C'est pas la vie de château!
@Navier E. Wellington & @Griffith Exner
TW : nope
8 août 2023
Summer Camp : Uspallata, Argentine

Things are never quite as scary
when you’ve got a best friend
…

Dépôt des bagages à l'intérieur, près de la porte, tu retires tes lunettes pour faire un tour d'horizon du regard. Le coin de tes lèvres s'étire en une légère grimace, somme toute faible, parce que t'arrives encore à relativiser. Clairement, t'as connu plus luxueux dans ta vie! Mais c'est pas comme si tu venais t'installer pour y passer ta vie! Vous serez là, quoi? Deux nuits en tout, alors bon… pourquoi pas? C'est propre au moins, c'est déjà ça! Et t'es prêt à accorder que la vue extérieur vaut son petit détour. Qui plus est, t'as pas à entendre ronflotter n'importe qui dans des lits superposés puisque t'as hérité de l'un des petit chalet deux personnes avec ta Betty Boop.

Tu tires d'ailleurs un regard à la brunette, puis au lit double que t'aperçois par la porte de la chambre, puis de nouveau vers la brunette… avant de t'élancer comme si tu voulais la courser à qui y dormira. Fonçant, tu te lances contre le matelas en mode étoile de mer avachi.

- Gagné! Tu lances, fier comme un gamin. Tu prends le canap, princesse, que t'ajoutes, comme une entente que vous aviez passé était lié à cette course et que tu tiendras dur comme fer. Alors pourtant que vous savez tous les deux que tu la laisserais jamais dormir sur le canapé si y'a de la place à côté de toi. Tu seras plutôt du genre à aller la soulever pour l'embarquer sur le lit qu'elle te boude ou non. Et t'es pas le plus fort contre ses yeux de biche quand elle te demande quelque chose non plus, alors… C'est vraiment que pour l'effet et la rigolade.

…
• quote by : Bill Watterson

Suivant Griffith dans la chambre que vous allez occupé, tu restes un peu surprise par la gueule du machin. Tu ne sais pas trop à quoi tu t'attendais, mais clairement, t'espérais mieux. Tu le suis, le visage déjà un peu plus fermé, une brève lueur de dégoût présent dans tes iris. Tu lèves le regard vers les coins, cherchant une ou l'autre toile d'araignée, mais le tout à l'air propre. Heureusement, car après tout, c'est un hôtel, avec un concept bien à lui, mais un hôtel quand même et toi, tu te refuses à dormir n'importe où. Bien que la tu te questionnes quand même un peu sur l'endroit où tu as atterrit. Tu te diriges d'ailleurs vers la salle de bain quand tu surprends ton meilleur ami à courir vers la chambre. Tu le suis du regard et arque un sourcil quand il te laisse entendre que tu dormirais sur le canapé parce qu'il a décrété qu'il avait gagné la course dont lui seul était au courant. Tu le fixe, sourcil droit arqué. Tu sais bien que ça n'aurait rien changé si t'avais été au courant de son idée, suffit de voir la différence de taille de vos jambes pour savoir que ses foulées sont bien plus grande que les tiennes. "Vraiment ?" Tu croises les bras sur ta poitrine, l'air de dire que c'est quelque chose de totalement impossible que toi, tu dormes sur le canapé alors qu'il y a un lit. T'es une princesse, il le sait, alors si l'un de vous doit vraiment dormir ailleurs que dans le lit, ça ne serait clairement pas toi.

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Véritable gamin encore malgré ton quart de siècle atteint, t'as décidé de jouer pour contrer le côté dépressif de l'endroit où vous avez atterrit. Et malheureusement pour Navier, t'as personne d'autre à enquiquiner qu'elle en ce moment.

- Vraiment, répêtes-tu en fixant le plafond. T'en fais pas, je suis sûr qu'il est confortable, mentionnes-tu, avec un vague signe de main, alors qu'en fait, pour le peu que t'as vu du truc, t'as plutôt l'impression que quiconque s'y poserait pour la nuit se réveillerait avec des courbatures. Et que la nuit courte ne serait pas justifiée par des cris de plaisir qui en vaudraient la peine. Nah. Que de l'inconfort en perspective et tu veux pas l'imaginer pour l'un ou l'autre de votre duo. Et si tu te doutes, par son ton de voix, - parce que t'as pas encore eu l'idée de la regarder, histoire de ne pas craquer pour la petite biche qu'elle est - qu'elle achète pas le baratin que t'es là à lui sortir, faudra quand même qu'elle endure le grand efflanqué que tu es à ses côtés toute la nuit, parce que c'est pas vrai que tu vas passer une journée complète avec l'impression d'être encore posé sur des planches de bois! Tu t'attendais à mieux, tu t'en cacheras pas, mais bon, t'es prêt à faire avec puisque c'est que pour une nuit ou deux maximum et que, pour ce que t'en vois, le plafond est clean et sans toiles d'araignées, donc t'espères que le reste est nickel chrome aussi, même si bon ça tient plus des matériaux bas de gamme, limite baraque militaire, à tes yeux. Bah… vous survivrez! M'enfin... t'espère hen!

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• quote by : Bill Watterson

Tu le fixes toujours, ton sourcil arqué en attendant qu'il daigne te regarder pour voir la tête que tu tires. Clairement c'est endroit, c'est pas un palace, limite, ça équivaut à tes yeux à dormir en tente. Ton meilleur ami, lui semble s'amuser de tout cela, argumentant que ça ne va pas être si horrible, du genre lieu confortable, canapé confortable. "Ouais, c'est tellement cosy comme endroit." Souffles-tu, ta voix légèrement teinté d'ironie. Tu ne crois aucunement en ce que tu viens de dire. C'est probablement le pire lieux de séjour pour toi, le pire que tu ai jamais vu et pourtant, t'as déjà eu le loisir de voir des hôtels de différents pays. "Tu penses que c'est trop tard pour aller réserver une suite dans un vrai hotel ?" Avec vue sur un paysage de fous, le tout avec un budget plus grand, vous permettant ainsi un plus grand luxe, un confort véritable et pas aussi précaire qu'ici. "On risque de choper le tétanos à tout moment." Vocifère tu en t'approchant d'un cadre de porte, clairement tu n'as pas signé pour un tel logement, pour un tel niveau de pauvreté. "Je sens mes allergies à la médiocrité revenir." Et de façon théâtrale, tu fais mine d'éternuer.

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Pas besoin de relever la tête pour savoir qu’elle n'achète pas tes dires. Ce n’est pas difficile à deviner, la proposition que tu lui tends n’est en rien intéressante. Pourtant, tu pousses un peu plus en lui répondant :

- Oh, des plus magnifiques! Acquiesces-tu alors que tu peines à retenir la grimace.

C’est clairement pas à tes goûts et tu mentiras pas, si c’etait pas que tu vas être occupé à l’extérieur du chalet pour le temps - heureusement court - que vous allez y séjourner, tu reprendrais tes bagages pour foutre le camp.

- Hmm… fais-tu simplement alors qu’elle hypothèse sur la possibilité de trouver une chambre dans un vrai hôtel.

T’en doutes. Principalement parce qu’à la quantité d’étudiants et autres majeurs (bien que t’as vue des gamins aussi) qui se trouvent au Summer Camp, t’es à peu près certain que tout est complet sur un large rayon. Et tu t'apprêtes à lui expliquer qu’elle devra endurer ce pseudo paradis pendant un petit moment, mais sa remarque te coupe dans la tirade que tu allais lancé.

- T'as l'intention de lécher les serrures? Questionnes-tu, un sourcil levé, alors que tu te redresses sur tes coudes pour la regarder.

Tu laisses échapper un léger rire à ses exagérations, ses faux éternuements. Et finalement, tu te glisses jusqu’au bord du lit pour te remettre debout.

- C’est que deux nuits Betty Boop, assures-tu en posant une caresse à son bras. Et si le prochain hotel, chalet ou n’importe..., énumères-tu avec un vague signe de main, ne te souvenant pas assez bien du planning. ...est aussi merdique, on boucle les valises et on va se faire griller sur une plage de Californie, proposes-tu avec un sourire en coin. Qu'est-ce que t'en dis?

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• quote by : Bill Watterson

Tu la sens aussi l'ironie dans la voix de Griff, il pense comme toi. Endroit pourri dans lequel vous allez devoir dormir. T'es ravie. Vraiment. Un vrai moment de pure plaisir. T'en soupire agacée. Vacance de pur bonheur. Tu le vois d'ailleurs ne pas refuser ta proposition, mais ne pas l'accepter pour autant. Clairement ce type aura ta peau un jour. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour lui, par amitié, par plaisir d'être en sa compagnie même si tant de monde le trouve insupportable. Non vous trouve insupportable, parce que tu n'es pas en reste toi non plus, du genre demoiselle capricieuse, princesse bien trop exigeante.

A sa réponse sur le fait de possiblement chopé le tétanos, tu lèves les yeux au ciel. "J'ose à peine toucher les poignées de portes, qu'est-ce que tu veux que je t'espionnes en travers de celle-ci et les lèches encore pire." Tu rentres dans le jeu, même si lui il plaisante. Un brin naïve sur le coup. "Même une écharde suffit pour le choper et clairement vu tout le bois ici et même la saleté tout simplement." Tu le sais que tu es trop exigeante, t'aurais du faire gaffe aux hôtel au lieu de suivre le mouvement. Sérieux tu vas choper le crève ici. Tu penses même pas au fait que peut-être tu le fais chier à te plaindre comme ça, à jouer la diva. "Deux nuits ou deux minutes, ça peut faire toute la différence." Tu le sais, il le sait, surtout suite à son annonce de départ pour Harvard par exemple, sa vie à prit tout un tournant en quelque minutes et la tienne aussi. T'aurais pas imaginé quitté le Copenhague sans ça.

"Uniquement si c'est un hôtel 5 étoiles alors, parce qu'il faudra au moins ça pour me remonter le moral et me faire surmonter ce traumatisme." Tu lui souris alors, parce que tu le sais que ton caprice il serait exaucé si effectivement la suite des résidences du summer camp sont aussi pourrie que celle-ci, que cela soit avec son argent ou simplement avec le tien.  

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Tu te relèves sur tes coudes, lui demandant à demi-sérieux si elle compte lècher les serrures pour chopper le tétanos. Chose à laquelle elle te répond facilement : elle ose rien toucher. Pourtant, faudra probablement qu'elle ose à un point ou un autre, puisque vous êtes coincés ici pour quelques nuits jusqu'à passer à la prochaine étape du voyage. Prochaine étape que t'espère un poil plus luxueuse, n'empêche! De tout façon, ça te semble pas difficile à battre!

T'as un regard sur les alentours, elle a raison pour le bois. Pour ce qui est de la saleté par contre, ça te semble pas trop mal de premier abord. Après t'as pas inspecté la salle de bain ou le carrelage ne serait-ce qu'un minimum. Et t'oses même pas blagué sur une quelconque bestiole qui pourrait se glisser ici où là. T'as pas la meilleure des connaissances sur la faune locale et t'as pas nécessairement envie de devenir plus féru en la matière en trouvant qu'une araignée géante a voulu partager la douche!

- T'iras draguer les infirmiers si tu te piques, arrives-tu à plaisanter tout de même. ...Ou le personnel de surveillance de l'école. Qui sait si ça ne paierait pas d'avoir un prof ou deux en charme devant tes longs cils, fais-tu avec un sourire en coin de celui qui manigance quelque chose. Après tout, qu'ils soient dans sa majeure ou non, avoir du personnel de l'université dans sa poche, ça doit forcément être utile quelque part!

T'as une légère grimace quand elle mentionne qu'un scénario peut bien évoluer en deux nuits ou deux minutes, mais tu tais, ravallant tes paroles et chassant tes ressentiments passés puisque t'as décidé que t'en ferais ta bénédiction et non ta malédiction.

Aussi, tu préfères proposer une alternative de voyage à la demoiselle si les prochains logis ne conviennent pas à vos standards.

- Attends, mais tu me prends pour qui? T'insurges-tu avec un mouvement théâtrale.Bien sûr cinq étoiles! T'exclames-tu. Après tout, c'est le minimum dont vous aurez besoin si les endroits comme celui-ci se mettent à cumuler! Je peux bien réservé la suite des mariés si t'en as envie, lances-tu, même si t'as aucune idée si ça demande une preuve de mariage ou non pour confirmer ce genre de réservations. Bah! Tu trouveras bien de quoi vous dorloter!

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• quote by : Bill Watterson

Tu le regardes sans comprendre, fronçant un peu les sourcils. "C'est quoi le rapport avec les prof ?" Autant tu comprends pourquoi il te parle des infirmiers, autant tu ne vois pas celui avec les professeurs. A-t-il hâte de reprendre les cours et d'ainsi pouvoir faire du charme à l'un ou l'autre membre de l'enseignement ? Tu ne piges pas, peut-être es tu un peu trop terre à terre sur le coup pour imaginer un tel rapprochement. "Puis s'il te plait, je ne drague pas n'importe qui moi !" Lui rappelles tu. "Je vise l'excellence aussi, alors je ne vais pas draguer le premier petit infirmier qui passe sous prétexte qu'il a su bien bandé ma cheville." Et pourtant, il le sait qu'elle l'avait déjà fait par le passé, qu'elle avait flirté avec un infirmier et que ça s'était au final très mal passé entre eux quand la relation avait commencée. Demoiselle trop jalouse et possessive, demoiselle qui demandait trop d'attention à cet homme porté sur l'humanitaire et l'attention aux autres. Elle avait été rapidement placée en second plan, bien moins importante que les patients de ce type... Mauvaise expérience qu'elle n'a pas réellement envie de réitéré, lui faisant ainsi tracé une croix sur les types ayant une profession dans le domaine de la santé.

Tu le vois bien que tes paroles font mouches, mais il ne répond pas et vous évite ainsi de partir dans des éclats de voix totalement puérils. Disputes qui auraient fini de massacrer ton humeur déjà pas magnifique à cause de l'endroit, mais il arrive quand même à te faire rêver un peu avec ses paroles et sa proposition. "Tu te rends compte que maintenant, j'espère que la prochaine destination sera un taudis ?" Tu rigoles doucement, mais c'est le cas dans le fond, parce qu'il te vend du rêve là avec ses belles paroles et t'as limites envie de lui dire dès maintenant de réserver les billets d'avion et d'ainsi pouvoir t'échapper de ce summer camp et surtout de cet endroit plus que déplaisant. "Puis je savais que pour moi, tu deviendrais hétéro." Tu rigoles alors, pour réagir à ses propos sur le mariage, faisant ainsi plaisir à ton égo déjà plus que bien marqué...

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T'essaies de tourner la situation, de lui faire voir certains points qu'elle pourrait tirer si le malheur devait lui tomber dessus, mais elle ne semble pas avoir le même oeil que toi sur la question. Et lorsqu'elle rétorque, comme un reproche à ton encontre, tu ne le prends pas mal, te contentant d'hausser les épaules, te sachant coupable sur ce point. T'iras pas démentir; c'est vrai que tu dragues à profusion. Et t'en tires ni gêne, ni honte. C'est un jeu avec lequel tu t'amuses et t'as tendance à traiter d'imbéciles ceux et celles qui le prennent trop au sérieux.

- Parfois, ça peut rapporter, mentionnes-tu avec simplicité, alors pourtant que tu sais très bien que ça peut aussi créer une masse d'ennuis. Certains faciles à balayer, d'autres un peu plus collants… mais ça t'en pipe pas un mot à la brunette. T'as pas envie qu'elle s'inquiète et, qui plus est, vous jouez pas de la même façon… Et puis, qui sait si ton petit infirmier devriendra pas le prochain docteur de renom à cotoyer les vedettes d'Hollywood et te faire la grande vie? Plaisantes-tu, sans y croire toi-même. Chacun ses choix, mais t'as pas la mentalité de t'installer avec quelqu'un pour le soutenir alors qu'il grimpe les échelons. Potes, sans mal. Copain, fiancé ou autre… clairement pas pour toi!

Aussi, tu préfères faire de belles promesses à ta Betty Boop et si elles semblent en l'air et peu assumées, elle te connaît assez pour savoir que tu tiendras parole. Après tout, t'as ce point faible pour elle; tu la chouchoutes comme une princesse …beaucoup trop selon bien des gens, mais t'en as rien à faire de leur opinion sur la question. C'est probablement la seule qui connaisse le sens du mot "loyauté" dans ton entourage, alors elle mérite pleinement ton attention.

Éclatant de rire à sa réponse, tu vas chercher ses mains pour la faire tourner, lui faire esquisser quelques pas de danse en ta compagnie, l'un des meilleurs moyens que t'aies trouvé pour ensoleiller tes journées. La ramenant contre toi, tu te penches doucement à son oreille pour souffler :

- Y'a que toi qui arriverait à me passer une bague au doigt, indiques-tu sur un ton doucement moqueur, bien que ce soit sensiblement la vérité. T'accepterais probablement de passer le reste de tes jours lié à elle, mais tu la plains déjà pour la cause, car tu sais que tu serais incapable d'être fidèle. Mais bon, ça durerait trois jours, le temps que ton frère l'apprenne et essaie de m'étrangler. Après t'hériterais de ma fortune, mais à jamais blessé par l'amour, incapable de me remplacer, tu finirais en cat lady recluse dans son petit palais, projettes-tu en riant, ne croyant pas deux minutes à tes conneries.

…
• quote by : Bill Watterson

Navier, elle le dévisage un peu, ne comprenant pas pourquoi il mentionne les professeurs dans un tel contexte, surtout loin des cours, alors même qu'elle, elle ne connait pas encore la tête de ceux qu'elle pourrait avoir. Puis, demoiselle qui se veut très sélective dans ce qui passe dans ses bras et surtout dans son lit, elle commente le statut de simple infirmier comme si en réalité c'était un sous-métier, mais juste un mauvais passif qui conduit à cela, à son dégoût pour ceux de cette profession. Elle balaie d'ailleurs d'un geste de la main les propos de son meilleur ami. "Et comme ça, face aux célébrités qu'il pourrait côtoyer je passerais à la trappe, parce que pas assez populaire, pas aussi riche, pas aussi attirante parce que pas aussi refaite et peut-être trop intelligente aussi comparées à l'une d'elle." En tête, elle a surtout les filles de la télé-réalité, souvent aussi stupide qu'un manche à balai, mais clairement elle sait que ce n'est pas que cela que ce genre de type pourrait côtoyer. "Non, tu sais un petit banquier ça pourrait clairement me suffire." Mec plus ennuyeux, plus ternes, mais au moins, là, la brunette serait certaine qu'il serait attiré par elle, qu'il aura de l'attention et du temps pour elle, puis le statut aussi parce que tout le monde ne peut pas avoir ce job. Les mecs pas fréquentable elle ne donne pas la dedans. "Non mais plus sérieusement, je suis trop bien pour tout ses types." Elle rigole alors, faisant mine d'être parfaite, alors qu'elle le sait que c'est loin d'être le cas, mais elle aime donner se change, faire croire qu'elle est trop bien pour les autres, qu'elle est au dessus de tout le monde, parce que ça rend sa vie bien plus facile ! Ce n'est pas les autres qui la rejette, mais elle qui rejette les autres, cette vérité est bien plus appréciable pour elle.

Navier le regarde approcher, elle le laisse saisir sa main et entrainé dans ces quelques pas de danse, ce qui lui arrache un sourire. Complicité si simple entre eux, il n'y a pas toujours besoin de mots ou de gestes, juste un regard peut suffire, juste un pas de danse, une musique qui passe et le tour est joué. Ils se connaissent si bien. Elle éclate alors de rire au portrait qu'il dépeint. "Ouais, Anders te ferait à coup sûr la peau. Je comprends pas pourquoi il peut pas te blairer." Peut-être parce qu'elle ne cesse de lui dire que Griffith est plus un frère à ses yeux que son propre frère ? Peut-être un sentiment de jalousie de la part de son ainé pour son meilleur ami ? Elle a jamais comprit ce qu'Anders pouvait avoir en tête et ne le comprendra d'ailleurs probablement jamais.... Faut dire qu'elle ne cherche pas à le faire. "Par contre de ton côté, si effectivement je te passe la bague au doigt, j'en connais plus d'un qui serait ravi." Sa famille heureux de le voir entrer dans le moule un peu, d'avoir un bon partit aussi. "Mais ça marcherait pas." Elle en est bien consciente la belle, elle s'extirpe de ses bras et fait une petite pirouette sur elle-même avant de bomber le torse et tenter de prendre une voix plus masculine. "Je suis pas assez masculin pour toi." Elle éclate alors de rire, prouvant bien que sans soucis l'Exner avait réussi à la faire changer d'état d'esprit. Demoiselle ayant oublié son agacement premier et son dégout à cause de cet endroit.