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with @Atlas Vanserra

Salon envahie par le papier, les boules froissés d'idées abandonnés, les dessins colorés et les bouts de tissus éparpillés. Concentrée sur les derniers détails qu'elle devait apporter à sa nouvelle collection, les heures de travail qui se sont enchainés. Avec pour seule accompagnatrice sa bouteille de vin, parfois trop fidèle dans les moments de difficultés.  Les pensées qui ne cessent de lui rappeler de prendre une pause, déposer les crayons et s'échapper le temps d'une soirée. Quelques messages envoyés avec Atlas, privilégié face auquel elle acceptait de tout arrêter. Été passé à se détester, avec cette envie bourdonnante de se rattraper. Parce qu'il ne devait certainement pas s'en douter, mais ces semaines passés, ont pas été des plus simple pour la Windsor. Parce qu'avec le temps, elle avait finalement compris qu'il lui apportait beaucoup. Dépassée, l'esprit embrumée, humeur à fleur de peau, sa présence qu'elle ressentait de plus en plus comme un besoin. Le regard déposé sur son écran une fois son annonce arrivé, silhouette féminine qui se redresse à l'ouverture de l'ascenseur, sourire presque naturel qui ne peut s'empêcher de s'afficher lorsqu'elle retrouvait son regard. Crayon qu'elle avait dans les cheveux qu'elle retire, léger baiser qu'elle vient déposer sur sa joue. Je suis contente de te voir. Dit-elle sans s'attarder sur ce sourire, retrouvant finalement l'intérieur du salon. Fais pas attention au bazar, la femme de ménage passera demain. Dit-elle en récupérant quelques uns de ses carnets au sol pour les poser sur la table. On peut faire comme d'habitude ? Ou.. On doit se parler par rapport à ce qui c'est passé ? Le regard qui se relève vers le sien, parce qu'elle préférait savoir la façon dont elle devait se comporter à cet instant, parce que si elle s'écoutait, elle oubliait tout, bien trop frustrée par la sensation du manque qu'il avait laissé.

@Sybil Windsor | tw: ras
la vérité, c'est qu'elle lui a manqué. la vérité, c'est qu'elle l'a blessé aussi. il peut tout de même dire qu'il lui a pardonné sans mentir, sans extrapoler. car oui, il peut concevoir qu'elle se soit sentie blessée, trahie, flouée. est-ce qu'il regrette ce qu'il a fait ? ça il ne peut pas le dire, ne lui dira pas. il regrette de l'avoir blessé. il regrette que ça l'ait blessé. si c'était à refaire toutefois, il referait certainement la même chose. son passé n'a d'emprise que sur lui et rien ne l'oblige à le formuler à voix haute, à s'en confier. encore moins face à une personne qui aurait pu le juger. elle n'a pas bien réagit. peut-être qu'il n'a pas bien réagit non plus. des semaines, c'est ce qu'il a fallu pour qu'elle revienne et atlas, il doit penser que ça lui suffit. ça signifie qu'elle a pris du recul, qu'elle a réévalué la situation. et elle se serait pas embêtée à le faire si c'était pas important, s'il était pas important. c'est ce qui compte. il a pas la boule au ventre quand il passe le pas de la porte, quand elle presse un baiser sur sa joue, quand il fait de même à son tour. Je suis contente de te voir. et elle en a bien l'air, ça se lit sur son visage, dans ses yeux. à peine le temps d'acquiescer pour lui laisser voir que c'est réciproque qu'elle rebrousse chemin vers le salon et il l'y suit. Fais pas attention au bazar, la femme de ménage passera demain. son regard qui embrasse la pièce, les boules de papiers, les crayons. du bazar, oui, mais il a vu bien pire. On peut faire comme d'habitude ? Ou.. On doit se parler par rapport à ce qui c'est passé ? hésitation, leurs regards qui se croisent à nouveau. atlas retire sa veste, la dépose sur un fauteuil. t'as besoin d'en reparler ? question honnête. façon de gagner un peu de temps pour mettre le doigt sur ce dont il a potentiellement besoin, lui.

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Se remettre en questions, faire face à ses maladresses, prendre conscience qu'elle se trompe. Accro à la perfection qui déraille face à tant d'erreurs. En général, elle fermait les yeux, fuyant les erreurs du passé, les oubliant sans jamais se faire sermonner. Mais peut-être que cette fois, ça sera différent, ça doit l'être. Parce que c'est toi Atlas et cette affection qu'elle te porte, elle est pas capable de la donner à tout le monde. Alors elle a réfléchit, encore et encore, se remémorant constamment les simples indices qu'il avait laissé sur son passé. Avait-il souffert ? Était-il encore perturbé par ce qu'il avait vécu ? Le savoir dans un état de difficulté, ça a touché le peu d'humanité qu'il restait au fond d'elle et c'est peut-être pour ça, qu'elle pouvait pas se permettre de le laisser s'enfuir. Les pensées qui tentent de mettre le travail de côté lorsqu'il faisait son entrée, le regard qui espère ne pas trop s'attarder au fond du sien. Parce qu'elle le savait, à quel point il était facile de s'y noyer. Sincérité qu'elle préfère utiliser une fois le salon retrouvé. Parce qu'ils étaient de très bons ennemies, mais peut-être qu'ils étaient meilleurs lorsqu'ils faisaient équipe. Elle voulait juste savoir qu'elle était le masque qu'ils arpentaient ce soir, celui envahi par la rancune de leurs disputes ou simplement, ce masque bordé par cette affection qui les lie. Le coin de sa lèvre qu'elle mord face à sa réponse, silence qui s'installe dans la réflexion.  J'ai pas envie qu'on se dispute et j'ai pas envie de te demander des choses que t'es pas prêt à me dire. Silhouette qui s'approche du bar pour resservir son verre ainsi qu'un deuxième pour le brun qu'elle venait lui tendre.  Alors on a qu'à oublier cette soirée chez tes parents et cet été de malheur. T'es partant ? Dit-elle alors qu'elle retrouvait l'un des canapés pour s'y asseoir. Puis.. Tu m'as..  Manqué. C'est si difficile de le dire Sybil ? Enfin, tu vois. Les yeux qui se lèvent au ciel, une nouvelle gorgée de son verre qu'elle avale. Les émeraudes qui osent le regarder, avec une certaine appréhension qu'elle espérait garder au fond d'elle.

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il avait pas renoncé pas à elle, pas encore. il y pensait toutefois, la mort dans l'âme. qu'il l'avait peut-être perdue, avant même de l'avoir vraiment. est-ce que c'est même seulement ce dont ils ont pris le chemin ? s'avoir l'un l'autre, en admettant qu'ils en soient capables ou qu'ils en aient seulement envie ? le truc, et ça fait mal, c'est qu'il en sait à la fois trop et trop peu quand on en vient à sybil. il est habitué à elle. il se sent bien auprès d'elle. c'était le cas, du moins, avant le break sanglant de cet été. sa présence lui est devenue familière et c'est quelque chose à quoi il ne veut pas renoncer. il n'empêche qu'on n'a pas toujours le choix dans la vie, atlas ne le sait que trop bien et si elle choisissait de le laisser derrière, il n'aurait guère d'autres options que de s'y résigner. il pourrait s'accrocher. nouer d'autorité ses bras autour d'elle, l'attirer à lui, déployer l'énergie dont il dispose pour lui prouver qu'elle ne s'est guère plantée sur la marchandise,  que le type qu'elle pense connaître, qu'elle connaît, existe. que le passé, un passé dont elle ignorait tout, un passé dont elle ignore encore beaucoup, n'a pas d'influence sur le présent autres celle qu'on consent à lui donner.  est-ce qu'il se serait accroché à sybil ? il n'en sait rien. et visiblement il n'aura pas à le faire. elle est revenue vers lui. elle peut s'éloigner à nouveau, néanmoins. il l'a dans un coin dans la tête et il la ressent, cette impression de marcher sur des oeufs et la peur logée dans son ventre qui va avec. comme si le sol était couvert d'explosifs, comme s'il suffisait du mauvais mot, de la plus infime maladresse, pour transformer la pièce en champs de ruines. il ne veut pas de ça. il ne veut pas causer plus de dégâts. J'ai pas envie qu'on se dispute et j'ai pas envie de te demander des choses que t'es pas prêt à me dire. son regard qui ne dévie pas d'elle, qui la suit alors qu'elle passe derrière le bar. elle ne le poussera pas à parler. elle a envie qu'il se confie toutefois. il n'en est pas capable. ses lèvres restent scellées, son regard bleu toujours rivé sur elle alors qu'elle remplit un verre, puis un second à son intention. il ne détourne pas son attention, encore moins lorsqu'elle le rejoins, lui tend la boisson qu'il accepte sans un mot. Alors on a qu'à oublier cette soirée chez tes parents et cet été de malheur. T'es partant ? c'est pas une vraie option. oublier. il voudrait pourtant. il donnerait beaucoup pour pouvoir exercer une pression sur sa mémoire, pour pouvoir en bouleverser les tenants et aboutissements aussi simplement qu'on procède en pressant l'interrupteur qui illumine une pièce. ça ne fonctionne pas ainsi. les souvenirs restent. d'autant plus quand ils sont mauvais, d'autant plus quand ils vous fendent le coeur. oublier est un luxe et pas l'un de ceux dont atlas dispose. et toute vernie qu'elle est, coulée dans l'or à l'instant de sa venue au monde, sybil n'est pas mieux pourvue que lui de ce côté-là. il la rejoint au salon, ne s'assoie pas à ses côtés sur le canapé. il se pose dans le fauteuil qui accueille déjà sa veste, de sorte à faire encore face à sybil sans avoir pour cela à tourner la tête. Puis.. Tu m'as.. manqué? confidence dont il sait qu'elle ne franchira pas ses lèvres. trop fière. il fait avec. Enfin, tu vois. il voit. je vois petit sourire qu'il lui adresse, essayant de dissoudre les restes de tension. pas de bagarre ce soir, il aspire pas à ça, sait qu'elle non plus. sourire signature qu'il arbore. c'est pas un sourire immense, qui vous mange tout le visage, qui illumine une pièce. il sourit pas comme ça. mais c'est un vrai sourire malgré tout. c'est réciproque. tu m'as manqué aussi. confidence qu'il ne lui offre pas non plus. ils n'en ont pas besoin après tout, non ? à moins que si. ils n'en ont juste pas forcément conscience.

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Bien sûr, elle serait bien naïve de penser que tout reviendrait à la normale aussi facilement. Le temps avait passé, accompagné de blessures infligées à chacun, un long silence difficile à accepter qui avait peu à peu érodé leur relation. Pourtant, ça n'avait pas suffi à tout anéantir, car malgré sa colère, plus intense que jamais depuis longtemps, elle savait au fond d'elle qu'elle ne pouvait pas s'éloigner, lui tourner le dos et oublier ce qui avait pu se passer. Parce que... ce n'était pas futile. C'était un étrange mélange d'amitié, d'électricité, d'alchimie... Elle peinait à trouver les mots, mais elle était profondément convaincue qu'il serait absurde de renoncer à quelque chose d'aussi authentique. La distance à combler pourrait s'avérer difficile, mais heureusement, ils n'avaient jamais vraiment manqué d'ambition ni de motivation. Elle s'efforçait de rester impassible en sa présence, enfermant dans son cocon le malaise qu'elle ressentait, ainsi que cette gêne, accompagnée de la crainte de mettre trop de temps à tout réparer. Son désir de mieux le comprendre ne cessait de la tourmenter, une vérité qu'elle espérait bêtement trouver dans son regard. Les mots qui se délaissent, sincérité qu'elle échappe, à sa façon, c'est peut-être pas grand chose, mais ça leur correspond n'est ce pas ? Des mots discrets avec parfois un grand impact. Elle observait son sourire communicatif et lui répondait par un sourire à son tour. Parfois, tout parait difficile, les épisodes s'enchainent, les spectateurs se hâtent de la vérité alors que les héros ne sont pas capable de correctement la voir. Vraiment.. ? T'es bien loin pour quelqu'un a qui j'ai manquée.. Sourire de malice, la silhouette qui se redresse pour venir délicatement s'installer sur ses genoux, laissant ses doigts se poser contre sa nuque, envahie par ce besoin d'établir un contact, voir que la flamme était toujours là et que ce n'était pas trop tard. Dis-moi quelque chose.. Je sens que y'a une gêne.. Le coin de sa lèvre qu'elle mord, les émeraudes incapable de quitter ses azurs, la main se resserrant contre sa nuque. Si.. Je t'embrasse, ça serait encore plus gênant, tu penses ? Peut-être qu'elle tentait le diable avec ce genre demande, mais elle avait besoin de détendre l'atmosphère, journée stressante dans le besoin d'être bercé par sa douceur.

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il ne sait pas dire avec précision ce qui l'attire tant chez sybil. bien sûr, reste l'évidence. si la beauté est une chose fragile, de l'avis d'atlas éphémère et qui, de toute façon, décline et change selon l'identité du regardant, n'importe qui doit admettre à sybil windsor qu'elle est indéniablement belle. atlas lui trouve la beauté dite des gens riches. constamment tirée à quatre épingles, peu encline à lâcher la bride, à laisser quoi que ce soit d'elle au hasard. tout en cheveux dorés, en dents parfaitement alignées et bien blanches, en sourires tantôt empreins de douceur, tantôt bien plus plus affutés. et ses yeux. il adore ses yeux. verts, en laissant voir ni trop, ni même assez, ou alors juste assez. une fenêtre entrouverte, le défi presque lisible de s'y engouffrer. un défi. une lutte. un combat. c'est ce qu'il retrouve en elle et peut-être que c'est ce qui lui plait. il aime leur dynamique, leur relation parfois dure à gérer, à diriger, à manier et contrôler. il n'a pas les cartes en main, pas toutes, jamais. pas lorsqu'il s'agit d'elle, d'eux. ça pourrait l'angoisser. durant plus de la moitié de sa vie, atlas a vécu dans l'impuissance, dans l'inconfort, jouissant de trop peu de pouvoir sur sa vie, soumis aux attentes des autres et à leurs menaces. et c'est ce qu'il a toujours voulu. ce qu'il recherche encore, toujours. le contrôle. non pas forcément sur les autres, mais sur lui-même, sur sa vie. la soif de contrôle, mais pas de facilité. et sybil n'a rien de facile. elle n'est pas plus malléable que lui, trop faite d'expectations, de désirs et d'intentions. Vraiment.. ? T'es bien loin pour quelqu'un a qui j'ai manquée.. sourire fardé de malice. ça lui a manqué. elle lui a vraiment manqué. non, la facilité n'a aucun attrait. du moins pas sur ce terrain précis, pas pour lui. un instant il croit qu'elle va le faire venir à lui. réclamer sa présence, mais le laisser faire le chemin jusqu'à elle. il le ferait, d'humeur conciliatrice. il a la bonne surprise, toutefois, de ne pas avoir à le faire. de la voir se lever, aller d'elle-même à sa rencontrer. délicate, elle s'installe sur ses genoux et d'un bras, il l'entoure plus qu'il ne l'enlace, le passant autour d'elle, laissant sa main reposer sur sa cuisse. de son côté elle place ses doigts sur sa nuque, recherchant à l'évidence elle aussi le contact physique, peut-être pour se rassurer, se conforter dans l'idée qu'il est là, qu'elle est là, à nouveau. que ce qu'ils ont n'est pas fêlé, détraqué, perdu. qu'il n'y a là rien d'irréparable. il ne baisse pas les yeux, n'en a pas coutume, sûrement pas avec elle. yeux bleus contre yeux verts. Dis-moi quelque chose.. Je sens que y'a une gêne.. elle se mord la lèvre, hésitation lisible, crainte un peu, aussi. appréhension. tout va bien. Si.. Je t'embrasse, ça serait encore plus gênant, tu penses ? pour toute réponse et sans plus d'hésitation face à cette nette invitation, il s'exécute, l'embrasse, capture ses lèvres entre les siennes. un baiser qui sans être profond ou agressif n'en est pas moins teinté d'intensité et qu'il étire un peu avant de s'en libérer pour pouvoir retrouver ses yeux, rouvrir la bouche pour s'exprimer à voix haute. c'est oublié. qu'il lui dit, de l'assurance dans la voix, faisant allusion au conflit des dernières semaines, des derniers mois. de son bras toujours enroulé autour d'elle, il l'attire nettement plus à lui comme pour la rassurer, la conforter dans l'idée qu'il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit.

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Guerrière inébranlable, défiant les pions de sa propre partie d'échecs, convaincue qu'elle en est la reine, prête à remporter chaque bataille qu'elle entreprend. Assurance débordante et fierté inébranlable face à un monde troublé par la vanité. Une princesse qui se plie aux cases imposées, prête à tout pour maintenir cette perfection. Façade qu'elle maitrise  au fil des années, mais n'a jamais réussi à se débarrasser complètement de ses vieux démons, ceux qui la tourmentent, lui offrant une étreinte dont elle a du mal à se libérer. Elle avait un penchant pour susciter la crainte, pour se présenter comme une puissance indomptable, alors que, en vérité, tout cela n'était que simulacre. La réalité, c'est son espoir constant de persévérer de la même manière, de toujours paraître aussi forte. Pourtant, il ne suffisait que d'une perturbation, d'un grain de plus dans le sablier, pour tout faire voler en éclats. Déraillant par sa sensibilité, la moindre perte ou changement du quotidien pouvant tout faire exploser. Princesse torturée par ses faux semblant, par ses faiblesses qu'elle tente de dissimuler. Démons qui ne cessent de la ramener vers ces bouteilles d'alcool qui s'échappaient les unes après les autres. Comment tu fais, toi, Atlas ? Pour paraître aussi fort, constamment ? Elle aimerait feindre que ton départ n'a eu aucun impact, que la vie a suivi son cours sans que tu laisses la moindre empreinte sur son quotidien. Cependant, la réalité était bien différente. Tu demeurais inlassablement dans ses pensées, faisant ressurgir sans relâche l'erreur qu'elle était en train de commettre, tournant le couteau dans la plaie de ses imperfections, cette sombre vision imposée par son sang. Elle pourrait te le dire tout ça, combien ça a été difficile, mais elle pouvait aussi mettre en avant la facilité avec laquelle elle s'est résolue à faire marche arrière et à admettre sa défaite. Parce qu'il était plus simple de lever le drapeau blanc quand il s'agissait de toi. Elle se contentait pourtant d'une approche subtile, parce qu'elle faisait toujours en sorte d'obtenir ce qu'elle voulait et à cet instant, tout ce qu'elle espérait, c'était de retrouver ce que vous incarniez dans le passé, lorsque tout était plus simple. Silhouette féminine qui s'approche, laissant l'idée qu'elle voulait l'embrasser. Parce qu'on est toujours capable d'apprécier ça, hein ? Les regards s'affrontent, les battements de cœur s'agitent, révélant presque ses pensées. Baiser qu'elle reçoit, fin sourire qu'elle étirait à travers ses lèvres, vague de chaleur impregnant son corps face à cette proximité, ses lèvres se mêlant dans cette danse peut-être empreinte de timidité, mais tout aussi sincère. Étreinte rassurante dont elle se nourrie, princesse fragile qui se satisfait de cette proximité. Les regards qui se retrouvent une fois les visages séparés, sourire satisfait qu'elle ne peut quitter à l'écoute de ses derniers mots. Alors c'est vrai ? Ce chapitre est maintenant fermé ? Merci. Mots murmurés, l'une de ses mains qu'elle vient doucement glisser contre sa joue. Ça fait du bien de se retrouver. Ce n'était peut-être qu'un baiser, mais c'était le début de quelque chose, d'une relation qui décide de se sauver avant d'être totalement égratignée. Tu.. veux faire quelque chose en particulier ?