blessures deviennent indolores. lointaines. face à l’ivresse démesurée, gardée intacte depuis ce maudit soir. toi qui te détaches du reste, du monde, des autres. je te revois encore, faire valser l’univers de tes orbes fascinantes. intriguantes. toi, qui réunis tout c’que j’aime, tout c’que je déteste. tout c’que j’devrais fuir et pourtant, j’ai envie que tu restes. que tu reviennes, tout avaler. le palpitant qui s’emballe, qui te réclame. t’avais raison, j’ai salement peur de qui t’es. de qui tu seras quand tout tournera qu’autour de toi. agonisante, depuis que j’ai pas su t’oublier. t’effacer. mémoire que t’as imprégnée, toujours le même visage, même sourire, même mots gravés. suspendus au bout de mes pensées, celles que t’as canalisées. tu reprends tout, comme si tout t’avais toujours appartenu. serre les cuisses. passion qui se résume à un désir charnel, que ça. rien qu’ça. j’veux pas que tu débordes, que tu me noies sous tes décombres. messages qui défilent, excite la déraison. à croire qu’on s’était déjà connu avant. qu’on s’était déjà trouvé ailleurs. que nos âmes étaient faites pour s’emmêler. que dans une autre vie, j’étais à toi. t’étais à moi. que c’était déjà écrit. debout face au baie vitrée, prisonnière d’une cage de verre que tu viens faire trembler. grincement de la porte. les doigts qui serrent plus fort le cellulaire. poitrine martelée par le coeur en souffrance. adrénaline qui se déverse, garde les azurs en direction de l’horizon. - t’en as mis du temps.. pour m’retrouver. cherche le contrôle dans l’sarcasme. éteint. quand ton odeur m’rends trop vivante.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

carcasse creuse. toque à la porte le loup affamé. proie en évidence, j’te laisse broder le cercueil dans lequel tu veux me voir clamser. je te laisse même m’attraper ce soir. me blesser à la pointe de tes crocs. offrande mystique, sous la lune gourmande. enveloppe la bulle transparente, ironie d’une fuite imaginaire mise en évidence. mascarade déjà trop pesante. fracasse les nuits d’une torture irradiante. regrets mitraillent le psyché, dompte l’insolence dans un désir insatiable. gardé en souffrance. alliage de rêves incertains et de cauchemars romanesques. toi, qui rends la perdition bien trop exquise. esquisse d’une chimère carnassière. enivrante. me pousse ce soir, à vendre mon âme au diable. à me damner à tes pieds. jeu excitant. jeu dangereux. quand la défaite me rendra inerte. tant pis, tant que tu me ranimes encore un peu. lassée de la léthargie, l’âme qui hurle un autre nom. lorcan. pathétiques lettres. lyriques. chantonnent une sérénade attirante. lorcan. c’est beau putain. encore pire quand ton parfum cendré me revient enfin. pivote pour te faire face. affronter la fatale réalité. faiblesse touchée. - t’es encore plus beau qu’dans mes pensées. tu m’as manqué. t’as pas cessé d’me manquer. et, là encore, le manque est atroce. plus vif qu’avant. si près et trop loin à la fois. rends le vice plus profond. plonge en plein dans tes ténèbres. - et moi ?.. inverse les rôles. du chasseur et de la chassée.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

sale menteuse. orchestre la fuite, le sauvetage. et, crève de l’absence. de l’attente. rêve de la perte, elle paraît tellement bonne quand elle est murmurée par tes lèvres. quand c’est tes phalanges qui serrent la corde. pendue à tes orbes, celles qui contrent tes mots. pointe du doigt l’imposture. l’imposteur. celui qui prie encore la délivrance. en cachette, quand même les étoiles ne brillent pas assez pour t’regarder. tu hurles que t’es vide, sans vie. mais y’a ce feu qui crie famine. qui cherche une raison de t’réanimer. et, moi ? j’serais quoi pour toi ? j’serais qui pour toi ? une âme de plus que tu traîneras dans ta pénitence. ou la faiblesse qui t’feras valser entre l’enfer et l’paradis ? sans savoir sur quel pieds danser. quand la musique ira trop vite, que la mélodie te brisera l’crâne, comment tu feras pour m’oublier ?

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;