Heels Off, Guard Down
with @Braden Featherington

Semaine chargée face à laquelle elle tentait d'oublier la fatigue, long week-end passé à Coachella où elle avait plus dansée que fermer les yeux. Vie active et à toute allure qui ne perd pas de temps pour reprendre son rythme. La soirée déjà terminée quand elle quittait son atelier, des heures passés avant de déposer ses crayons et ses dessins. L'avenue retrouvée, léger soupire qui s'échappe en voyant le peu de voiture passer, espérant attraper un taxi et rentrer. Rêvant déjà de sa salle de bain et d'un verre de vin. Les talons qui claquent contre le béton, silhouette féminine qui continue d'avancer. Sursaut de surprise lorsqu'elle coinçait son talon dans une bouche dégout, la moitié de sa chaussure restant au sol alors que le reste était accroché à son pied. Injure qui s'échappe, poisse qui s'accable contre sa soirée. Ses chaussures qu'elle décide d'enlever, grimaçant à la sensation de ses pieds sur le béton. Silhouette masculine qu'elle observe s'avancer, les sourcils qui se froncent, pas forcement confiante à cette heure. Large sourire qui s'affiche lorsqu'elle reconnait son visage, seulement éclairé par quelques lampadaires. Peut-être que c'était même la première fois qu'elle souriait aussi sincèrement. Princesse aux pieds nues qui n'hésite pas à s'approcher du Featherington. Oh Brad, j'ai jamais été aussi heureuse de te croiser par hasard. Dit-elle grimaçante, lui montrant du regard l'état de ses pieds. Tu peux me ramener chez moi ? Ou tu préfères encore prendre tes distances ? Elle semblait lui laisser le choix alors que c'était clairement pas le cas.

tu as grandement besoin de souffler, changer d'air et te ressourcer depuis quelques temps. Les choses sont allées vites avec Charlie et si tomber amoureux ne t'avais pas poser trop de soucis, il semblerait que tu te fasse rattraper par tes vieux demons mais surtout tes plus grande peur. Peur de te perdre, peur de la perdre, peur de cet abandon. L'inévitable finirait par arriver et tu te sais fataliste en pensant ainsi, mais tu as appris que la vie finit toujours par t'enlever ce qu'elle te donne. Capuche sur la tête, mains profondément enfoncées dans les poches avant de ton jeans, tu marches dans la rue, errant sans avoir trop de but, recherches de réponses aux questions que tu n'ose pas encore vraiment te poser. Tu marche et regarde tes pieds, jusqu'à entendre des talons claqués sur le trottoir opposé, tes yeux se posent alors sur la silhouette blonde qui se dessine dans la nuit, l'observe sourire aux lèvres en la voyant se défaire de ses chaussures et rigole légèrement en la voyant s'insurger contre la terre entière. Sybil, la tornade blonde. Celle qui se fait tentatrice depuis quelques jours, l'ancien plan cul mais néanmoins complice. Tes pieds te porte jusqu'à elle, tu te défait de ta capuche et lui sourit. "- t'as pas l'air de passé la meilleure des soirées toi" que tu dis en riant. Une part de toi est heureux de la voir également, une autre à peur de son comportement et de tes propres réactions. "- bien sûr que je te ramène. Je vais pas te laisser comme ça" t'avais pourtant dis que tu mettrais des distances avec elle, mais tu as certains principes et tu ne laissera jamais une femme seule dans la rue en mauvaise posture. Le danger est partout, tu préfères largement la raccompagner chez elle, plutôt que de jouer la carte de l'égoïsme en pensant à ton propre confort. "- aller, grimpe" léger mouvement de tête en arrière, alors que tu te fléchis légèrement, tes mains postés en arrière également, dans l'attente de la lionne qui s'accrochera à ton dos pour une partie du trajet.

Heels Off, Guard Down
with @Braden Featherington

C'est forcement le karma. Ça fait longtemps qu'elle en a peur, parce qu'elle est persuadée qu'un jour ou un autre, il finira contre elle, à l'accabler de son malheur. Parce qu'on a toujours ce qu'on récolte et des mauvaises choses, elle en a fait. Talon bousillé, soupires qui s'échappent, lueur d'espoir qui s'affiche à elle lorsque t'apparais, comme au bon endroit, au bon moment. Ça fait maintenant plusieurs jours qu'elle essaye de te voir et qu'elle lutte, elle s'imaginait pas que le destin serait si clément avec elle. Faut croire que le karma n'était pas encore passé par là. La tête qui se secoue, un petit coup de poing qu'elle enfonce dans son épaule lorsqu'il riait d'elle. Non tu crois ? J'adorais ces talons. Nouveau soupire qui s'échappe alors que le regard se tournait sur la rue. Et y'a pas un putain de taxi dans ce coin ! Dit-elle en relevant les bras, criant contre la route, la voix résonnant entre les rues. Bravo Boston, cette ville n'a clairement rien à envier aux autres. Petit sourire qu'elle arrive à convoquer lorsqu'il accepte de lui venir en aide, évidemment Braden, sous tes airs de mauvais garçons, t'as toujours été quelqu'un de bien. J'te dis pas merci, ça fait trop longtemps que tu me dois service. Sourire taquin qu'elle affiche, le coin de sa lèvre qu'elle mord lorsqu'il lui tend son dos. Tu fais attention hein ? Tu prends pas n'importe qui sur le dos, ça serait un crime national de me faire tomber. Dit-elle le regard sérieux alors qu'elle avait levée son index vers son visage. Pas une minute de plus, elle grimpait sur lui, enfermant ses épaules de ses bras. Dis moi que t'es garé dans le coin et que tu comptes pas marcher jusque chez moi ? Certes, ça serait généreux de sa part, mais elle aurait préféré qu'il garde sa force pour autre chose, évidemment. Parce que maintenant qu'elle est là, avec toi, y'a le coeur qui s'agite. Y'a le corps qui retrouve en mémoire toutes ces sensations et cette passion qu'on a pu ressentir, tous ces moments qui ont fait qu'elle a besoin de te retrouver.

Elle se plaint, te donne une légère tape sur l'épaule et toi tu ne peux t'empêcher de sourire et lever les yeux aux ciel. Sybil est une princesse, dans tout les sens du terme et ce côté d'elle t'as toujours fait énormément rire. Si elle est superficielle, elle n'en reste pas moins irrésistiblement attachante. "- on les rachèteras, tes talons" l'argent n'est pas un problème pour vous deux, et il y a longtemps que tu as arrêté de t'en faire pour des choses si futiles que les vêtements ou accessoires. Bien sur, tu connais assez la blonde pour pressentir sa réponse et savoir qu'en effet, les talons devaient très certainement être parmi des pièces très rares. "- Alors, tu monte où tu veux faire un discours royale là ?!" que tu lances alors, sourire aux lèvres. Tu t'impatiente de la voir monter sur ton dos, alors que tu te sens légèrement ridicule à l'attendre à moitié fléchis devant elle. "- Sans décorner ?! je pensais vraiment te faire tomber dans un ravin...Tu brises toutes mes ambitions là" Enfin, elle s'agrippe à toi, ses jambes solidement soutenus par tes bras et les siens enroulé autour de ton cou. T'avais presque oublié, le contact de ses longs cheveux blonds sur ta peau et l'odeur de son parfum qui se dépose sur ton polo. D'un pas rapide, tu commences à avancer pour remonter la rue et retrouver cette voiture, que tu as garé tout en haut. "- Héééé...T'es plus si légère hein" que tu dis en la taquinant, faisant mine d'avoir du mal à la porter. Elle ce poids plume. Tes mains viennent resserrer leurs prises sous ses cuises alors que tu te penche en avant pour essayer de la déstabiliser et de lui faire peur. "- je suis très vexé que tu doutes de mes capacités de porteur, sache le." Lèvres qui s'étirent de nouveau alors que tu tournes légèrement la tête pour pouvoir la regarder. Visage de poupée bien trop proche du tiens, lèvres pulpeuses que tu as embrassé tant de temps, yeux de biche qui te sonde et toi qui te sent sur le point de renouer avec de vieux démons. Raclement de gorge, visage qui se détourne, image flottante de Charlie dans ton cerveau. Ne pas faire de conneries. "- je suis pas très loin, mais j'ai pas dit que j'allais te raccompagner en voiture" taquineries de nouveau, complicité palpable entre les deux anciens amants. Tu distingue déjà ta voiture garée à quelques mètres de là alors que tu avance d'un pas un peu plus lent désormais, prêt à prolonger un peu plus ce contact, à jouer avec un feu dons tu ne devrais pas t'approcher...

Heels Off, Guard Down
with @Braden Featherington

Revoir son visage, ses petits sourires en coin, son regard brillant. Elle revenait plusieurs mois en arrière, lorsqu'il était l'un des seuls à qui elle était capable de donner un peu d'importance. Parce qu'elle a du mal à s'échapper dans les bras masculins, ils ont souvent représentés une plus grande peur qu'un réconfort. Mais toi Braden, tu fais partie de son milieu et malgré ça, vous êtes différents. Peut-être parce que ton aura est plus lumineuse que la sienne, plus belle à regarder, plus envieuse de l'enlacer. Elle lui donne envie de s'échapper et de défaire les murs qui l'entourent depuis trop longtemps. Peut-être parce que t'es différent des monstres qu'elle côtoie tous les jours. Différent de cette perfidie devenue son quotidien. Pas de soucis, on reviens deux années en arrière, quand elles étaient encore disponible. Les yeux qui se lèvent au ciel, son dos qu'elle observe avant de se décider d'y monter. Parce qu'elle aimait en faire des tonnes. Rire qui s'échappe aux mots du Featherington, la tête qui se secoue. Je m'imaginais mourir d'une manière plus marquante. T'es nul comme serial killer. Dit-elle amusée pour finalement retrouver la carrure masculine, les bras entourant la silhouette qu'elle avait tant appréciée posséder. Proximité retrouvé, l'épiderme qui se réveille à la sensation de ces retrouvailles. Ce n'était pas grand chose, mais ça lui rappelait à quel point son corps lui manquait, cette proximité qu'ils avaient longtemps partagés, cocon dont il s'était échappé pour le bonheur d'une autre. Les yeux qui se plongent dans les siens lorsque leurs visages se retrouvent aussi proche, son souffle qu'elle ressentait s'écraser contre ses lèvres, son coeur qui s'agite et le ventre qui s'ébouillone. Qu'est ce que tu fais, Braden ? T'as pas le droit de me faire autant d'effet. Heureusement que je ne doute pas de toutes tes capacités.. Murmure qui s'échappe entre ses lèvres, parce qu'elle n'était pas bête, elle voit bien que t'es aussi tenté qu'elle et que t'essayes de t'accrocher à ton honneur malgré tout. Mais ça marchera pas longtemps comme ça Braden. Quel est l'intérêt de juste m'emmener à ta voiture ? Tu vas me ramener chez moi et tu vas monter boire un verre. Murmure qui s'échappe cette fois contre son oreille, ses lèvres frôlant doucement son lobe. Silhouette féminine qui retrouve le sol pour se mettre face à lui, l'une de ses mains glissant contre la joue du blond, son regard incapable de détacher du sien. Alors.. En voiture ? Diablesse au regard félin, parce qu'elle te voulait, sûrement plus que n'importe quoi d'autre en ce moment. Parce que t'es devenu sa nouvelle lubie et qu'elle ne sera pas satisfaite tant qu'elle n'aura pas obtenu ce qu'elle veut.

Rire qui s'échappe de tes lèvres alors qu'elle évoque le fait d'avoir imaginé une mort bien plus marquante la concernant. Tu sais bien à quel point son égo est important et tu sais mieux que qui que ce soit, que même dans la mort elle marquera les esprits. Sybil n'est pas le genre de femme qu'on qualifie de "banale" et vous êtes deux à en être pleinement conscient ce soir. "- je peux aussi t'enfermer dans une cage et te garder captive pendant un temps jusqu'à ce que je décide que j'en ai marre et que je te découpé en morceaux" déclaration macabre mais purement ironique, référence à une série que vous aviez essayer de suivre quelques soirs avant de finalement laisser vos corps et votre attirance parler. Elle te cherche, divine tentatrice qui murmure à ton oreille, qui plonge ses yeux dans les tiens pour te faire craquer, qui va même jusqu'à caresser ta joue en t'invitant à monter chez elle. Ton sourire ne te quitte pas, tenté de la retrouver comme avant, de pouvoir profiter de son corps et de laisser parler ce feeling entre vous. Sauf qu'il y a Charlie. Quand bien même votre relation est sur une pente glissante, tu n'as pas l'intention de la décevoir, pas comme ça. La diablesse te fait face et tu saisit sa main pour la porter à tes lèvres. Tu y dépose un doux baiser avant de t'éclaircir la voix : "- je vais te raccompagner Sybil, mais je ne rentrerais pas dans ton appartement" tu insiste sur ce point alors que tes yeux se posent sur les siens. "- une prochaine fois" tu ne veux pas la froisser, mais tu avoue que ce petit jeu te plait grandement. ta main quitte la sienne et tu fais le tour de la voiture pour te glisser côté conducteur. Tu te penches sur le levier de vitesse pour ouvrir celle du côté passager. "- tu montes ?" tu interroges, dans le doute d'un changement d'avis de sa part. La connaissant tu ne doutes pas qu'elle poursuivra quelque peu ses efforts ce soir histoire de voir si elle reussie à t'avoir. En attendant la princesse, tu fais rugir le moteur de ta voiture de sport hors de prix.