let's keep our masks
with @Sylas Hastings

Voiture garée après quelques mètres avancés sur le gravier, les noisettes qui se redressent sur la bâtisse, sourire qui arpente le coin de ses lèvres. Deux heures passés dans l'attente d'être arrivée, pourtant ça ne faisait pas qu'un trajet qu'elle s'impatientait face à cette soirée. Elle l'attendait depuis la dernière seconde où elle avait quittée le précédent lieu, soirée aussi proche d'un rêve qu'elle ne cessait de se remémorer. Parce qu'elle connaissait les soirées dans ce genre, aussi bien celles dans ce pays que celles de Londres, elle s'y était toujours sentie à sa place, accommodée aux discutions ennuyeuses et au bon champagne. Mais cette soirée là, elle n'était pas comme les autres. Un certain prestige certes, mais une ambiance capable d'évader les débauches, celles qu'elle retient en elle la plupart du temps, débauche qu'elle compte laisser échapper ce soir. Masque qu'elle scelle sur son visage avant de sortir de sa limousine, silhouette féminine qui s'approche de l'entrée pour y laisser son surnom. Perséphone. Manteau et sac à main récupérés par le personnel, féline arpentant la salle des festivités, coupe de champagne qu'elle attrape, le regard qui tente de le retrouver. Parce que c'est surtout pour ça, pour lui, qu'elle est était là, n'est ce pas ? Retrouver les flammes des enfers à ses côtés, Hadès.

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with @Sybil Windsor

Perséphone. Du carmin de ses lèvres aux pétales à la dentelle si fragile, un coquelicot à cueillir d’une embrassade. Les grains de grenades s’invitant dans les mets. Saisira-t-elle les allusions en découvrant tant de ces bouquets vermeils dans ce nouveau décor ? En goûtant ce fruit défendu ? Symboles divins, piètre offrande au désordre de tes sens. Tu inspires profondément les effluves florales, ravi du résultat final. Comment d’une coïncidence bien que divertissante peut naître l’envie si folle de dévorer sa bouche et de danser entre ses longues jambes ? La délicieuse rapine d’un baiser fleurit dans ton esprit depuis que sa silhouette s’est présentée à toi la première fois. Impossible de dissiper l’ivresse fiévreuse lorsque tu patientes auprès des autres convives de discerner dans la foule d’arrivants l’ombre de son masque. Sylas, tu avales une nouvelle gorgée de champagne refusant élégamment les propositions charmantes que les tentatrices soufflent à ton oreille. Ta compagnie est déjà accaparée par la seule promesse de sa présence. Finalement, ton attente est récompensée par sa démarche féline et sans la moindre hésitation, tu rejoins l’illustre inconnue. Avec habilité tu attrapes sa main libre, déposant tes lippes contre son épiderme. Le rapprochement est une urgence qui ronge tes viscères. « -— Vous êtes ravissante ma Reine. »

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Habitudes dépassés face à l'anonymat qu'elle portait ce soir. Identité qu'elle prônait toujours avec fierté, nom brillant par son histoire, accaparant toutes les intentions et les commérages. Elle s'en délaissait le temps d'une nuit, oublier le temps d'un instant les responsabilités attachés à cette identité. Avec pour simple plaisir de se laisser aux pêchés souvent regrettés. Le regard qui observe les lieux une fois les festivités retrouvés, sourire en coin qui arpente les lèvres en découvrant le thème, d'un carmin fambloyant, agréable souvenir de la robe qu'elle portait lors de la soirée passé. Sourire, presque trop satisfait lorsqu'il apparaissait face à elle. Dieu des enfers, vile représentation d'une attirance brulant en elle, depuis leurs premiers regards échangés. Sa main qu'elle délaisse un instant à ses lèvres, mettant de côté toute révérence pour ce soir là. Je voulais être à la hauteur de vos festivités. Sourire qu'elle arpente avant de délaisser un doux baiser contre sa joue, électricité acharnante qu'elle ressentait rien qu'à cette proximité. Légère gorgée de champagne qui s'avale, le regard qui fait le tour des environs. Le manoir et la décoration sont incroyables, c'est donc à ça que peut ressembler les enfers ? Sourire en coin posté au bout des lèvres, intentions qu'elle n'avait pu s'empêcher de remarquer. Et bien, qu'attendez-vous pour me montrer les lieux ? Sa main qu'elle vint lui tendre à nouveau, le regard qui ne peut s'empêcher de vouloir décrire les traits de son visage. Terrible déni face à la réalité de son identité, conscience effacé, préférant s'évader à ses côtés.

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« — Je voulais être à la hauteur de vos festivités. » Est-il imaginable que les fleurs puissent s’épanouir dans la plus profonde obscurité ? Que les pétales se déploient avec grâce sous une voûte abyssale, les racines s’ancrant parmi moisissure et ossements ? Nulle rosée perlant sur le velours, seulement l’ondée fade des mortels. Rien qui ne puisse égaler sa superbe déité. « — Est-il possible que vous le soyez pas ? » Sa main s’échappe de ton emprise, ses lèvres préférant effleurer ta joue. Sa douceur semble si paradoxale avec la fièvre qui s’infiltre dans ton système nerveux. Violence inouïe de sensations qui aliène ton corps. Sait-elle l’effet qu’elle produit par cette simple attention ? « — Le manoir et la décoration sont incroyables, c’est donc à ça que peut ressembler les enfers ? » Son sourire est contagieux, un rictus s’invite sur tes lippes alors qu’elle découvre le soin méticuleux apporté aux détails. Seule expression décryptable derrière vos masques, l’anonymat tend à devenir autant une bénédiction qu’un fardeau. « — Les enfers se modulent selon mon désir. » Tu avales une nouvelle gorgée de champagne, tes yeux oscillant entre elle et les invités se pressant à des jeux de débauche. Cette soirée promet bien du divertissement pour les participants. « — Et bien, qu’attendez-vous pour me montrer les lieux ? » Quelle manque de courtoisie Sylas… Tu abandonnes ta coupe de champagne sur une table, ton bras maintenant présenté pour la guider à travers le lieu. « — Excusez-moi, j’ai été ébloui par votre arrivée. J’en perds quelque peu mes bonnes manières. »

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Qu'avait-il de si spécial ? Pouvait-il être concevable que l'obscurité de l'anonymat confère à cette rencontre une aura encore plus envoûtante ? Le coeur battant, sensation étrangère qui ne cesse de parsemer ses pensées et son épiderme. Cette excitation, indomptable, persistait à vibrer, tout comme l'ardent désir de le savourer tel un repas exquis dont chaque plat serait délectable. Pulsion méconnue, vile représentation d'une perfection, Hadès. Sourire diablement charmeur, un gout prononcé pour les belles choses, presque jalouse face à l'acceptation qu'il avait de sa noirceur, de cette liberté assumée. Qui es-tu réellement Hadès ? Cet endroit semble être davantage propice à l'expression de nos imperfections, plutôt que de nos qualités, n'est-ce pas ? Sourire toujours accroché, joueuse de ses mots. Peut-être à la hauteur de cette soirée, mais toujours embaumée de ses défauts. Léger rire qu'elle échappe à ses prochains mots, prestance qu'il démontrait rien que par son langage, Hadès, rôle qui semblait lui allait parfaitement. Et ce soir, ces lieux représentent vos désires ? Tout ce que vous cachez à travers ce masque ? Mots murmurés près de son visage, joueuse de ses atouts et de cette électricité entre leurs âmes. Oublions vos bonnes manières. Son bras qui se laisse entourer du sien, les silhouettes qui s'échappent à travers les couloirs, pour la découverte des coins de perditions. Je veux voir la pièce qui vous comble le plus, celle qui vous a convaincu de choisir cet endroit. Curieuse, prête à creuser la pourriture qui démontrait pourtant un si bon parfum à cet instant.

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« — Cet endroit semble être davantage propice à l'expression de nos imperfections, plutôt que de nos qualités, n'est-ce pas ? » Tes yeux s’abandonnent sur ses lèvres entrouvertes par ses mots, par son rire fusant en un frisson sur ton épiderme. « — L’expression de nos imperfections ? J’imagine que ce postulat est relatif… Comment une créature aussi divine que vous l’êtes pourrait s’incommoder du moindre défaut ? » Nulle flatterie dans le flot de tes paroles, seulement le trouble que Perséphone s’amuse à distiller dans tes capillaires. Comment pourrait-elle être née ailleurs que dans les mêmes entrailles infernales que toi ? Cette flamme jumelle brûlant si fort près de ton visage. « — Et ce soir, ces lieux représentent vos désirs ? Tout ce que vous cachez à travers ce masque ? » Elle amorce le jeu des provocations, s’approchant dangereusement de ton visage de ses mielleux murmures. Ta gorge assoiffée ne réclame que d’abréger ses souffrances en cueillant dans son cou un baiser. « — Un seul de mes désirs, vous. Une ode à votre beauté, bien qu’il soit si difficile d’effleurer pareille représentation. » Évidente réponse de tes velléités, admettre ce trouble qui afflige vos pauvres carcasses. « ¬— Oublions vos bonnes manières. » Elle permet à ton bras d’entourer le sien, l’entraînant à travers les salons et velours, les invités découvrant avec amusant certains plaisirs charnels de manière plus ou moins… Discrètes. Un sourire carnassier s’invite sur ton visage, ton attention ne s’échappant pas de son aura. « — En êtes-vous bien certaine ? Je n’aimerais pas être cavalier en votre compagnie. » Le manoir est un labyrinthe de pièces dont l’ambiance s’envenime de stupre de pas en pas. Et toujours le capiteux parfum floral qui vous poursuit. « — Je veux voir la pièce qui vous comble le plus, celle qui vous a convaincu de choisir cet endroit. » Ta démarche s’arrête un instant, un rire s’extirpant de ta bouche. Tu l’attires dans une aile plus lointaine, un refuge pour tes perversions sordides. « — Votre curiosité m’enchante. » Tu repousses de ta main libre une lourde porte en bois, découvrant une chambre où trône un lit gigantesque drapée de soie. Les fenêtres ont oublié les vulgaires verres pour endosser des vitraux blasphématoire. Tu redresses le visage, observant vos reflets dans l’immense plafonnier de miroirs.  

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Sourire prostré aux lèvres, princesse adoratrice des compliments qu'elle pouvait recevoir, des mots parfois futile certes et peu révélateur de la vérité, mais elle découvrait une sincérité presque infligeante à travers ses paroles. Hypnotisé par cette jolie apparence, créer pour attiser les désires et les pêchés. Vile apparence effaçant la vérité qui pouvait se trouver à l'intérieur, un amas de pourriture mêlant privilège et vanité.  Il est prématuré d'émettre des conclusions à ce stade, je suis pourtant convaincue que vous pourriez trouver un certain plaisir à explorer mes imperfections. La voix laissant place aux sous-entendu, suave, chaleur qui reste en apesanteur entre les corps, jeu infernal prenant de plus en plus sa place. Une nouvelle vague de compliments s'échappait de ses lèvres, dévoilant ainsi l'ardent désir qu'il éprouvait pour elle. Il semblait qu'Hadès avait habilement joué ses cartes ce soir, pénétrant presque trop aisément les méandres de son esprit pour révéler ses désirs profonds. Une approche ténébreuse pour la captiver, afin qu'elle puisse comprendre que chaque déesse avait son dieu qui l'attendait quelque part. Toutefois, Perséphone n'embrassa pas immédiatement les enfers lors de leur première rencontre, laissant ainsi le temps à chacun d'apprivoiser l'autre. J'ai bien pris en considération vos efforts, et vous avez réussi à me satisfaire d'une manière plutôt rare. Cette soirée ajoute un élément encore plus impressionnant à notre rencontre. Je désire vous connaître davantage, Hadès, je souhaite tout savoir. Parce qu'elle était habituée à n'importe quelle fabulation venant d'un homme, mais ses actes, sa façon d'être, lui donnait envie de s'accrocher. Était-il possible que son âme s'assemble aussi bien avec la sienne ? Les silhouettes qui parcourent les couloirs, son regard succombant parfois à la curiosité malsaine devant les actions des invités. Ses pensées reviennent à elle alors qu'elle se tient devant cette porte, vaste et majestueuse, telle l'antre de Barbe Noire, où il était interdit d'entrer. Le silence cède sa place à la satisfaction qu'elle ressent en observant le sanctuaire qu'il lui dévoile. C'est solennel, diabolique, la lumière pourpre se diffusant à travers les vitraux, révélant leurs véritables visages. Les émeraudes scrutant chaque détail, le cœur s'accélère, la peau frissonne à l'idée des images qu'elle imagine déjà à travers les miroirs. Je crois que cette pièce deviendrait également ma préférée.. Les murs semblent me crier de m'abandonner à l'extase des démons qui hantent cet endroit. Elle proféra ces mots tandis que son corps, se tenant en face du sien, ne patienta pas une seconde de plus pour le projeter en direction du lit, prenant place ensuite sur ses jambes. Ses mains glissèrent le long de son cou, laissant ses ongles y dessiner un chemin.  Je présume que tout cette soirée, la décoration, les mots charmants, se sont déroulés de façon délibérée pour nous conduire à cet instant précis... Ai-je tort ? Mots susurrés à travers son oreille, vile tigresse ouvrant les hostilités, celles attendue depuis le début.

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« — Il est prématuré d'émettre des conclusions à ce stade, je suis pourtant convaincue que vous pourriez trouver un certain plaisir à explorer mes imperfections. » Quelle périssable chair pourrait-elle résister aux tentations méphistophéliques qui entravent ta silhouette ? Qui oserait détourner son regard de son épiderme diaphane ? Sous la pâle clarté traversant les vitraux, elle revête une splendeur plus grande encore. Les ombres s’amusent de son regard azuré, des velléités spirulines appelant à l’étreindre. « — Est-ce une invitation ? Je serai particulièrement ravi d’explorer… vos imperfections et vérifier si elles existent bien. » Tu inspires ses paroles, appréciant la suavité de sa voix, les courbes et tournures pétrissant tes entrailles. Nul n’a jamais autant désiré un individu, tu en as la certitude Sylas. Que les vices et péchés ne t’abandonnent pas, que l’assaut des hordes fonde leur empire dans la masse putride palpitant dans ta poitrine. Si délicieuse Perséphone… Tu en saliverais presque. « — J'ai bien pris en considération vos efforts, et vous avez réussi à me satisfaire d'une manière plutôt rare. Cette soirée ajoute un élément encore plus impressionnant à notre rencontre. Je désire vous connaître davantage, Hadès, je souhaite tout savoir. » Un frisson de complaisance parcourt ton épiderme, la fierté de s’être immiscé dans l’antre de son esprit… D’avoir réussi à effleurer suffisamment son intérêt pour espérer qu’elle faillisse à tes charmes. L’ensorcelé voulant ensorceler, sirène chantant à ton oreille pour mieux te ravir ta volonté. Et le marionnettiste poursuit sa manipulation. « —  Tout savoir ? Vous vous révélez d’une gourmandise rare Perséphone… Néanmoins, je félicite toujours les péchés, écorchez donc ma peau jusqu’à anéantir le moindre de mes secrets. » Ses pupilles t’échappent, découvrant le lieu avec intérêt, les tiennes ancrées sur elle. Qui est-elle ? Et pourquoi exerce-t-elle pareille domination sur ta pauvre carcasse ? Persuadé de trouver en son sein la grâce du plaisir, tu progresses dans la pièce te plaçant devant le lit. « — Je crois que cette pièce deviendrait également ma préférée.. Les murs semblent me crier de m'abandonner à l'extase des démons qui hantent cet endroit. » Tu hoches la tête. En effet, cette pièce justifie toutes les dépenses. Elle déborde d’un stupre superbe s’alliant si naturellement à votre connexion. « —  Bien que cette pièce soit sublime, il me semble impensable maintenant que vous en foulez le sol d’en apprécier la beauté tant mon attention est happée par votre présence.» Soudainement, sa démarche s’active en ta direction, te repoussant sur les draps de soie. Tu heurtes cette douceur dans un bruissement léger alors qu’elle vient te surplomber, la chaleur des enfers progressant dangereusement dans ton organisme. « ¬— Je présume que tout cette soirée, la décoration, les mots charmants, se sont déroulés de façon délibérée pour nous conduire à cet instant précis... Ai-je tort ? » Elle s’assoit gracieusement sur tes cuisses, ses griffes dessinant d’aléatoires frissons sur ta peau. Tes mains s’invitent sur ses hanches, la pressant contre toi. Ce murmure est le déclencheur d’une certaine impatience rongeant ton encéphale, d’un hurlement. « —  Non, vous avez raison. J’avais le fol espoir que votre ardeur réponde à la mienne. » 

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Jolie princesse, abandonnant sa couronne au profit de cornes qui s'acharnent à orner son crâne au quotidien, transformant ses imperfections en un véritable reflet dans le miroir. Regard azur qui demeure captivé par sa sombre aura, qu'elle aspire déjà à explorer, à sonder les secrets pour en comprendre la complexité. Bien-sur que c'est une invitation. Son sourire charmeur persiste, les consciences flottant sur la même onde. Elle pourrait jouer à faire semblant de ne pas être intéressée, prétendre avoir des engagements plus importants ce soir. Mais c'est un mensonge. Elle est attirée à la fois par les plaisirs de la fête et par sa présence. Il a déjà tout orchestré pour susciter son intérêt, pour la convaincre de participer à ce jeu subtil auquel elle prendrait toujours plaisir à émerger victorieuse. Cependant, son enchantement ne la poussait pas à abandonner ses remparts. C'est pourquoi elle cherchait à en apprendre davantage, à rassembler suffisamment d'informations pour déterminer si plonger dans ce magma d'imperfections, si semblable aux siennes, constituait véritablement une sage décision. Permettez-moi de franchir ces limites et vous pourriez en sortir blessé, détruit, privé de votre énergie en raison de ma curiosité. Mais peut-être.. que la souffrance vaut l'expérience ? Quelle douce torture cela pouvait représenter, n'est-ce pas Hadès ? Ils semblaient jouer à un jeu similaire, maniant les mêmes armes interdites, les plus perfides et vénéneuses. Antre infernale qu'elle découvrait, séduite par une atmosphère reflétant aisément leurs artifices. Car il aurait été plus judicieux de faire demi-tour à cet instant, sachant qu'il suffisait de quelques secondes de plus pour ne plus jamais vouloir s'en échapper. Eh bien, pourquoi moi, Hadès ? Pourquoi avez-vous choisi de fixer votre attention sur moi ? J'ai observée les personnes présentes ici, leurs regards posés sur vous. Pourquoi opter pour celle qui semble être la plus complexe ? Ces mots s'échappèrent de ses lèvres jusqu'à ce que la silhouette masculine recule sur le lit, créant ainsi l'espace où elle s'installa, permettant à leurs corps de découvrir cette nouvelle proximité. Des braises semblaient luire au bout de ses doigts lorsqu'elle traçait le chemin de ses ongles sur la faible étendue de peau dénudée à laquelle elle avait accès. Alors, quelle sera la suite ? Qu'avez-vous l'intention de faire cette fois pour parvenir à votre satisfaction ? Les mèches d'ébène qu'elle retenait entre ses doigts, tirant légèrement sa tignasse vers l'arrière pour que leurs regards se croisent, incapables de se détourner. Leurs lèvres s'observèrent un instant, comme s'il était aisé de plonger la première, mais il avait déjà démontré sa facilité à lui procurer du plaisir, alors, elle voulait simplement qu'il continue.