La nuit qui à été plus que courte encore une fois. La faute à cette prise de tête avec son mec, totalement inutile, totalement conne, mais en même temps le Martinez il en a marre de se faire éjecter de la vie de Lyssandre dès que quelque chose ne va pas pour lui, dès qu'il est de mauvaise humeur. Conflit qui va probablement encore se répéter dans l'avenir, inlassablement tant que le Wayne ne laissera pas le blond être proche de lui quand il est dans des moments de colères. Il sature le Martinez de se faire ainsi toujours repousser quand quelque chose ne va pas dans le sens de son mec, quand il se prend la tête avec un de ses frères, un de ses potes ou pire avec Ange. Il pige pas le New-Yorkais que si Florian lui a demandé de ne pas aller trouver Ange, ce n'était pas pour protéger le propriétaire du Queer Lips, mais bel est bien pour éviter que l'étudiant se retrouver blessé ou à s'embrouiller avec son frère encore une fois. Il préfère gérer, se prendre la tête avec son pote et ex amant que de voir son mec mal ou blessé, surtout que dernièrement, il n'a eu de cesse d'être au petit soin pour lui. Clairement c'est pas la vie de couple la plus facile pour lui, surtout qu'il fait tellement d'effort pour le brun, qu'il tente de faire tout au mieux pour lui, pour avoir l'air de quelqu'un de bien alors qu'au final, il sait lui-même que c'est loin d'être le cas. Les frères de Lyss ayant parfaitement raison en le critiquant. Réputation qu'il a qui ne vient pas de nulle part et ce même si avec son compagnon il tente de tout faire bien.

Il est sortit alors, passant la nuit à se changer les idées pour oublier qu'il s'est prit la tête avec Lyssandre encore une fois pour les mêmes choses. Il a continuer la mission que Kassim lui a donné, menant l'enquête sur les nouvelles drogues arrivées depuis peu sur Boston. Il fini d'assembler les pièces, de les lier au même groupe et de finalement balancer les info par texto à Bears dans un messages aux aurores. Il rentre chez lui, fatigué de cette journée qui au final n'a pas eu de nuit, de celle qui va commencer, mais au moins, il n'est pas resté comme un con à se retourner encore et encore dans son lit. Un regard sur son téléphone et il réalise que dormir n'est pas une option, qu'il va devoir dans peu de temps aller travailler, pour son vrai, job, celui payé au lance-pierre, qui lui sert de couverture et le fait finir souvent avec des coups de soleils en été. Il prend alors une longue douche chaude pour se détendre un peu, pour tenter d'apaiser un peu la fatigue avant de finir par quelque seconde d'eau plus froide pour se réveiller complètement. Il frisonne un peu quand il sort de la cabine, attrape sa serviette pour rapidement s'essuyer avant de l'enrouler autour de sa taille, lançant son tuto habituel de quand Lyss est pas là... Parce qu'il se sent con de faire ça, mais c'est le seul truc qu'il a trouvé pour s'entrainé. Comment dire je t'aime avec sincérité. La voix de la femme résonne dans la pièce alors qu'il s'occupe de ses cheveux tout en écoutant. La vidéo se termine sur le Je t'aime qu'elle prononce à son sens bien mieux que le Martinez. Il le répète alors, se fixer dans le miroir, cherchant à voir ce qui ne va pas dans son faciès quand il prononce ces mots... "Je t'aime." Non il n'est pas satisfait... Mais surtout, il sursaute quand la porte s'ouvre sur son mec. Il attrape rapidement son téléphone pour le planquer derrière lui, prit en plein exercice compromettant. "Qu'est-ce que tu fous putain ?" Il s'énerve d'avoir été surpris de la sorte, d'avoir été prit entrain de s'entraine pour pouvoir enfin lui dire ce qu'il ressent sans que ça sonne faux, sans avoir l'impression de le faire sans sentiments comme il l'a toujours fais avant.

C'est clairement pas le meilleur moment pour que le brun débarque dans sa salle de bain, ni même dans l'appartement. Flo, il était persuadé de ne pas le revoir avant un temps, de quoi laisser passer un peu l'embrouille de la veille. Dispute totalement stupide, mais qui avait toutes les raisons d'être là, parce que le dealeur il a cette impression de se retrouver tout le temps mis de côté quand il y a des choses qui vont de travers pour l'étudiant, d'être juste là pour le sexe ou les moments plus doux. Est-ce que Lyssandre ne le trouve pas assez sérieux pour eux ? Manque-t-il de confiance dans le jardinier pour ainsi ne pas se reposer sur lui ? Il s'en pose des questions et c'est ça aussi le problème pour le Martinez, parce qu'agir de la sorte, se soucier autant de quelqu'un d'autre et de ce quelqu'un d'autre peut bien pensé de lui.... Il a du mal encore avec ça, a l'impression de mal faire les choses encore et encore et malgré tout ses efforts, il a l'impression de se heurter encore et toujours à un mur, de jamais être assez bien, assez mature, assez responsable. Epaule qui ne semble pas assez large, gamin des rues bond à rien. L'estime de lui même au final n'est pas non plus la meilleure pour lui, pour s'aider à se raisonner et ce même si parfois, il joue les mecs macho et trop sur de lui... Quand cela concerne le Wayne, c'est totalement différent, c'est une autre histoire. Il est ainsi prit sur le fait, à s'entrainer dans cette vaine tentative de s'améliorer, de réussir à faire mieux ce qu'il estimera probablement ne jamais être assez bien. Déclarer ses sentiments. Vidéo qu'il a déjà écouté plus d'une fois, qu'il a imité un nombre incalculable, il a cependant toujours l'impression d'être au même niveau, toujours à creuser parce qu'il ne le dit pas assez bien, parce qu'il est certain que ses vrais sentiments ne sortent pas dans ses mots. Alors ouais, là il se sent totalement con d'être prit par surprise par son copain, de sursauté comme cela et d'avoir pour réflexe de planquer son téléphone et cette fameuse vidéo youtube. La main dans le dos avec son natel, il fixe Lyssandre qui ne manque pas de réagir, peut-être trop vivement suite à sa propre réaction. Le tout va monter crescendo, il le sait, il le sent, mais il peut pas lui balancer ça, il peut pas lui dire, c'est trop la honte ! Il pourrait mentir, balancer qu'il était au téléphone avec sa mère, sauf qu'il a pas souvenir de ce qu'il a pu balancer comme connerie sur ses parents à Lyss... Aucunement la vérité en tout cas, c'est certain. Menteur compulsif à ce sujet, il ne peut clairement pas utiliser cette excuse car cela serait un mensonge encore plus gros qu'une maison. "Personne." C'est pas un mensonge, même si Lyssandre croit probablement le contraire, surtout que le blond n'aide pas à y croire alors qu'il gare son téléphone bien caché dans son dos. "Débarque pas comme ça putain !" Hôpital qui se fout de la charité alors qu'il demande que cela en temps normal, ou presque, parce qu'il aime bien être prévenu en avance pour être certain que le brun ne tombe pas sur quelque chose de compromettant pour le blond.

Le danger est là, il approche. La honte de sa vie sera là dans quelques secondes alors il tente le tout pour le tout. Repousse Lyssandre avec des paroles qu'il ne pense même pas par crainte d'être découvert, ridiculiser par son compagnon. Complexe trop présent en lui depuis plusieurs mois maintenant. Esprit torturer par lui seul. Il le fixe, réalise l'ampleur de ses paroles quand ils se jaugent l'un l'autre et que Lyssandre fini par reculer, les larmes aux yeux. Il se pense trop con, mais c'est pas nouveau, il sait qu'il l'est, mais là, il vient de battre tout les records. Il reste silencieux, hésitant à plusieurs reprises à parler, ouvrant la bouche pour ne rien dire au final et la refermer. Lyssandre lui, comme toujours, il ne mâche pas ses mots, bien que pour une fois, il n'en foute pas encore plein la gueule au Martinez, mais cela ne saurait tarder... Juste une question de secondes ou peut-être de minute. Flo il l'observe sortir cette feuille, écoute ce qu'il dit et cela ne renforce encore plus son sentiment d'avoir été con... Il lève la main doucement, esquisse un pas pour s'approcher de son copain et lui attraper doucement le bras, pour le retenir, parce que là, les paroles du Wayne ne laisse rien présager de bon... Et Florian il est loin de l'idée qu'il avait juste avant. La peur n'est plus la même. "Tu t'fais des films Lyss." Il lâche alors le brun, et tends son téléphone entre eux. "Fouilles tout c'que tu veux, j'te trompes pas." L'angoisse est quand même là, qu'il tombe sur des messages concernant le gang, des heures de rendez-vous dans des lieux peu probable, qu'ils voient de choses qu'ils ne devraient pas voir, mais peut-être qu'il ne comprendrait pas grand chose des échanges, des codes étant utiliser pour parler de la drogue et autre connerie du genre, le tout souvent en lien avec des fleurs et des plantes étant donné son job officiel... Jardinier. "Mais alors j'fouille aussi ton téléphone." Non pas qu'il n'a pas confiance en son copain, mais pour qu'il réalise ce qu'il est entrain de faire et qu'il est hors de questions que ça soit à sens unique, surtout pour Florian qui au final cache tellement de secret. Il ne lâche d'ailleurs pas son téléphone, attendant la réponse de Lyssandre pour lâcher son natel ou à l'inverse que les choses éclatent encore plus. "Dis toi qu'si tu franchis c'te porte avec l'optique de pas rev'nir, j'te pardonnerais pas cette fois." Il ne sait pas comment bien faire les choses le Martinez, la menace n'étant pas une solution, mais c'est ce qu'il connait le mieux pour arriver à ses fins. "Parc'que la seule raison valable pour que c'papier soit inutile, c'est parc'que tu retourne plus à l'hosto." Est-il réellement crédible de parler ainsi alors qu'il est seulement vêtu d'une serviette de bain ? Qu'il y a encore quelques instants, il était plus qu'angoisser que Lyss tombe sur la vidéo qu'il regardait ?

"Mais y a rien à expliquer !" Il insiste le brun pour avoir une explication, pour que Florian lui donne une réponse satisfaisante, mais est-ce qu'il en existe seulement une ? Parce que le blond, il ne désire pas être tourné au ridicule et il serait limite plus simple pour son égo de laisser croire à Lyssandre que ouais, il a dit je t'aime à quelqu'un d'autre, sauf que face à son coeur, l'égo, il ne vaut pas grand chose... Il tient à lui, vraiment, alors il ne peut pas mentir sur ça, parce qu'il connait les risques et il ne veut pas le perdre... Pourtant c'est ce qui est entrain de se passer. Lyssandre qui tente de prendre la fuite, de le planter là, respectant les mots du blond, mot qu'il regrette rapidement et tente de le retenir pas de la bonne façon Menace qui tombe, qui fait encore plus de dégât. "J'te dégage pas Lyss, tu l'sais bien ! Sinon tu s'rais déjà loin. C'est même tout l'contraire putain ! J'veux qu'tu restes !" Parce qu'il a pas encore une fois envie de se retrouver sans lui, il apprécie réellement l'équilibre qu'ils ont plus ou moins trouvé tout les deux et ce malgré le tapis de mensonge que le Martinez lui sort encore assez souvent concernant ses rentrées d'argents et ses absences.

Le sujet dévie un peu, sur l'histoire de l'hospitalisation, sur le fait que Lyssandre à fait le nécessaire pour que Flo soit un contact d'urgence, pour qu'il soit prévenu. Il devrait juste lui dire merci, mais la situation n'y est pas propice, la tension est là, la frustration de l'un et la honte de l'autre. Mélange explosif alors que le Wayne demande des explications, prenant la faute sur lui, comme si il avait fait quelque chose de mal, comme si Florian pouvait réellement lui reprocher quelque chose au point de l'envoyé baladé de la sorte... Mais le blond, il sait qu'il n'y a rien de cela, il pourrait mentir, le provoquer pour chercher une petite bête, pour pousser le brun à réfléchir et balancer un impaire qu'il aurait pu faire, mais le jardinier, il doute réellement qu'une chose comme cela soit possible. Confiance aveugle dans son copain, peut-être parce qu'il sait que dans le couple, c'est lui le menteur, lui le mec à problème et non pas l'inverse. Il comprend d'ailleurs les doutes de Lyssandre, mais ils font quand même bien mal parce qu'il fait tout pour se tenir à carreau depuis qu'ils se sont remis ensemble, aucune tromperie, aucune crasse vis à vis de lui... Il cherche à être aussi droit que possible, les affaires du gang non comprises dans cela bien entendu. "T'as rien fait, j'm'attendais juste pas à te voir." Faute à moitié avoue à moitié pardonnée non ? Il le fixe, se doute bien que cela ne suffira pas, qu'il devra cracher le morceau, mais il en a pas envie, il a pas envie de le voir se foutre de lui ou entendre une remarque à la con. Il ne sait même pas comment Lyssandre pourrait réagir à cet aveu.

"Non Lyss, c'est pas ça." Il en soupire, ses épaules s'affaissant un peu et il vient ensuite passer sa main dans ses mèches blondes pour les remettre en arrière. "Ce n'est pas ça du tout." Il ne sait pas comment lui expliquer, il n'a pas envie de lui dire la vérité en fait, parce qu'il se sent trop con de devoir faire ça. Il redoute de le voir se moquer de lui alors que pour le dealeur c'est quelque chose d'important, quelque chose qui lui prend la tête depuis un bon moment. Il ne veut pas que Lyssandre le prenne à la légère parce que pour lui c'est simple de le dire, de le souffler sans se poser de question. Pour le blond, c'est totalement différent, il se prend la tête, redoute que cela sonne faux et fait un blocage total pour le dire en face de son copain. Oh il lui a déjà dans les moments de sommeil du brun, parce qu'il n'y avait pas de risque de se prendre un vraiment dans la figure ou un c'est vrai ? ou tout type de formulation dans ce genre.

"C'est pas ce que je te demande." Tout l'inverse parce que Flo, il n'a pas envie de le voir partir, pas après ces nouveaux éclats de voix, pas après une nouvelle dispute. Il en a marre de ses prises de tête, il en a marre de le voir être distant pour un rien, de se faire repousser encore et encore. Il s'avance encore vers lui, doucement, sans geste brusque espérant ne pas le voir reculer encore. Il glisse doucement sa main dans le creux du dos de Lyssandre, pour te rapprocher de lui, il agit lentement pour le laisser se dérober si il le désire, faire comme il le chante. "J'pensais juste pas qu'tu viendrais c'matin, j'ai été surpris." Clairement surpris, parce que sinon ils n'auraient pas eu cette petite prise de tête parce que Flo ne se serait pas adonné à son entrainement habituel sur la prononciation de ses sentiments. "J'te jure que j'parlais avec personne." Regard plongé dans le sien, sincérité bien présente parce qu'il n'a là aucun mensonge.