Je n'ai pas pu m'empêcher d'envoyer ce message à Nino. Sur le coup, j'avais besoin de me changer les idées, de reprendre les choses en main. Ce n'est pas dans mes habitudes d'avoir cette posture avec un homme. Mais avec lui, je me sentais à l'aise de me lancer. Je sentais qu'il avait cette facilité dans sa sociabilité. cet échange qui me rassurait. En arrivant des cours, je n'avais pas beaucoup de temps avant qu'il arrive. Et je voulais absolument ranger un peu ma chambre et me rafraichir dans la salle de bain. Je défais un peu ma chemise avant de retourner dans ma chambre. Je pianote quelques messages avant d'entendre frapper à la porte. J'étais déjà un peu stressé de le rencontrer mais là, le palpitant s'emballe en très peu de temps. -- Entres ! que je m'exclame à voix haute tout en profitant de ce temps pour me redresser. Quand il entre dans la chambre, je ne peux m'empêcher de sourire. Je me maudis moi-même d'avoir un faible pour les hommes beaux, ceux qui pourraient être sur une couverture de magasine. Mon regard le scrute entièrement, le désir augmentant exponentiellement. Nous n'avons pas beaucoup de temps mais tout de même ! Je me rapproche de Nino, venant frôler nos corps, nos souffles. Qu'est-ce qui me retient de me jeter sur lui maintenant ? Peut-être mon côté bienséant. voilà la bonne excuse!  

de ton côté, la rentrée était sous le signe des plaisirs nocturnes. bien que tu avais repris les cours et que tu étais pleinement concentré dans ce que tu faisais, tu continuais à batifoler comme tu savais si bien le faire, chez des hommes tous plus beaux les uns que les autres. ce qui te faisait le plus plaisir, c'est lorsqu'ils t'envoyaient d'eux-même des messages sur les réseaux sociaux pour t'aborder, comme ruben l'avait fait la veille. tu avais conscience de tes avantages physiques mais tu adorais l'entendre ou le lire par message. ruben était un étudiant à la pfo, tout comme toi. nombreux étaient les membres de la confrérie, tu ne les connaissais donc pas tous. tu l'avais déjà croisé à quelques soirées les années passées, et tu l'avais toujours trouvé charmant, sans pour autant avoir tenté quoi que ce soit, n'ayant pas connaissance de son orientation sexuelle. mais maintenant qu'il t'avait fait de claires avances par message, tu n'allais pas te faire prier. c'est pourquoi une fois ta journée de cours terminée, tu filas dans ta petite piaule à la pfo, que tu n'utilisais que très rarement, dans l'unique but de te doucher. une fois propre comme un sous neuf, tu te rendis dans la chambre de ruben, qui ne tarda pas à t'ouvrir. salut, dis-tu de ton fidèle sourire charmeur, pénétrant dans sa chambre.