C'est certes le nom de Kassim qui revient encore et encore, mais la réalité c'est que Florian, il aurait agit de la même façon qu'il s'agisse de Pierre, Paul ou Jean... Il aurait réagit de la même façon peut importe qui ou quoi peut bien menacer Lyssandre, parce que lui, il s'en fout de prendre des coups, il s'en moque, il a l'habitude d'encaisser, mais qu'on tente de blesser Lyssandre, c'est une chose qui ne le laissera pas sans réagir. Action préventive ou simple protection comme il l'avait fait dans le cas présent. Après tout, il sait que menacer Bears n'était pas une option, que cela n'aurait fait qu'envenimer les choses. Parce que même si les deux hommes ne s'entendent pas des mieux, ils sont fait dans le même métal, celui qui chauffe quand une menace tombe et qui va chercher à prendre les devants. "Parce qu'il peut te faire du mal Lyssandre sous couverture de sa famille." Parce que c'est pour une histoire de famille aussi que le blond à fini à l'hôpital, parce qu'il l'a provoqué sur le fait qu'il en avait rien à foutre d'Ange et qu'il le laissait partir comme ça. Il l'avait provoqué pour tenter de le faire réagir, qu'il bouge son cul pour aller le chercher à l'aéroport, mais au final, il avait bouger son cul uniquement pour venir cogner le blond. Mais tout ça, c'est une autre histoire, une histoire que Florian n'est pas prêt de raconter dans son entièreté aujourd'hui. Il sait qu'il devra le faire un jour, plus tôt qu'il ne le pense car trop de monde maintenant et au courant et il ne sait pas quand, Kala, elle décidera de lui dire.

Maintenant face à lui, il le regarde. Il se sent con d'avoir balancé tout ça, de montrer sa faiblesse, d'avouer tout haut qu'il est sa faiblesse. Parce que c'est le cas, parce que pour l'atteindre, il suffit de s'en prendre à lui, qu'il peut en baver juste pour ses beaux yeux. Il le fait depuis des mois déjà même si il n'en avait pas pleinement conscience, parce qu'il ne cherchait pas à savoir pourquoi, quand Lyssandre partait, il n'avait pas le moral, qu'il s'agaçait plus facilement quand il n'avait pas de nouvelles. Des petites choses qui en réalité témoignait de l'affection qu'il a pour l'étudiant, des choses basiques que toutes personnes auraient compris facilement, mais pas lui, parce qu'il s'imaginait pas capable de s'attacher comme ça a quelqu'un. Parce qu'il a toujours gardé une distance entre eux et lui, parce qu'il a toujours été plus un loup solitaire qu'autre chose.

Il baisse la tête quand Lyssandre confesse en effet avoir vu sa moto près de son taff, peut-être quand il a intercepté Kala pour lui parler ? Ou bien à un autre moment ? Il ne va pas lui demander quand, il ne va pas demander de détail parce qu'auun d'eux n'a réellement envie d'en donner ou d'en avoir, du moins, surtout lui, il a pas envie d'en savoir plus sur Lyssandre et cet autre type par exemple. Il a juste envie d'oublier ça, cette soirée de merde. Il l'écoute alors, s'attendant en réalité à une toute autre réaction. Des cris, des larmes, des reproches, mais pas ça, pas ces phrases. Il le regarde un peu con, voulant quand même protester que c'était dans l'unique but de le protéger, pas autre chose... Même si plus d'une fois, il avait voulu se rapprocher plus pour aller lui parler, pour tenter de reprendre contact avec lui, avant de déchanter et de rester simplement loin de lui.

Je suis prêt à te pardonner Phrase qui le choque, qui le perturbe. Son regard reste sur Lyssandre, une lueur d'incompréhension, mais aussi peut-être d'espoir. Il se souvient pas que quelqu'un ai déjà dit cette phrase pour lui après qu'il ai fait une connerie, qu'il ai merdé comme à son habitude. Raison pour laquelle il ne demande jamais pardon, parce que personne ne lui a jamais rien pardonné. Pas pour rien qu'il a été ballotté de foyer en foyer avant de finalement se retrouver à la rue et arrêter l'école. Il a toujours été plus simple de faire des reproches au Martinez que de tenter de le pardonner, que d'avoir de la patience avec lui. C'est plus simple les reproches, c'est plus simple d'être mauvais et le blond, ça aussi il le sait bien, parce que sa meilleure défense est et restera toujours l'attaques, que celle-ci soit avec des mots ou des gestes.

Nouveau geste qu'il le surprend. Délicate tendresse, il ne sait pas comment y réagir alors que sur sa joue, c'est la violence d'une gifle qu'il attendait. Il ne comprends pas, il ne sait pas quoi faire, ni même quoi dire parce qu'il ne connait plus ces gestes dans ce genre de situation, il ne connait que la violence pour réagir à la violence, pas la douceur. C'est un monde qu'il ne connait pas, pas dans la sincérité en tout cas, et il veut croire que l'étudiant il l'est, au moins un peu en tout cas.

Il lui faut alors quelque seconde pour répondre à ce baiser. Lenteur des lèvres, frisson nouveau. Délivrance qui se manifeste. Ses muscles tendus jusque là sans qu'il en ai conscience se décontractent, ses poings se desserrent tout naturellement. Il ferme les yeux, espère secrètement que ce baiser, cet instant dure plus longtemps, mais le brun se recule. Distance qu'il impose maintenant pour prendre la parole, pour venir se confesser à nouveau. Florian le regarde. Est-ce que c'est aussi le moment pour qu'il lui dise aussi qu'il l'aime ? Est-ce qu'il est sensé le dire ? Il ne sait pas.... Parce qu'il n'a jamais dit ces trois mots avec sincérité, il les à toujours dis avec aisance parce qu'il n'en saisissait aucunement l'ampleur... Que se passera-t-il si ce n'est pas le moment ? Si il les dit mal ? Avec la mauvaise intonation ? Il déglutit alors, sentant la pression, l'angoisse de ces mots et de leurs ampleurs sur lui. C'est bien plus facile de le balancer en texto, de s''en vanter comme il le faisait sans être en face de lui... Là, clairement, le jardinier n'en mène pas large. "Je..." Commence-t-il alors avant de détourner la tête, incapable de le regarder, le rouge venant un peu teinté ses joues. "J'ferais des efforts pour toi." Il se pince alors les lèvres, parce qu'il sait que c'est pas les mots que l'étudiant voulait entendre, mais cela reste quand même un aveu de la part du Martinez, parce qu'il a toujours agi égoïstement, dans son propre intérêt sans vouloir faire d'effort pour personne, alors dire ça, c'est comme lui dire je t'aime non ?

L'espagnol ferme les yeux doucement au contact de la main de Lyssandre sur sa joue, caresse douce et fine. Moment de tendresse des plus inespéré après tout ce tumulte, après ce qu'il avait manqué de faire, comment il avait manqué de violenter Lyssandre. Est-ce que l'étudiant à maintenant conscience que Florian est plus violent qu'il n'y parait ? Qu'il n'a pas juste l'air d'être un petit voyou, mais qu'il en est réellement un ? Non, sinon, il n'aurait pas dit cela, il n'agirait pas de la sorte avec le blond et il aurait fuit depuis le début ? Depuis que son emprise sur lui avait été relâché. Lyssandre arrive quand même à le calmer, que cela soit dans sa violence ou dans cette angoisse qui le prend simplement à l'idée de mal exprimé ses sentiments, de ne pas adresser correctement ses mots que l'étudiant désire tellement ce soir. Peut-être que pour cela aussi, il n'est pas réellement prêt non plus. Exprimer des sentiments sincères à haute voix, ça serait un peu une première pour lui, surtout pour ce genre de sentiments profond.

Il frissonne doucement quand la caresse se prolonge, se balade sur son corps. Le dealeur repose d'ailleurs, enfin son regard sur son ex ? Ou bien est-ce à nouveau son copain ? Il ne sait pas trop au final qu'elle est la désignation qu'ils ont maintenant... Et les paroles de Lyssandre n'y répondent pas vraiment, que du contraire... Si pour le moins de mensonge le blond à hoché la tête, à l'idée du rendez-vous de demain, il déchante un peu. Il avait prévu de l'esquiver, de passer sa journée au Queer Lips et de boire comme un trou pour éviter de penser, pour endormir ses réflexions et surtout ses espoirs et là... Là au final... Il ne sait pas. Est-ce que demain l'étudiant tiendra encore ce discours ? Est-ce que la maintenant ils vont chacun repartir de leurs côtés comme si de rien était ? Il le fixe, un beau bordel dans la tête. Comme quoi ça ne lui va pas de trop réfléchir, il s'imagine plein de chose et pas forcément les plus cohérente qui soit. Il attrape alors la main de Lyss qui se balade sur son corps, pour regarder son poignet avant d'y déposer un léger baiser, comme une excuse silencieuse avant de finalement chercher son regard. "Tu veux dire que là, tu vas retourner vers ton cavalier ?" Il n'aime pas formuler cette question, il n'aime pas la possibilité qu'il s'éloigne à nouveau de lui...  Il a besoin de le retrouver, de sentir son corps contre le sien, de le faire sien à nouveau parce que si Lyssandre lui, ne sait pas privé pendant cette semaine, Florian lui de son coté à été plus que frustré et l'en encore... Les caresses de l'étudiant ayant fait réagir son corps malgré le bordel dans sa tête... Comme quoi il est réellement incapable de lui résister. "J'veux que tu restes avec moi Lyss." Pour ce soir, pour la nuit, pour être certain que demain, un stop ne soit mit, qu'un revirement sur sa décision se présente parce qu'il a oublié ce soir, parce qu'il n'y a plus l'alcool pour le motiver à revenir vers le jardinier. Il lève alors la main de son amant vers ses lèvres pour déposer un léger baiser sur ses doigts. "S'il te plait." Si Florian à l'air d'avoir retrouver un semblant de confiance dans ces gestes, c'est loin d'être en réalité le cas... Et cela son regard le trahi bien avec l'inquiétude que le Wayne peut aisément constater si il y prête attention.

Il espérait une réponse négative, un non qui lui permettrait de dire que Lyssandre à réellement envie de finir sa soirée avec lui, qu'il va planter un autre gars pour lui, comme il l'a planté lui pour se faire baiser ailleurs... Mais non, la réponse n'est pas celle qu'il attendait, celle qu'il voulait et que lui, il aurait pu donné à l'étudiant. Lui sans hésité il aurait laissé la petite princesse rentrer seul ou avec son aîné, parce que Lyssandre est à ses yeux bien plus important qu'une tierce personne. Il est déçu et probablement que cette déception qu'il éprouve est visible sur son visage, car son ex reprend la parole, pour trouver une excuse, pour donner un arrangement, sauf que la décision de base elle ne convient pas au blond. Elle ne lui plait pas, parce que même si ils ont fait un sacré pas en avant à cet instant, Florian, lui, il n'est encore sûr de rien concernant le brun, parce qu'il a bien sentit qu'il n'était pas dans son état, le gout de l'alcool sur ses lèvres, l'odeur de joint sur ses vêtements... Il le sait que peut-être tout cela n'est qu'un fantasme et que demain, quand il se réveillera Lyssandre lui dira tout l'inverse de ce soir.

"Non." Parce qu'il n'est pas d'accord et il le manifeste, s'écarte de lui pour aller reprendre sa chemise et l'enfiler à nouveau. "Soit tu restes avec moi, soit tu viens demain." Parce que clairement, lui il avait pas envie de rester à ce foutu bal si c'était pour le voir collé serré avec son cavalier, pour l'imaginer ensuite rentrer avec lui sans savoir ce qu'ils pourraient faire avant de venir le rejoindre ensuite. Il savait aussi que c'était offrir la possibilité à Lyssandre de finir dans le lit de ce type ou peut-être dans celui d'un autre après tout, il ne s'était pas gêné de le faire cette semaine, pourquoi le ferait-il ce soir alors que l'alcool et le joint peuvent être de si bonnes excuses ? Et puis, le blond n'est pas certain de pouvoir le croire non plus. Il baisse le regard pour reboutonner sa chemise. "Parce que je vais pas rester une minute de plus et te voir coller un autre type." Jalousie qui parle, mais après tout ça le Martinez il n'a qu'une envie, le retrouver, être seul avec lui, ne plus voir d'autre mec lui graviter autour.

Insulte qui franchit les lèvres de l'étudiant et qui arrache un léger sourire au dealeur. "Ouais, je sais." Rétorque-t-il comme à son habitude quand on lui fait ce genre de compliment, bien qu'il soit plus habitué au t'es con mais l'un comme l'autre revient à le critiquer donc c'est du pareil au même. Boutonnant sa chemise sans pour autant aller jusqu'en haut, il laisse en effet les trois premiers détachés, pour avoir moins l'impression déguisé comme un pingouin, pour être plus à l'aise et peut-être aussi, un peu attisé Lyssandre et le pousser à suivre son idée et non pas de le laisser repartir seul vers sa cavalière. Florian, il serait assez con pour le provoquer, pour jouer les mecs proches de sa cavalière juste pour faire réagir le brun, pour le provoquer d'avoir ainsi demandé à finir la soirée comme si de rien était entre eux... Peut-être que pour lui c'est un peu le cas et que demain il regrettera ? Clairement Flo il espère que cela ne sera pas le cas, que Lyss se tiendra à ce qu'il s'est passé ce soir même si peut-être il n'en aura pas tout les souvenirs.

Il le laisse s'approcher et est un peu surpris de le voir l'aider à ajuster un peu mieux le col de sa chemise. Faut dire que c'est peut-être l'une des premières fois ou Lyssandre le voit aussi bien habillé, entre ses sweat et autre t-shirt, c'est rare de le voir dans ce genre de tenue plus classe, plus formelle. Il répond à son baiser avant de sourire à sa réponse. "Cinq minutes. Pas une de plus." Il joue les autoritaires, comme si il n'allait pas être capable de l'attendre quelque seconde de plus alors que ça fait déjà plus de deux semaines qu'il attend sa réponse.

Il lui attrape alors le poignet, suite à cette nouvelle information qui tombe, pour l'attirer contre lui, pour l'embrasser avec fougue. Ses mains se glissant dans la nuque de Lyssandre pour le contraindre à le regarder dans les yeux. "T'es déjà rien qu'à moi." Même si ce n'est peut-être que pour ce soir, mais il compte en profiter, il compte lui faire comprendre à quel point il lui a manqué, à quel point il tient à lui, car peut-être c'est ça qui évitera un retournement de veste demain matin. "Allez vas-y." Il le lâche, a regret, parce que même pour cinq minute il a pas envie de le laisser allez vers ce type, celui qu'il a choisit pour être son cavalier, parce que dans le fond, ce gars doit quand même avoir une importance pour l'étudiant, sinon, il serait venu seul non ? Il n'est probablement pas dans le même cas que Florian qui dépanne un pote et qui n'hésite d'ailleurs pas à planter sa cavalière pour partir avec Lyssandre.