J'avais eu besoin de me protéger. Je n'avais fait qu'un message pour lui dire ce que je ressentais à cet instant. parce que c'était réel. il me manque. Je ne voulais pas spécialement espérer une réponse. Il aurait pu l'ignorer mais qu'il me dise qu'il ressent la même chose. C'était trop pour moi. Comme si tout se dérobait sous mes pieds. J'ai dit oui à tout ce qui pouvait me permettre de le retrouver. Comme aujourd'hui. J'échange encore des messages avec quand j'entre dans son building. Mais à chaque mètre qui me rapprochait de lui, je me sentais fébrile, sous une tension en train d'exploser. Dans l'ascenseur, je remarque à quel point j'ai une sale tête. Je sentais mon coeur qui battait à l'approche de ces retrouvailles. Je sens mes mains qui tremblent alors que mes doigts caressent la poignée de porte. Il m'attend. Il veut me voir. J'inspire avant de me lancer, la porte s'ouvre sur l'immensité des lieux. Je laisse mon sac à dos tombé sur le sol, accompagné de ma veste. Je referme aussitôt la porte à clef. -- Hans... je murmure alors qu'il est sûrement trop loin pour m'entendre. Je retire mes chaussures et monte les escaliers. Quand mes doigts poussent légèrement la porte, je l'aperçois. La jointure de mes doigts blanchissent alors que je m'accroche comme un bulot sur sa porte. -- Hans... ma voix est plus forte, l'appel. Mon regard se libère de ses salines beaucoup trop retenues ces dernières heures. y'a pas à être si heureux. je devrais pas mais c'est plus fort que moi. j'ai détesté cette situation.