La fameuse réunion passée, nous décidons de rester quelques jours sur Boston avant d'aller récupérer nos petits monstres chez mes parents à New York afin de rentrer chez nous, en Californie. Ça m'arrange, car j'avais très envie d'emmener Sage à un endroit un peu spécial : là où on s'est perdus lors de notre road trip il y a un peu plus de dix ans, alors qu'on commençait tout juste à se fréquenter. Sur la route, on chante à tue tête des chansons parce qu'on adore un petit carpool karaoke et après un peu de difficulté, je finis par trouver l'endroit. Je me gare plus ou moins là où je m'étais garé il y a dix ans, avant qu'on n'ait cette course jusqu'au lac un peu plus bas. Je descends de la voiture de location, fais le tour pour retrouver ma femme et je la prends par la main pour qu'on s'avance un peu, le lac se dévoilant un peu plus bas. Je souris en coin et l'air surpris, je vois une construction juste au bord du lac. Je la pointe du doigt, "Bah je vois que y'a des gens qui ont volé notre idée", que je dis en grimaçant. On avait rêvé d'une maison au bord de ce lac y'a dix ans, en maison de vacances. Un endroit où on peut complètement déconnecter, se baigner dans le lac. Tout ce qu'on aime, quoi. Je commence m'avancer pour qu'on s'approche, histoire de voir de plus près.

cette soirée, elle a fait rejaillir en toi tous les souvenirs du passé ; vos débuts, les bals successifs, les soirées à la kirkland, l’arrivée d’axelle et de lucas alors que vous viviez toujours ici, à boston, et que jackson était en dernière année avant d’obtenir son diplôme en animation. alors, évidemment, t’as eu un petit pincement au cœur, un petit moment de mélancolie, à te remémorer chaque instant passé. et aujourd’hui, il t’a proposé de revenir au bord de ce lac que vous aviez découvert par hasard au détour d’un road trip ; ce lac que t’as tant aimé et que t’as pourtant pas revu depuis de très longues années désormais. peut-être qu’il a disparu, qu’il s’est asséché ou qu’il a tout bonnement été victime de la bêtise humaine ? t’en sais rien, t’as jamais vraiment cherché d’information à ce sujet jusqu’à présent. mais lorsque la voiture s’approche, tes yeux s’illuminent instantanément en reconnaissant l’endroit ; et t’as soudainement cette hausse d’excitation au creux de tes tripes, ta main resserrant celle de ton mari quand il te fait quitter l’habitacle. tes billes qui contemplent le paysage jusqu’à s’arrêter sur la construction qu’il t’indique plus bas, un léger soupir de déception qui se glisse entre les lippes tandis que tu te contentes de hausser les épaules. « c’est pas grave, ils ont eu raison, ça doit être génial là-bas ! » t’aurais préféré que ce soit vous, ici, mais t’y as jamais vraiment repensé. parce que t’as eu ta maison au bord de la plage dans l’ouest, celle dont t’avais tant rêvé également. « on va tremper nos pieds ? » que tu le questionnes en le suivant pourtant, visiblement en direction de la bâtisse.

Je vis pour voir ses yeux s'illuminer et briller comme c'est le cas maintenant, alors que je gare la voiture plus ou moins au même endroit où j'avais garé ma voiture de l'époque lorsque nous avions passé la nuit ici, désespérés à l'idée de retrouver notre route vers Boston car nous avions cours le lendemain. C'est ses yeux brillants et son sourire jusqu'aux oreilles qu'elle avait lorsqu'on faisait du camping sauvage improvisé comme ça, son rire de gosse contagieux et sa sa spontanéité qui m'ont fait tomber amoureux d'elle il y a dix ans. Ces petits papillons, ils sont encore présents après tout ce temps lorsqu'elle me serre la main et que je ressens son émotion décuplé par sa grossesse à la vue du lac, m'étirant un sourire alors que je pointe du doigt la construction près du lac. "Allons tremper nos pieds, oui", que je lui dis en la tirant avec moi vers le bas de la colline en direction du lac, près de la maison en construction. Je lâche sa main pour retirer mes chaussures et je m'assoie sur la pelouse, au bord du lac dont la température de l'eau est assez tempérée. J'attends que Sage s'assoit à mes côtés pour passer mon bras autour d'elle et la caler contre moi, regardant la maison. "Imagine un petit ponton qui va de l'arrière de la maison jusqu'au lac pour pouvoir s'y baigner" Je pointe un arbre du doigt, "Et une corde accrochée à une branche de laquelle tu te balances pour sauter dans l'eau" Je souris en imaginant tout ça. En nous imaginant nous, ici, avec notre petite (grande famille). "T'en penses quoi, ça te plairait ?", que je lui demande en tournant le regard vers elle.  

tu crois te souvenir que la première fois que vous avez mis les pieds ici, par pur hasard, t’as défié ton mari dans une course jusqu’au lac ; t’aurais certainement tenté aujourd’hui aussi si tu portais pas basile en toi. les yeux pétillants à la seule vue qui s’offre à vous, tu te trouves pourtant un tantinet déçue en constatant la construction d’une maison au bord du lac. jax te tire avec lui après ta proposition de tremper vos pieds et tu te dépêches de retirer tes chaussures à ton tour pour t’installer à ses côtés, au creux de son bras, le tien glissant dans son dos et son jumeau sur son ventre pour te serrer contre lui. il te demande d’imaginer des choses qui n’ont pas de mal à se dessiner dans ton esprit, te faisant acquiescer à chaque nouvel élément. « ça m’aurait plu oui, et je suis certaine qu’aux enfants aussi. » parce que vous auriez pu aisément vous ressourcer ici, loin des grandes villes, plus proches de la nature. « tu crois qu’ils ont des enfants eux aussi ? » ceux qui sont en train de construire ici. « ce serait vraiment dommage que de petites têtes ne profitent pas de cette vue à couper le souffle. » parce que c’est beau, ici ; c’est définitivement l’un de tes lieux préférés.

L'idée m'est venue plus tôt cette année, quand je me suis rendu compte que nous allions fêter nos dix ans ensemble. J'étais persuadé qu'on s'était dit qu'on aurait une maison ici, au bord de ce lac, parce que c'est le premier week-end qu'on a passé ensemble alors qu'on se "fréquentait", ce road trip qui avait mal tourné en nous paumant ici, ce lac dans lequel on s'est baignés alors qu'on savait pas comment rentrer sur Boston. J'ai acheté une morceau du terrain qui était vacant, j'ai fait appel à un architecte et voilà. La maison n'est pas encore terminée, loin de là : seule la structure de la maison est actuellement debout, il reste encore beaucoup à faire et visiblement, mes idées lui plaisent, même si elle ne comprends pas que cette maison, c'est la nôtre. Alors je souris quand elle me pose ses questions et je pose un baiser sur sa tempe tendrement avant de poser mon menton sur le haut de sa tête. "Ils ont quatre enfants et un en train de grandir dans le ventre de la plus belle maman du monde", que je dis alors que je glisse ma main sur son ventre doucement. Je recule le visage pour la regarder, voir si elle a compris. "Elle sera pas terminée pour nos 10 ans de mariage mais.. surpriiiise...", que je dis en souriant en coin, vraiment excité de la voir comprendre parce que j'ai bien vu sa petite déception face à la maison, ce qui veut dire qu'elle aurait aimé qu'elle soit à nous et.. bah voilà, surprise : c'est bien notre future maison de vacances.

le temps est passé à une vitesse folle et, dans le fond, t’as encore du mal à réaliser que ça fait déjà dix ans que vous êtes ensemble ; dix ans de mariage, dix ans d’amour, dix ans de folie surtout. les plus belles années de ta vie, c’est lui qui te les a offertes. et t’aurais pas rêvé mieux que lui pour être à tes côtés pour le reste de ton existence, pour être le père de tes enfants, pour t’offrir son nom. et si au départ, t’as pu avoir un nombre incalculable de craintes parce que l’intensité de votre relation était toute nouvelle pour toi ; aujourd’hui, tu serais prête à le suivre à l’autre bout du monde s’il le fallait, sans même une once d’hésitation dans la tête ou dans le cœur. prête à tout quitter pourvu que votre famille demeure. et, dix ans plus tard, vous retrouvez ce petit coin de paradis que vous aviez découvert parfaitement par hasard ; ton corps collé contre le sien, ses descriptions qui se dessinent sans difficulté dans ton esprit, tu plisses les yeux en entendant sa réponse qui ressemble un peu trop à votre famille pour que ce soit du hasard. son baiser sur ta tempe, sa main qui glisse sur ton ventre, l’information a bien vite fini par éclaircir tes doutes. « tu me fais une blague ? » que tu demandes, sentant vite l’émotion remonter jusqu’à tes yeux lorsqu’il te parle de ces fameux dix ans de mariage. les billes s’humidifient, tes lèvres se tordant pour tenter de contenir tes larmes, les hormones jouant probablement pour beaucoup dans l’intensité de tes émotions à cet instant. évidemment, t’es heureuse ; mais t’es surtout excessivement émue et t’avais pas franchement prévu de pleurer là tout de suite, pourtant… c’est plutôt mal parti au vu de la première larme qui parcourt soudainement ta joue. « t’avais pas oublié… » tout ce que t’as pu lui dire autrefois sur ce lieu, sur ce que t’aurais aimé ici. les billes braquées sur lui, sur la maison en construction puis vers le ciel comme si tu cherchais à faire revenir tes larmes à l’intérieur de ton crâne.

J'aime tellement ce genre de moment. Quand je lui fais une surprise et qu'elle comprend enfin ce qu'il se passe. Cette lueur dans son regard, quand elle apprend que cette maison, elle n'est pas en construction pour une famille qu'on ne connait pas, non. Cette maison, elle est pour elle. Pour nous. Notre famille. Comme on en avait toujours rêvé au début de notre relation. La maison au bord du lac. Pas n'importe quel lac, ce lac. Plus ou moins là où tout a commencé, au fond. Quand elle me demande si je lui fais une blague, je secoue la tête en riant doucement, lui expliquant que la maison ne sera par contre pas prête pur notre anniversaire de mariage, à mon plus grand regret. "Bien sûr que non j'ai pas oublié..", que je lui dis en lui souriant tendrement, constatant ses yeux brillant et cette larme qui coule sur sa joue. "heeey", que je dis pour capter son attention alors qu'elle regarde un peu plus loin. Mon pouce vient effacer sa larme et mes lèvres se plaquent contre sa joue doucement, "J'te fais visiter ?" Je retire mes pieds de l'eau et je me lève, prenant sa main pour l'aider à faire de même avant de m'avancer vers la maison. Ma main toujours dans la sienne, je nous rapproche de la bâtisse en construction et je sors mon téléphone pour lui montrer les visuels de l'architecte. "Donc la maison devrait ressembler à ça, y'aurait une belle petite terrasse avec vue sur le lac et du coup je vais lui demander d'ajouter le ponton. Normalement il devrait y avoir 5 chambres et trois salles de bains." De quoi faire rentrer notre petite - grande - famille pour les vacances. "J'me suis dit que pour les vacances ou quand on revient vers New-York pendant les fêtes de fin d'année on pourra venir ici. On pourrait même passer notre retraite là quand on sera vieux et qu'on voudra plus avoir à faire aux gens.." Vieux, associables, mais ensemble.

ce lac te fait revenir en tête tous les souvenirs qui y sont rattachés ; le road trip, tu te demandes même si les cartes que vous aviez utilisées à l’aller sont toujours en ta possession ; la course, celle pour y plonger avant l’autre, celle où t’avais été prête à tout pour le ralentir tandis qu’il courait bien plus vite que toi ; et puis, vos corps pressés l’un contre l’autre. si les souvenirs te font d’abord sourire, l’émotion prend bien vite le pas et fait couler sur ta joue cette larme sauvage qu’il essuie lorsque tes billes reviennent vers lui alors qu’il t’interpelle. non, il n’a pas oublié. comment est-ce qu’il aurait pu ? tu le savais, au fond, que cette information resterait gravée dans un coin de sa tête. parce que jackson est le mari le plus merveilleux au monde, qu’il te surprend sans cesse depuis le début, qu’il est tout bonnement exceptionnel. et s’il l’est en tant que mari, il l’est également en tant que papa pour le plus grand plaisir de vos enfants. tes pieds quittent l’eau lorsqu’il te propose de te faire visiter, ce à quoi t’acquiesces d’un signe de tête, ta main retrouvant la sienne pour suivre ses pas. tes yeux arpentent les visuels sur son téléphone, ton corps se glissant sous son bras pour se presser contre lui, enroulant ton bras autour de sa taille. « tu penses que les chambres suffiront ? je me demande s’ils vont pas se battre plus tard pour avoir des chambres seuls… » parce que six adolescents et adultes, si vous voulez tous vous retrouver ici, t’es prête à parier que les cris retentiront. tu ris doucement quand il mentionne l’éventualité de venir ici quand vous serez vieux, loin des gens, loin du bruit, dans votre bulle à nouveau. « j’aime beaucoup… je nous vois déjà passer noël ici, c’est tellement beau, ce sera idéal. on pourra même créer une maison de retraite pour nous deux. » que tu lances finalement en riant à cette seule idée. vous l’aviez dit, autrefois, que vous seriez ensemble en maison de retraite et particulièrement insupportables tant vous rendrez tout le monde dingue. ton corps se décolle légèrement du sien pour venir te placer face à lui, le forçant à retirer son téléphone de sous vos yeux, de manière à glisser tes bras sur ses épaules pour les enrouler autour de son cou délicatement. « t’es vraiment le meilleur mari au monde, tu le sais ça ? » et tu souris amoureusement, avec une tonne de douceur dans le regard.

Il n'y a honnêtement rien de trop beau pour Sage. Dix ans de vie commune, dix ans qu'on s'aime et l'amour que l'on ressent l'un pour l'autre ne s'est absolument pas atténue avec le temps, au contraire même. C'est comme si je l'aimais un peu plus tous les jours et les moments clefs de notre vie de famille n'ont fait que décupler ce que je pouvais bien ressentir pour elle. Quand on a apprit sa première grossesse, quand on a rencontré Axelle et Lucas pour la première fois et les autres, qui se sont enchainés : Chloé, Romane et maintenant Basile. A chaque fois que je deviens à nouveau papa, je me sens plus heureux que tout et elle est cette personne qui me comble de bonheur à chaque fois. Alors non, rien n'est trop beau ou trop grand pour elle. Elle qui me donne de l'amour depuis dix ans, elle qui fait de moi un homme comblé, elle qui fait de moi le papa le plus heureux du monde. Je suis donc fier de lui montrer les plans de cette maison que je fais construire pour nous, en cadeau pour nos dix ans de mariage. Mon bras qui se resserre autour d'elle alors que je sens son corps se presser contre le mien et sa réflexion sur les chambres qui me fait rire. "On se débrouillera, ça serait pas une maison de vacances digne de ce nom s'il n'y a pas de disputes à propos des chambres", que je lui dis. J'hoche la tête quand elle me parle de Noël, parce que j'y ai bien évidemment pensé. "Ouais, Noël sera très cool, en plus il neige beaucoup dans le coin à cette période.." Rien à voir avec les Noël qu'on passe en Californie depuis des années, principalement sous le soleil. En plus, nous ne sommes pas si loin de New York, donc pour fêter les fêtes avec tout le monde, ça serait vraiment top. Mon regard se pose sur elle alors que je la sens quitter mon bras et je glisse le téléphone dans la poche de mon jean, le sourire qui s'agrandit à ses propos. Mes mains viennent se nicher de part et d'autre de son vent arrondis dans lequel je sens parfois Basile donner des petits coups. Une sensation dont je ne me laisserai jamais, je pense. "C'est normal, il faut que j'égale la meilleure femme - et maman - du monde..", que je lui dis en souriant. Je me penche pour poser un baiser sur le bout de son nez, mon front qui vient se coller au sien alors que mes mains prennent refuge dans le bas de son dos. "J'ai l'impression que les dix dernières années sont passées à une vitesse folle et en même temps, j'ai l'impression que c'était y'a une éternité, quand on est venus à ce lac.." Est-ce qu'on aurait vraiment crû être de retour ici dix ans plus tard, à l'époque ? Mes lèvres viennent retrouver les siennes dans un baiser tendre. Pas étonnant que ça soit passé si vite, au fond. Il parait que le temps passe plus vite, quand on est bien accompagné.

ta vie a pris tout son sens dès qu’il y est entré ; parce qu’il a rendu chaque instant plus beau, plus joyeux, plus inoubliable. et tu te remémores souvent tout ce que vous avez vécu ; de votre rencontre à l’arrivée de vos enfants, les uns après les autres. sans oublier l’adoption de courage qui n’est aujourd’hui plus parmi vous, votre installation dans cette maison que vous êtes allés revoir quelques jours plus tôt en passant devant, la fin de vos études, le début de votre vie d’adultes à proprement parler. et si on te demandait si t’avais un regret à ce jour, tu répondrais par la négative ; parce que même si l’arrivée des jumeaux s'est faite avant la fin de ses études, même si vous vous êtes autrefois mariés sans en avertir personne, tous ces moments font de votre histoire la plus belle qui soit à tes yeux. tu souris quand il te dit que ce ne serait pas une maison de vacances digne de ce nom s’il n’y avait pas de dispute au sujet des chambres, acquiesçant finalement d’un signe de tête. « du moment qu’on a pas à se battre pour avoir la nôtre, je suppose que ça ira. » ce serait terriblement cocasse mais, pour – au moins – les dix prochaines années, tu sais que vous serez régulièrement envahis par vos petites têtes blondes. parce que même si axelle et lucas grandissent, chloé, romane et basile eux n’en ont pas fini avec votre lit ; et t’espères toujours pouvoir agrandir la famille après l’arrivée du petit dernier. six, c’est ce que vous vous étiez promis. « je pourrai faire des anges dans la neige avec les enfants l’hiver prochain, j’ai l’impression que ça fait dix ans que j’en ai pas fait, ça me manque ! » après tout, même si t’es une mère et une femme accomplies, t’as toujours gardé ton âme d’enfant dans le fond ; c’est probablement ce qui fait que vous vous entendez tous aussi bien. ton corps désormais face au sien, ses mains déposées de part et d’autre de ton ventre arrondi qui se presse délicatement contre lui, sa remarque te fait sourire tendrement. les compliments, vous vous en offrez toujours autant qu’autrefois ; et ça fait sans aucun doute votre force. son front contre le tien, tu fermes tes yeux pour profiter de ce moment lorsqu’il te fait part de cette sensation définitivement partagée. les paupières qui s’ouvrent à nouveau pour plonger tes billes dans les siennes. « moi aussi j’ai cette impression… que ce soit passé à la vitesse de la lumière ou que ça fasse une éternité, s’il y a bien une chose que je sais, c’est que je suis exactement là où je devrais être, avec la bonne personne. » lui. vous. une évidence depuis tant d’années, une évidence pour le restant des années également. tes mains viennent se glisser sur ses joues lorsque ses pulpeuses s’emparent des tiennes avec tendresse de manière à prolonger le baiser avec un peu plus d’ardeur.