garé sous le porche de notre immense maison New Yorkaise, j'attrape ma malette et sort de ma Porsche 911. il est 19h, j'ai essayé de rentré le plus tôt possible. nous sommes en pleine période d'élection présidentiel, je fais partie de la campagne électorale du candidat démocrate et les heures de boulot ne se comptent plus. quand je passe la porte de notre magnifique demeure, j'entends des cris d'enfant au loin. deux petites têtes brunes aux yeux bleu, comme ceux de leur mère, débarquent dans l'entrée pour m'enlacer. salut les enfants j'embrasse chaque tête. vous avez passés une bonne journée ? " OUIIIIIII PAPA PAPA REGARDE " Arthur, mon fiston qui me montre le dessin qu'il a fait tandis que j'attrape Nora, ma fille, que j'embrasse encore une fois. elle est où maman ? ils me montrent tout les deux la porte de ton bureau, vers laquelle on se dirige. on entre, le sourire aux lèvres, je te regarde au milieu de tes dessins, un chignon sur la tête, le crayon entre les lèvres, en train de dessiner. regarde qui j'ai trouvé en route bébé, je te ramène deux cadeaux. je dépose Nora au sol et les deux petits cours dans ta direction.

New York, douze ans presque après ce mariage arrosé, dix ans après celui officiel, vous voilà mener une vie d’adulte, et des plus inattendue encore : une vie de famille. Les murs, de cette luxueuse maison typique de Brooklyn, sont recouverts de photos des quatre Nesbitt et les amis à poils. Oui quatre, deux bambins âgés de trois ans, tous les deux. De faux jumeaux. Une fille Nora, un garçon Arthur. Deux diablotins, et qu’est-ce que tu as pu maudire les gênes de ton mari. Pourtant, contre toute attente, te surprenant toi-même, tu les aimes plus que tout au monde. Mais ne le dites pas au brun, il pourrait s’offusquer. Némo, ce vieux papy fatigué, allongé non loin de toi, assise à ton bureau dessinant une collection prochaine, tu es plongée dans la concentration, une musique en fond cachant à peine les bruits derrière les murs. Porte qui s’ouvre, tu tournes légèrement la tête avant de te lever pour accueillir tes enfants qui viennent courir jusqu’à tes jambes. ❝ Mais on dirait les deux petits diables qui fait fuir la dernière nounou. Apparemment, vos enfants sont intenable, vicieux malgré ces bouilles angéliques. Etreinte qui vient les réconforter, t’embrasse le sommet de le crâne et te relèves pour venir enlacer Aidan, embrassant ses lèvres, sous des « Beeurk c’est pas beau ! » Léger rire, tu viens entourer la nuque du brun de tes bras. ❝ Ils sont jaloux. Comment tu vas Nesbitt ? Tu viens seulement de rentrer ?

j'imagine ma vie exactement comme ça il y a dix ans, quand je t'ai épousé pour la seconde fois. je voulais une famille avec toi, chose que je n'ai jamais voulu avec personne. j'ai décidé de me lier à toi, pour le meilleur et pour le pire. et j'ai rarement expérimenté le pire. tu m'as donné deux merveilleux enfants, deux petits diablotins qui nous font vivre un enfer et en même temps.. est-ce étonnant ? j'embrasse Arthur et Nora, avant qu'ils ne me mènent à toi. encore ? c'est la deuxième cette semaine. ils se liguent contre les nounous et leur font vivre une journée atroce à tel point qu'elles ne restent pas plus e deux jours. pourtant quand c'est avec nous, on supporte. surement parce qu'on se retrouve en eux. tu te lèves, tes bras qui s'enroulent autour de mon cou pendant que les mains viennent se glisser autour de tes hanches pour t'embrasser doucement. les enfants se mettent à faire leur dégouté et ça nous fait rire. j'ai jamais cessé de te trouver belle, mais quand t'as attrapé mon col de t-shirt pendant l'accouchement, me hurlant dessus que si je m'avisais encore une fois de te foutre en cloque, tu m'arracherais les tripes pour en faire un abat jour avec ... du grand capu. ouais grosse journée mais on avance dans les sondages, je suis content je souris. je suis épanouis dans mon métier, chez moi, dans ma vie privée. je pensais pas pouvoir être heureux comme ça avec les erreurs que j'ai faite. qu'est-ce que tu penses de l'idée d'aller coucher les deux monstres et ensuite de prendre un bain rien que toi et moi ? on s'empêche pas de vivre notre vie d'amoureux, même avec des enfants.

Vos enfants sont de très loin des anges, ils sont même tout l’inverse : des diablotins qui sont toujours là en train de comploter pour être les rois du monde. Toi qui trouvais ça mignon, ça commence doucement à t’agacer. Qui va vouloir les garder à la longue ? Car ce n’est clairement aucun de vous deux, Aidan ou toi, qui allaient le faire. Vous les aimez, mais vos carrières comptent trop pour les abandonner. ❝ Oui encore. On va devoir encore faire passer des entretiens … Et c’est parti des ennuis supplémentaires. Ennuis dans le sens vous allez réellement vous ennuyer. Y a pas plus chiant que ça : écouter parler des inconnus qui essayent de se vendre pour à tout prix obtenir le poste. Vous n’êtes pas encore désespérer, accepter tout le monde et n’importe quoi n’est pas à l’ordre du jour. ❝ J’ai vu ça. Je suis fière de toi Nesbitt, même si je pense que j’y suis pas pour rien dans tout ça. Mes tenues sont très clairement responsables de cette popularité. Petit clin d’œil, tu le taquines au creux de ses bras. ❝ Je te masserai les épaules, avant de m’attaquer au reste. Regard enjôleur, tu embrasses sa mâchoire avant de t’écarter de lui et de claquer des mains pour faire sursauter les enfants. ❝ Allez au lit, sinon pas d’histoire et demain vous allez chez la voisine Michelle. Outch la menace ultime qui visiblement marche, eux qui se mettent à courir pour grimper les escaliers avec leurs petites jambes. ❝ Je crois qu’on va être tranquille ce soir.

à l'image des parents, nos deux petits démons font vivre un enfer à toute personne qui tente de les garder. 24h c'est suffisant disent certains, d'autres encore refusent. étrangement des amours avec mamie Martine et mémé Ginette. nous ? on les tolèrent. en réalité, j'aime mes enfants plus que tout au monde. je ne pensais pas dire ça un jour mais ils viennent de toi, alors je ne peux que les aimer. je pense qu'on devrais juste leur apprendre à se faire des pâtes et à allumer la télé et puis c'est bon hein dix ans dans la tronche et toujours des idées à la con. qui dit nouveau entretien dit entendre des gens nous parler de leur amour pour les gosses, de leur capacité à les tenir et ne pas céder aux caprices. pour de toute manière savoir que ces personnes ne tiendront pas 24h.. une perte de temps. tu rigoles ? on m'a encore demandé qui était le créateur de mon costume du week-end dernier au meeting. j'étais pas peu fier de dire que c'était ma femme que je dis, sourire aux lèvres, en t'attirant contre moi. ah ouais ? tu comptes me faire un massage intégral ? on a pas perdu notre esprit d'il y a 10 ans. toujours fou amoureux et complice. moment suspendu quand tu claques des mains pour dire aux enfants d'aller se coucher. j'aime leur lire des histoires et les caliner. mais qu'est-ce que j'ai hâte qu'ils soient couchés. on va d'abord se brosser les dents avec et se laver les mains avec papa je les regarde courir en direction de la salle de bain avant de te glisser une main aux fesses. j'espère, j'ai prévu de te faire pleins de choses que je te chuchote à l'oreille.

Votre relation n’était pas vouée à être ce qu’elle est aujourd’hui : marié, heureux et avec deux enfants. Beaucoup n’auraient pas misé sur vous. Mais vous non plus. C’était l’histoire d’un jeu, celui qui ne s’est pas lassé malgré les mois. L’histoire d’une relation chaotique, celle qui aime se briser l’un et l’autre. Pourtant à vous regarder dans ce bureau, on ne se douterait de rien. On voit une famille heureuse, à l’entente parfaite. Petit rire soufflé, les sourcils que tu lèves furtivement vers le ciel, t’aimerait que ce soit aussi simple. ❝ Si la vie était aussi facile croit moi j’aurai signé pour dix gosses. Mais à les regarder on comprend très facilement que ça ne l’est pas. Ils seraient capables de foutre le feu à votre maison. Et il est hors de question qu’elle soit réduite en cendre. Malgré ce que tu peux laisser penser, tu y tiens à cette demeure. ❝ Je sais, j’ai reçu plusieurs commandes personnelles. T’es mon fan numéro uno mon cher. Attirée contre lui, tu viens caresser ses pectoraux puis ses épaules, sourire en coin, la complicité dans vos regards. ❝ T’as tout compris. Je te fais la totale. lui murmures-tu à l’oreille avant de dériver ton attention sur vos enfants et les encourager à aller se préparer à se coucher. Caresse que tu sens sur l’une de tes fesses, sourire espiègle, t’es heureuse de cette relation qui ne s’essouffle pas avec le temps, qui au contraire assure une stabilité absolue. ❝ Dépêchez-vous les enfants sinon maman va devoir commencer le film qu’elle avait promis sans papa. Il va être très triste. C’est tout à fait toi de faire des menaces. ❝ T’as quinze minutes. que tu murmures, alors que tu viens claquer sa fesses pour revenir à ton bureau et ranger tes affaires.

est-ce que j'y aurais cru à l'époque de la fac, qu'un jour on serait mariés depuis 11 ans, avec deux enfants ? non. j'aurais rigolé et j'aurais dit que c'était impossible. impossible de rester sérieux avec la même personne, impossible de te supporter aussi longtemps et de vouloir deux petits démons. quand t'es tombée enceinte j'ai flippé mais je me sentais prêt et faut croire que toi aussi. maintenant notre vie à changé mais je l'aime comme elle est. tout comme je t'aime un peu plus chaque jour. toi et ton caractère de cochon. dix gosses.. dix monstres ouais. non c'est mort j'aime mes enfants mais parce qu'ils ne sont que deux et c'est déjà bien suffisant. je suis le plus jeune politicien bien super bien habillé de l'histoire. merci bébé que je dis en déposant un bisou sur ta joue. bien présenter, c'est important. te faire de la pub, c'est encore mieux. même si t'as pas besoin de moi pour te faire ta réputation qui n'est clairement plus à faire. je t'attire contre moi et tes caresses me font déjà sourire, encore plus tes mots. la totale carrément ? que je dis. ALLEZ LES ENFANTS ON SE DEPECHE ! PAPA ET MAMAN ONT DES TRUCS A FAIRE j'ai pas perdu mon entrain à aller au lit avec toi, même avec deux mioches. c'est mort tu commences pas sans moi que je dis, plantant mes yeux sombres dans les tiens. ta main qui claque contre mes fesses, je souris en accompagnant les petits monstres. brossage de dent, de cheveux, lavage de main et hop dans le lit. je leur lis une petite histoire à chacun avant de te rejoindre dans ton atelier. ils dorment déjà, ils roupillent encore plus vite que moi. on a enfin la soirée pour nous que je dis en venant me glisser derrière toi, attrapant tes hanches et embrassant ton cou pendant que tu termines de ranger tes affaires.

Tu ne peux t’empêcher de glisser un petit rire entre tes pulpeuses, imaginant la catastrophe que cela pourrait être si vous aviez dix enfants. En gérer deux se sont déjà beaucoup pour vous deux, surtout avec des caractères les vôtres. C’est déjà assez surprenant de vous savoir avec deux enfants. Enfin, le sort vous est légèrement tombé dessus. Ce qui devait être un seul nouveau-né s’est trouvé être un double. Surprise totale, pourtant vous n’avez pas baissé les bras. ❝ Avec plaisir mon coeur. Carrières en pleine expansion, vous avez de quoi vous occupez et ne semblait plus avoir besoin de dépendre de X pour avoir cet argent que vous prétendez avoir. Vous n’êtes plus seulement des enfants de, mais portez un nom qui fait parler de vous grâce à votre propre expérience et réputation. Il n’y a rien d’aussi satisfaisant qu’une réussite en tout point, et pourtant, vous avez connu des moments difficiles, flirtant parfois jusqu’à la fin de votre histoire. Amour plus fort que tout, vous êtes toujours là, plus amoureux que jamais, une famille rayonnante, un avenir certain qui se profile devant vous. Sourcils joueurs, tu lances quelques motivations supplémentaires à ton mari qui vient s’empresser de monter ses enfants. Sourire amusé, tu les regardes grimper les escaliers en vitesse et retournes à ton rangement, te perdant parfois dans tes pensées, le travail toujours à l’esprit. Tu ne vois pas le temps passer et te laisses surprendre par la présence du brun qui se glisse derrière toi, emprise sur tes hanches, baisers qui viennent faire frissonner la peau de ta nuque. ❝ T’as été rapide. Documents que tu lâches sur ton bureau, tu viens passer une main en arrière, et masses sa nuque avec tes doigts fins. ❝ T'as fermé à double tour leur porte ? A ne jamais faire, seul code d’une certitude d’une tranquillité. Doucement, tu viens te tourner pour lui faire face, le regardant dans les yeux, alors que tu passes tes bras par-dessus ses épaules, venant embrasser ses lèvres. ❝ J’ai appelé ma mère pour demain, comme elle est dans le coin, elle viendra garder les enfants. Et je me disais qu’on pourrait peut-être s’enfuir le temps d’une soirée. On se prend une chambre d’hôtel où on part à la maison des Hamptons. Tu penses pouvoir te libérer assez tôt ?

je pense que l'univers s'est vengé. quand t'es tombée enceinte et qu'on a décidé de le garder, il s'est dit qu'il allait nous troll bien correctement en nous foutant un jumeau. c'était la galère quand ils sont nés, d'ailleurs une fois je les ai inversé et je me suis rendu compte à la fin de la journée que c'était pas le bon... heureusement qu'on a un garçon et une fille, sinon j'aurais pu inverser les deux définitivement et ils auraient grandit dans le mensonge... quand je te l'ai avoué à l'époque t'as rigolé et je t'ai aimé encore plus fort. parce que je me suis rendu compte que t'étais aussi taré que moi, je l'ai toujours su mais tu me le prouve à chaque fois et ça me fait t'aimer encore plus chaque jour. tellement qu'on a jamais perdu cette envie l'un de l'autre. et même si on a eu des hauts et des bas, il n'a jamais été question d'abandonner ou de se quitter. elle est là notre force. je monte nos gosses pour qu'ils se lavent les dents et qu'ils aillent se coucher. j'ai hâte de te retrouver alors je descends en vitesse. mes lèvres contre ta nuque, ta main contre la mienne, je te sers contre moi. non j'ai pas fermé à clé j'embrasse ton cou parce que c'est pas responsable ils ont dit les flics les pires parents du monde. tes lèvres contre les miennes, c'est vraiment le meilleur moment de la journée. elle est garde une journée et une nuit ? intéressant. je sais pas.. on est en pleine campagne là et j'ai pas mal de boulot mes lèvres glissent à nouveau dans ton cou alors que mes mains attrapent tes fesses. mais si j'y vais tôt demain, je pourrais prendre l'après midi et on se prends un hôtel ouais je pense qu'on mérite un moment à nous.

Dix années plus tôt, vous vous déchirez, la vie voulant vous jouer des tours, tentant de vous séparer. Cela n’a pas été facile, et pourtant malgré les obstacles vous avez su rebondir, surmonter tous ces malheurs pour mieux vous retrouver, vous aimez davantage. Et voilà ce qui en résulte : deux démons qui filent au lit. Les yeux qui se ferment, tu te concentres sur ces pulpeuses qui embrassent ton cou. ❝ Qu’avez-vous fait de mon mari ? Qui êtes-vous pour aussi raisonnable ? dis-tu avec amusement alors que ta main vient s’enfouir dans ses cheveux avant de te retourner et venir l’embrasser. Tu n’as jamais autant aimé quelqu’un c’est affolant et pourtant tu ne fuis plus. Tu t’accroches plus que jamais. Les sourcils qui se balancent, le défi dans le regard. ❝ Allez s’il te plait … petit murmur qui s’échappe d’entre tes lèvres alors que les siennes viennent à nouveau retrouver le contact de ta peau, la faisant frissonner sur son passage. Et t’obtiens ce que tu veux ! BINGO ! Doigt qui vient glisser sous son menton, tu relèves ce dernier pour le regarder dans les yeux, la victoire au visage. ❝ Extra ! T’as envie d’aller te coucher maintenant, ou un petit avant goût de ce qui t’attend ? Les mains baladeuses, tu viens jouer avec lui, connaissant déjà la réponse à cette demi question.