Ça fait des mois que tu n'as pas mis les pieds sur le campus. Beaucoup trop longtemps pour toi qui avait l'habitude d'y être tout les jours depuis maintenant deux ans. Mais tu avais fait ce que tu pensais devoir faire, prendre du temps pour toi en dehors de tout ce que tu avais pu vivre ici. T'avais eu l'impression de trop changer, de devenir quelqu'un qui ne te correspondait pas.  Ces quelques mois passés dans ta ville natale, auprès de ta mère et de ta soeur t'avaient fait le plus grand bien. Mais tu te mentirais en disant que Boston, l'université, les gens que tu y avais laissé ne te manquait pas. Alors quand le proprio du studio de dance où tu bossais te proposa de gérer et enseigner au studio qu'il comptait ouvrir à Boston, tu n'hésitas pas une seconde pour accepter. Pliant bagages, tu étais arrivée à la fin de la semaine dernière et pour le moment, tu logeais à l'hôtel le temps de te trouver un logement, probablement une colocation. Pour le moment, tu voulais voir Mala. T'avais entendu parlé de l'effondrement et tu voulais t'assurer qu'elle allait bien. Tu te rendis donc à la résidence des bleus, lieu que tu avais fréquenté souvent avant et que tu espérais retrouver en septembre. Rejoignant la porte de sa chambre, tu y cognas trois fois, ne sachant pas du tout ce que tu allais dire une fois qu'elle aurait ouvert la porte.

Le stress des examens qui approchent à grand pas et la boule au ventre de foirer ton année alors que tes nuits sont encore mouvementées à la suite de l’effondrement. Tu passes pas mal de temps enfermé dans ta chambre, la principale excuse est qu’il faut que tu révises mais la vraie raison c’est que tu as énormément de mal à te retrouver en public, lorsqu’il y a beaucoup de monde et un toit au-dessus de ta tête. Ce soir, tu ne t’attends à voir personne, habillé d’un jogging et d’un tee-shirt bien trop long qui appartient sûrement à ton frère, Micah, qui a dû le laisser la dernière fois qu’il est passé ici. Pieds nus et affalé sur ton lit avec tes bouquins, tu en as même oublié de manger ce soir, mais ce n’est pas le plus important. Non le plus important c'est de ne pas louper ton année. Tu vas ouvrir la porte alors que tu es à moitié en pyjama pas bien motivé, ne sachant pas à quoi t’attendre. La surprise prend place sur ton visage lorsque tu vois Quentin sur le palier, tu en fait même tomber le crayon que tu as dans la bouche alors que tu te pinces le bras pour savoir si tu rêves. « Ail ! » Tu clignes plusieurs fois des yeux. « Bah qu’est ce que tu fais là ?»

T'aurais peut-être dû appeler ou envoyer un message avant de te pointer comme  ça.  Tu ne sais pas trop quoi mais au moins donner sjgne de vie avant se faire cette surprise devant la porte de sa chambre. Tu ne sais même pas si elle a encie de te voir ou ce qui s'est passé dans sa vie dernièrement.  Tu sais pour le stade, sa mère ayant raconté à la tienne. Mais tu ne connais pas tout les détails non plus. Et pourtant, te voilà devant sa porte à y cogner comme si c'était totalement normal d'y être,
comme si tu n'étais jamais parti.  Retour à la réalité,  tu peux le voir avec l'expression de Mala une fois qu'elle ouvre la porte. euh.. je.. je suis revenu à boston. oui, c'est évidemment que tu es à Boston.  Mais pourquoi? mitch, il vient d'ouvrir un studio ici et je l'aide le temps de reprendre les cours en septembre Pas besoin de spécifier qui était Mitch, Mala connaissait le propriétaire du studio de danse dans lequel tu passais tout ton temps enfant et ado.

Pour une surprise s’en était une. Tu ne t’attendais pas à revoir Quentin à Boston, sûrement à la Nouvelle Orléans puisque vos familles ont toujours été proches et qu’il y a cette longue histoire qui vous lie. Tu es plutôt interdite face à cette surprise et rapidement les pensées se bousculent dans ta tête, tu ne sais pas quoi penser. Ton cœur hurle quand même que c’est une bonne surprise mais bon il n’est pas souvent en adéquation avec ton cerveau qui lui est plus terre à terre. Tu te mords la lèvre inférieure en essayant de savoir quelle posture adopter et tu as l’impression d’être de retour au début de votre relation lorsque tu ne savais pas trop quoi faire de peur de mal faire les choses. « Pour de bon ? » tu le questionnes avant qu’il t’explique davantage. Son départ t’avais beaucoup touché mais il avait été bénéfique après toutes les émotions par lesquelles il t’avait fait traverser. « Merci Mitch alors !  » dis-tu avant de le prendre dans tes bras c’était ta première envie depuis que tu as ouvert cette porte même si tu ne sais pas s’il allait répondre a ton câlin, tu en avais bien besoin.

Il y avait un million d'issus possible à ses retrouvailles. Autant Mala pourrait sauter de joie devant ton retour qu'elle pouvait aussi t'envoyer promener avec les derniers moments que vous aviez passé ensemble. Pas vos moments les plus glorieux dans la dernière année, il faut l'avouer. Et pourtant, tu te pointes devant sa porte sans t'annoncer, espérant que ça se passe pour le mieux. Que ce soit ici ou en Nouvelle-Orléans, Mala avait toujours été un point d'encrage pour toi. Tu finis donc par lui expliquer la raison de ton retour que ce soit au niveau du studio ou encore des études que tu reprends en septembre, en espérant arriver à gérer les études et le boulot à ce moment-là. Oui, pour de bon. Du moins, le temps des études. à voir par la suite où la vie te mènera. Si tu avais vu l'hésitation dans le visage de la demoiselle, tu reste encore plus surpris quand elle se jette sur toi pour te prendre dans ses bras. T'hésites même pas une seconde avant de passer tes bras autour d'elle également, la serrant contre toi. C'est comme reprendre réellement le chemin de la maison que de sentir ça. à un tel point, que tu ne veux pas lâcher, pas tout de suite.

Finalement ce n’est pas un rêve, il est bien devant toi. Comme à ton habitude, tu ne peux pas le repousser car il fait partie intégrante de ta vie et même si tu le voulais, vos familles sont bien trop liées mais tu n’as pas vraiment envie de le retirer de ta vie. « Mais ne reste pas sur le pas de la porte ! Entre ! » Tu te décales de la porte pour qu’il rentre dans ta chambre. « à moins que tu veuilles boire quelque chose ? On peut aller en bas si tu veux un café ou un soda. Après tu connais la maison » Après tout il y a habité dans la maison, la Adams c’est aussi chez lui. «D’ailleurs tu loges où ? » Il logeait aussi avec vous dans la colocation avant qu’il ne parte alors tu n’aimerais pas qu’il dorme dehors.

Tu ne t'attendais pas à un tel enthousiasme de la part de Mala, pas après ce que vous aviez traversé dernièrement. Mais tu te réjouissais que ce soit le cas. Tout sourire alors que Mala t'invite à entrer, tu reste quand même dans l'encadrure de la porte.  On peut descendre aller boire un truc. Enfin, si tu en as envie. Tu voulais pas trop brusqué les choses non plus, ton retour arrivant comme un cheveux sur la soupe. à l'hôtel pour le moment, j'attend des nouvelles pour une colocation. tu ne pouvais pas réintégrer le campus tout de suite, il te fallait attendre la rentrée et même si Gabriella t'avait proposé de revenir dans son manoir, tu ne te sentais pas prêt à y retourner. Tu préférais vraiment repartir sur quelque chose de nouveau pour ça.

Tu es contente de le revoir, surprise principalement. Tu ne t’attendais pas à la revoir à Harvard après son départ et finalement tu apprends que ce n’est pas seulement passager ce qui à le don de te soulager un peu, toi qui n’aime pas les au revoir. Faut dire que tu étais venue  pour rejoindre tes piliers Maverick, Maddox et Micah et que tu es maintenant la seule survivante, Quentin est également un pilier puisque tu le connais depuis ton début de l’adolescence et même avant. « Tu veux sortir dans un café, un bar comme ça tu pourras me raconter tout ce que j’ai manqué dans ta vie et m’expliquer plus en détail ce retour  » Tu lui offres un sourire. Tu pinces un peu les lèvres mais en même temps tu n’as rien d’autre à proposer puisque tu habites à temps plein à la Adams depuis quelques mois, c’est plus rassurant et puis il ne reste plus grand monde à la coloc. « Et bien une place à la Adams t’attendra l’an prochain » après une pause de quelques secondes tu reprends dans un ton un peu plus bas. « Enfin si tu reviens à la Adams évidemment » car il reprend ses études mais rien n’est plus sûr pour la Adams.

Les.choses se passent naturellement.  Comme s'il n'y avait pas eu ce fosset entre vous dans la dernière année.  Par ton absence ou les divers événements qui avaient rythmés ton année.
Oui on peut aller dans un bar approuva tu en rejoignant la porte d'entrée  de la maison. il n'y a pas tant à dire en vrai. Je suis certain que tu en as sûrement plus que moi à raconter. ajoutes tu concernant ce qui a pu se passer pendant ton sejour en NouvelleOrléans.  Rien de palpitant si ça n'avait pas été de la proposition de ton professeur de danse, ton mentor. C'est ce qui t'avait permis de revenir plus tôt,
ne pas attendre la rentrée en septembre. oui, j'y compte bien dis tu concernant ton retour à  la adams. C'était ta maison, tu ne te voyais pas être sur le campus sans en aborder fièrement les couleurs.

Tu as du mal à croire qu’il est là, même si tu n’avais rien dit au moment de son départ car c’était pour une belle opportunité, ça t’avait crevé le coeur de le voir partir mais c’était aussi une bonne chose après tout ce qui c’était passé. Tu hoches la tête avant de le suivre mais est ce que tu ne le suivrais pas au bout du monde s’il te le demandait ? Tu es le genre de personne qui si elle aime quelqu’un, elle l’aimera toute sa vie même si l’amour est moins fort qu'autrefois ou qu’il change. Quelqu’une d’entière qui aime ou n’aime pas quelqu’un mais en tout cas tu y mets tout ton coeur et parfois tu es peut-être dans l'excessivité vue de l’extérieur mais c’est comme ça. « Prépares tes oreilles alors.» Un sourire malicieux pour l’ensorceler et tu es heureuse d’apprendre qu’il revient également à la Adams. Vous partez dans un bar pour discuter de tous ce que vous avez pu manquer dans la vie de l’un et de l’autre, naturellement c’est comme si vous ne vous étiez pas séparé  de vue depuis plusieurs mois mais que vous vous étiez vue la semaine dernière.