T’es où au juste ? Une soirée, mais tu ne serais trop dire laquelle et qui sont tous ces gens. T’es là uniquement pour profiter d’un moment de légèreté et de l’ambiance générale. La musique berce tes hanches, l’alcool stop tes pensées … non, pardon, les anime davantage. Les yeux mis clos, t’oublies facilement tout ce qui t’entoure pour uniquement te déhancher au rythme de la musique, laissant tes cheveux suivre le mouvement, un verre porté un hauteur. Rien ne semble d’ennuyer, comme si tu étais seule au milieu de la pièce, dans ce monde où seul la musique raisonne jusqu’à ce que la réalité de ce verre vide que tu viens porter à tes lèvres te reconnecte à la réalité. ❝ Crotte... Et voilà que t’as envie d’un autre verre, de plus d’alcool encore. T’es pas à ce stade final, celui où tu vas perdre ton âme. Non tu planes, et tu veux garder cette sensation, jouant des coudes pour avancer au milieu des inconnus, tu regardes tout autour de toi jusqu’à reconnaître le lieu tant convoité : le coin bar. Tel un petit ver tu te faufiles entre les gens jusqu’à parvenir à ton but et … ❝ Salut toi. T’en as une belle chemise Regard espiègle qui vient se poser sur Valentin, tu remarques rapidement les différents verres qu’il a devant lui et ne perds pas une seule seconde avant de t’en approprier un. ❝ Toi t’as senti ma présence et mon envie. T’es mignon, merci. Toujours complimenter c’est la technique, même si tout ce qui est adjectif de la beauté lui colle parfaitement à la peau.

après avoir bu quelques coups chez toi, histoire de se mettre dans l'ambiance, on s'est mis en route vers un boite, je ne saurais même pas dire laquelle. à l'heure actuelle, je suis bien trop occupé à discuter avec la belle brune qui me fait de l'oeil depuis quinze minutes. le genre de meuf qui m'attire, brune, typée, sportive. je lui offre quelques vers, on discute, on s'embrasse. une soirée normale quoi. et puis tu débarques, comme si t'étais dans ta cuisine, t'ignore totalement la demoiselle et tu me complimentes sur ma chemise.  c'est la troisième fois que tu me le dis. je vais finir pas penser que t'es amoureuse que je dis, sourire aux lèvres. je pousse un verre en direction de la mexicaine, qu'elle accepte pendant que toi tu te sers . t'as aucune tenue en société, t'es insupportable que je te dis en me penchant vers toi pour te glisser ça dans l'oreille. ma main qui effleure ta taille en même temps. un peu passif agressif. j'attrape le verre entre tes mains pour le boire cul sec avant de le poser sur le bar.  t'es un amour merci ensemble on peut aller beaucoup trop loin on le sait très bien toi et moi.

❝ Ouais, si tu le dis. Rire moqueur que tu ne peux retenir, tu viens également lever les sourcils vers le ciel. Si ça lui fait plaisir de croire que tu craques pour lui, autant le laisser dans ses rêveries. Tu le laisses se rapprocher doucement de toi, glissant un bras autour de ta taille. ❝ Aucune tenue ? Non, je ne dirai pas ça. Je ne manque, seulement, zéro occasion. Opportuniste Calloway ? Carrément ! Et qui ne le sait pas en même temps ? C’est pas comme si tu en faisais tout un mystère. Non, bien au contraire. Ton jeu est visible. ❝ Et c’est moi qui manque de tenue en société. Verre que tu viens récupérer, tu viens le remplir d’alcool sans le noyer, le chargeant davantage pour compenser cette dose que l’on t’a volé sous les yeux. Immédiatement, tu viens prendre de grandes gorgées et termines le verre. ❝ Tu devrais te concentrer sur la brune, un canon pareil, elle va pas attendre bien longtemps, plantée comme une plante. Une claque sur le derrière du brun, tu viens faire un clin d’œil enjôleur à la jeune femme et repars danser au milieu de ces corps en sueur, se déhanchant au rythme de la musique.

 tu te considères plutôt comme une profiteuse ou une opportuniste ? que je demande le sourire aux lèvres. je crois que ce que j'apprécie le plus entre nous c'est qu'on peut se lâcher des réflexions qui pourrait paraitre abusé pour la plupart des gens. mais nous on le fait dans le plus grand des calmes.  genre tu saisis l'instant ou t'es carrément une michto ? juste pour savoir je lève les sourcils en portant mon verre à mes lèvres.  c'est pas mal poli si c'est mon verre chérie j'en commande deux autres et cette fois-ci je pousse l'autre verre dans ta direction. claque sur mon cul, je rigole en me tournant vers toi.  elle me mange dans la main. je t'expliquerais mon secret, quand tu seras assez grande que je te lâche avant que tu n'ailles danser et que je retourne vers ma brune. quelques minutes plus tard, je l'emballe comme il se doit et après des minutes de roulage de pelle, on se dirige vers la piste de danse, à côté de toi.

Regard de biais, tu n’en reviens pas qu’il vienne à te poser cette question. ❝ Opportuniste, c’est évident. Tu réfléchis à chaque situation et puis profiteuse c’est vraiment dégradant. Seulement, y a des fois, où il devrait se taire, car plus il parle et plus tu lèves les sourcils vers le ciel. Ouais, vous pouvez parlez sans filtre, mais là on commence à voir une limite dans ton agacement. ❝ La première réponse. Bref, tu veux juste boire et aller danser, le reste tu t’en moques un peu. C’est léger. Tu prends ce verre qu’il dirige vers toi, tape ses fesses et part avec un sourire alors qu’il croit être un dieu sur Terre. C’est drôle comme tu as cette fâcheuse tendance à te croire irrésistible toi-même, comme si tout te réussissait dans la vie. C’est quelque chose qui peut être à double tranchant : horripilant ou excitant. Ça agace bien du monde pour ta part. On te demande de redescendre souvent de plusieurs étages. On voit cet égo presque trop gros pour le commun des mortels, tu danses sans aucune honte, pensant que le monde t’appartient. Tu prends tout l’espace qu’il te faut, la danse séductrice, le verre toujours en main.

 malheureusement je suis le genre de mec qui ne me rend pas compte quand je dépasse des limites ou que je vais trop loin. pourtant vu la tronche que tu tires je pourrais vite percuter, mais j'ai peut-être décidé inconsciemment de pas faire attention. parce que je suis un connard, c'est un fait. tu finis par rejoindre la piste de danse et moi j'emballe la jolie brune qui fini par m'accompagner. on danse un peu, c'est sympa mais maintenant que j'ai plus ou moins eu ce que je voulais, je la trouve un peu collante. elle est sympa mais c'est pas la F1 la plus rapide du circuit. elle est belle mais j'ai vu mieux. beaucoup mieux. genre carrément mieux que je te vois te déhancher sur la piste, dans ta robe moulante qui laisse apparaitre tes courbes. mes yeux se posent sur toi, je fais plus trop attention à elle et elle s'en rend assez rapidement compte. du coup elle essaie sans doute la technique la plus éclaté de l'histoire et qui ne fonctionne absolument pas avec moi : la technique de la jalousie.. elle commence à se dandiner contre un mec inconnu au bataillon. alors je souris, je lu fait un signe d'au revoir et je viens me glisser à tes côtés. t'as besoin d'un co danseur ? bon alors je suis pas du tout un bon danseur, je suis même nul à chier, mais si tu me montres et que je peux suivre ton corps au rythme de la musique, ça devrait le faire.

Liberté totale, celle dont tu aimes jouir, montrer à tous, la scander sur tous les toits. Qui ignore ton envie de faire uniquement ce que tu désires ? Agir, parler sans devoir réfléchir, regretter quoi que ce soit. Pourtant, tu changes, penses parfois différemment. Ça te rend imprévisible, toi qui l’étais plus ou moins auparavant. Ce soir, tu joues, tu danses, tu profites pleinement de cette jeunesse, non pas insouciante, mais qui possède tous ses moyens, si on ne compte pas l’alcool qui circule dans ton sang. Ce n’est pas comme si tu étais ivre, seulement joyeuse. Musique qui berce tes tympans, tu danses en oubliant le monde qui t’entoure, laissant planer un air désirable autour de toi. ❝ Et ton amie ? Les yeux fermés, tu devines que trop bien de qui il s’agit, la voix raisonnant dans ta tête malgré la forte musique.

 mon amie peut s'occuper d'elle toute seule ou du moins demander à son nouveau pote de s'en charger, je fais pas dans la relation à long terme moi. une heure et demi de mon temps, c'est suffisant. elle est sympa mais c'est pas mon genre en fait trop collante, trop dans l'attente. elle aurait voulu que je la rappelle et moi j'en ai rien à foutre. ce qui m'intéresse, c'est ton déhanché et ta manière de danser comme si t'étais seule au monde. t'es un cas unique, ça c'est sur et certain. les mains viennent se glisser autour de tes hanches, mon corps se colle contre le tien et je commence à accompagner tes gestes. je ne saurais dire pourquoi, mais tu m'exaspères autant que tu me plais. ton caractère me tape sur le système mais y a un truc attirant chez toi. surement le fait que tu sois indépendante et que t'aies pas besoin d'un chevalier.

Silencieusement tu l’écoutes, enfin tu fais mine d’être toute à son attention, mais tu n’entends rien, la musique prenant le dessus, toi qui as des soucis de concentration. Comme tu peux souvent le faire, malgré n’avoir rien compris, tu souris furtivement. Le son du dj camouffle relativement tous les bruits, les basses martelant ton cœur. Tant pis, vous n’êtes pas là pour parler, sinon vous serez dans un café. Ses mains viennent glisser le long de ta taille pour venir rapprocher vos corps dans un déhanché endiablé, vos êtres collés l’un à l’autre. T’accentues un peu plus ta danse, t’assurant qu’il apprécie davantage ces mouvements, alors qu’une main part à l’aveugle dans ton dos pour venir se caler à sa nuque. Vous dansez comme ça, vous moquant du monde qui vous entoure.