Vos doigts sont entremêlés lorsque vous entrez dans ta résidence. Flashbacks de toutes ces fois où vous avez passé la porte les corps serrés et les lèvres scellées. Votre histoire a été courte, mais intense. T'as pensé pendant des mois qu'elle était terminée, votre romance, mais tu t'es peut-être trompée finalement. Parce qu'il est là Naim, malgré ce qu'il s'est passé. Et ce soir t'es bien décidé à franchir une étape à laquelle tu n'es pourtant pas sûre d'être prête. Une fois entrés et la porte fermées, tu te tournes vers lui le sourire aux lèvres et les cheveux légèrement emmêlés par les rafales que vous avez affronté sur le port. Ses mains dans les tiennes tu observes le visage que tu as appris par cœur ces nuits où, prise d'insomnie, tu l'as longuement regardé. Embrasse moi que tu souffles à celui pour qui le myocarde s'emballe déjà.

@Naim Wolford

GO EASY ON MY HEART

c'est une bonne idée, tout ça ? les doigts dans les siens, la promenade en couple le long du port, cheveux au vent ? t'es pas en train de lui vendre tout l'espoir que tu ne veux pas lui donner, là ? la porte dépassée, blonde en face de toi, tes phalanges toujours dans les siennes. tu sais ce qu'il va se passer maintenant. l'accord scellé pour la fin de soirée. lui redonner confiance quand d'autres l'ont forcés à la perdre. ses mots qui te laissent un ricanement futile traîner entre deux lèvres. les bébés qui fixent son visage un instant. t'es sûr de toi, ce soir ? on en sait plus si c'est elle ou toi que tu protèges. les phalanges glissées derrière son oreille pour dégager son visage. le visage s'est approché, trop près. tu me dis stop quand tu veux. t'as peur de la blesser, un peu plus. les lèvres qui se sont posées sur les siennes. presque timidement. contraste de ta franchise habituelle.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

est-ce que t'es sûre, Alys, que t'es prête à ça alors qu'une crise d'angoisse à secoué ton âme il y a à peine une semaine ? alors que tu ne supportes toujours pas le contact physique, les caresses, un corps trop près du tien. mais c'est différent avec Naim. le corps ne se tend pas lorsque les mains refusent de se lâcher, lorsque son regard te fixe comme s'il tentait de lire dans tes pensées. tu ne recules pas lorsque vous vous retrouvez face à face, si proches. tu hoches la tête sans que tes billes vertes ne quittent les siennes, le sourire toujours figé sur tes menteuses. promis. pourtant tu ne veux pas stopper, tu veux enfin te libérer. le baiser est timide, doux, loin de ce à quoi t'as été habituée. tout va bien Alys. tu poses tes mains sur son torse, l'une d'elle trace son chemin sur son épaule, sur son cou, avant de se poser sur sa nuque pour l'attirer à toi. la timidité laisse place à cette assurance que t'as toujours eu avec lui. passionnel.

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tu vas retrouver le goût de ses lèvres et ne plus le perdre. Piqûre de rappel le quand des mois sont écoulés pour tenter de les oublier. c'est une mauvaise idée tu le sais pourtant t'as cette main glissée dans sa nuque et tes lèvres posées sur les siennes. pourtant t'as le myocarde qui bat plus fort quand elle intensifie ce baiser. quand t'oses à peine te laisser tenter à plus de fougue pour laquelle t'es habituée. tu t'arrêtes un instant, le temps de passer le t-shirt par dessus ta tête d'un mouvement de bras calculé. ta main qui attrape la sienne pour la poser à nouveau contre ton torse. peau matte laissée à découvert. pour sentir sa peau contre la tienne. est ce que tu dois lui retirer son t-shirt, toi aussi ? tu préfères lui laisser ce temps. lui donner son rythme. et t'es mains ont rejoint le bas de son dos, les phalanges qui se glissent légèrement sous le tissu de son bas. ton visage s'est engouffré dans sa nuque, baisers déposés en partant de son oreille jusqu'à son épaule.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

pendant un instant t'arrives à te perdre, à oublier que vous ne vous appartenez plus. que tout ça c'est sans doute la pire idée que t'as pu avoir. tu sais qu'il ne veut plus s'engager, et toi tu prends le risque de redevenir accro à celui que t'as trop aimé. mais t'es persuadée qu'il est la solution pour te guérir de ce mal qui te ronge depuis cette nuit là. lui seul peut le faire, parce que tu n'as jamais autant confiance en un homme que lui. et parce qu'il n'y a que lui qui parvient à faire déconner ton myocarde à ce point là, à te faire oublier les flashback qui te reviennent à chaque fois que t'essayes de reprendre le court normal de ta vie. râle de mécontentement qui s'échappe de tes lèvres quand il interrompt votre baiser, mais bordel tu ne peux pas t'empêcher d'admirer la peau nue qui s'offre à ton regard. tu la caresses du bout des doigts lorsqu'il place ta main sur les muscles saillants, phalanges qui les dessinent doucement. tes yeux se ferment lorsque la bouche gourmande vient goûter la peau délicate de ton cou et glisse jusqu'à tes épaules. cou qui s'étire pour lui laisser de l'espace. tu déboutonnes habilement ton bas sous lequel il a déjà glissé le bout des doigts. t'en veux plus Alys, il te fait perdre la tête.

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la peur de lui faire mal. de lui faire revivre l'enfer d'une nuit où tu n'étais pas là. tu fais ça pour te faire pardonner naim ? t'en crèves d'envie. de la retrouver. de déguster chaques parties de sa peau. tu ne veux qu'elle, depuis des semaines. des corps qui s'enchaînent dans ta vie sans état d'âme. les pensées sont déjà occupées. le coeur est déjà pris. est ce que t'en as au moins conscience ? sûrement pas entièrement. déni de son emprise totale sur toi. son cou découvert pour goûter son derme. parfum de sa peau, unique. enivré dans cette attraction retrouvée. les phalanges qui l'aident à déboutonner son haut. c'est toi peut être qui va trop vite maintenant. les pensées égoïstes qui veulent assouvir ton envie brûlante. le visage qui se décolle un instant, pourtant. sa poitrine à découvert, soutien gorge comme ultime rempart. les ébènes qui fixent les azurs quand tes doigts tombent jusqu'à sa poitrine, par-dessus le tissu de son sous vêtement. les yeux qui cherchent son approbation, un signe de mécontentement. tu veux faire attention. les phalanges qui reculent vers l'attache du sous-vêtement. t'es yeux qui lui demandent si c'est ok, avant toute opération.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

Naim il fait sauter une à une chacune des barrières qui se sont dressées quand ils t'ont brisée, il réussi là ou les autres ont échoué. tu ne ressens pas cette peur glaçante qui te fige d'habitude. Naim il est spécial, et ça te fait chier autant que ça te plaît. parce que ton cœur n'appartient qu'à lui, même s'il t'a dit qu'il ne pourra pas t'offrir ce que tu désires. boutons de ton haut défaits un à un, tu te retrouve rapidement en soutien-gorge devant lui. et il y a quelque chose de trop familier dernièrement qui fait surface. t'as honte, Alys. honte de ce corps qu'ils ont abîmé. les marques se sont effacées avec les semaines, mais les blessures indélébiles ne disparaissent pas elles. tu as été de ces filles sûres d'elles, trop peut-être. mais plus maintenant. t'es cassée. la poitrine se lève et s'abaisse au rythme de ta respiration qui s'affole. tes mains quittent sa peau et tes bras viennent se croiser pour cacher ton corps. tu n'oses même plus le regarder lui, t'as peur qu'il prenne la fuite parce que t'es plus la même Alys qu'il a aimé.

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tes doigts qui s’aventurent le long de ses côtés, trouver les agrafes pour retirer le sous-vêtements. les billes qui cherchent son approbation. finalement c’est elle qui se recule, ses bras contre poitrine. cacher son corps partiellement dénudé. tu le savais, toi. alys trop confiante. alys qui pensait pouvoir tomber ses barrières ébranlées en claquant des doigts. un rictus qui s’échappe sur tes lèvres, déforme tes commissures. tes bras qui viennent l’entourée, entièrement. son corps ramené contre le tiens. etreinte délicate. ta conscience même, en est étonnée. qu’est ce qu’il y a ? un murmure qui se traine proche de ses oreilles quand tes bras la serrent toujours contre toi. chaleur de ta peau qui se mélange à la sienne.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

tu te détestes de ne plus être comme avant, d'avoir perdu ton assurance. de ne plus être cette fille que rien ne semblait atteindre. parce que t'es là à gâcher ce moment que tu voulais tant, à foutre en l'air cette chance que t'as de retrouver Naim, au moins une fois. bras qui tentent de cacher ta peau dénudée. ton corps est attiré par le sien, bras protecteurs qui t'entourent, t'enlacent. et tu te laisse aller dans cette étreinte, peau contre peau. j'ai mis des semaines à oser me regarder dans un miroir. joue posée contre son torse, tu restes immobile dans ses bras. je voyais les bleus sur ma peau et je me sentais si sale. jme sens toujours sale. les yeux se bordent de larmes que t'essayes de ne pas faire couler, par fierté. je n'arrive plus à aimer mon corps. je déteste qu'ils l'aient touché.

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le myocarde qui s’est apaisé, une seconde. l’aura pour calmer, le sien. apaiser son anxiété montante. la respiration lente, pour l’instant. ses paroles qui remontent à tes oreilles. attentif. trop, peut être. les nerfs qui se tendent, par l’inconscient. celui de l’agacement. la haine. ils l’ont détruite, alys. flamme de l’enfer qui se consument tranquillement dans son âme quand eux, vivent certainement une vie sans problèmes. tes entrailles qui bouillonnent de rage. l’apparence trompeuse, les traits pourtant calmes. tu te recules un instant, les mins qui viennent se poser autour de son visage, englobe sa tête. je sais. mais pour moi t’es toujours magnifique. un baiser sur le haut de son front. quand ton bras lâche son visage, puis s’avance sur le côté, trouver le mur et l’interrupteur. le noir, quasiment complet qui vous entoure. c’est mieux ? tu tentes.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.