La masse de travail s'est accentué depuis ton retour du spring break. C'est la période la plus prisé pour les contrats mais surtout pour l'organisation des œuvres caritatives. Parmi elles, figurent des associations pour lesquelles tu te bats depuis des années car les causes te tiennent particulièrement à cœur. Bien évidemment, cela demande du boulot mais tu rechignes aucunement à l'effort. Le nuit a déjà étendu son voile obscur mais le paysage reste animé par les lumières encore allumées chez les voisins. Côme étant chez ton meilleur ami pour quelques jours, tu peux te permettre de travailler plus tard dans la nuit. Lunette de vue sur le bout de ton nez, tu pianotes rapidement sur le clavier de ton ordinateur tout en jetant un coup d’œil sur le dossier papier posé juste à coté de toi. Tu ressens l'absence de ta comparse qui vous a quittés voilà quelques semaines et cela te rappelle la situation de ton jumeau. Trop d’événements qui t'évitent de trop songer et quelque part ce n'est pas plus mal. Alors que tu mets un point final au dossier sur lequel tu bosses, tu passes à un autre lorsque ton cellulaire se met à sonner. L'appellation de Mélia se décline et tu attrapes ton téléphone pour prendre l'appel. « Salut ma belle …. » Et puis tu entends un silence et une respiration quelque peu saccadé comme si elle était troublé par une nouvelle. « Mélia, tout va bien ? ». Ton intonation de voix est sereine, calme comme à chaque fois dans les pires instants.
@Mélia Delacour

La respiration erratique de ton amie sont perceptible même à l'autre bout du fil. Et lorsque tu lui demandes si tout va bien, ses mots confirment ton inquiétude. « Respire calmement ma belle … doucement. ». Lui dis-tu tout enfilant un t-shirt et te débarrassant de tes lunettes de vue sur la table basse. « Je suis libre, reste avec moi au téléphone le temps que je vienne te chercher, je suis dans là d'ici dix bonnes minutes. ». Tout en lui disant cela, tu as eu le temps de prendre tes clés de voiture et du loft  avant de filer vers ton véhicule. Une fois la portière conducteur ouverte, tu déposes le portable sur le socle et continue de parler sur haut parleur. « Qu'est-ce qui se passe ma belle ? ». Tu dois alimenter la conversation et savoir ce qu'il se passe pour gérer au mieux son angoisse.
@Mélia Delacour

Les crises d'angoisses ne te sont pas étrangères pour de nombreuses raisons, tu sais y faire notamment parce que Côme en fait de temps en temps. Mélia te dépeint à la fois un souvenir mais également un fait qui vient de se passer. Noah vient d'avoir un accident de moto ce qui lui rappeler l'accident qui s'est déroulé il y a deux ans. À l'autre bout du fil, tu sens qu'elle est au bord des larmes et ces dernières s'éveillent dans l'intonation de sa voix. « C'est rien, Mélia ce qui s'est déroulé il y a deux ans n'a rien avoir avec ce qui se passe avec Noah. Continue de respirer calmement ma belle. ». Tout en lui disant cela d'une voix emplit de calme, tu bifurques à gauche pour entrer sur le parking devant l'immeuble de la jeune Delacour. « Arrête de t'excuser, je t'ai déjà dit que si tu avais besoin de moi, peu importe l'heure, je viendrais et je viens juste d'arriver. Je suis là d'ici peu. ». tu descends de voiture et toujours le téléphone à l'oreille, tu perçois ses respirations. Tu presses le pas et monte jusqu'à son étage.
@Mélia Delacour