. « et j’ai pas très envie que tu voies des femmes qui te disent qu’elle te veulent, non plus… ni que tu rentres dans leur jeu comme ça a été le cas avec la folle cet été… » tu soupires. « j’ai déjà pas super confiance en moi et j’ai tout le temps peur que tu trouves mieux alors si en plus j’ai la sensation que t’y fonces tête baissée… » c’est blessant.