Quand tu as reçu le message à ton réveil, ton cœur s'est arrêté. Le choc. Perdre Anders ne t'a jamais traversé l'esprit. C'était confus, c'était irréaliste. Tu n'avais pas réfléchi davantage. Direction l'hôpital, montrant directement le sms à l'accueil. L'ascenseur te parait trop lent. Tu te retiens de frapper contre la paroi. Ce n'est en rien utile. Tu serres les dents pour ne pas être grossier non plus. Et quand à peine les portes s'ouvrent, tu t'extirpes pour courir jusqu'au numéro de chambre. Tu t'arrêtes devant la porte. La peur t'agrippe. Comment vas-tu le retrouver ? Visiblement en forme et hors de son lit. - Bebe, qu'est-ce que tu fous ? Tu soupires, dépité. Mais tu te rappelles où vous vous trouvez. Tu attrapes son visage entre tes mains et l'embrasses à pleine bouche. Tu t'en moques qu'on vous découvre. - Il s'est passé quoi ? Tu passes une main dans tes cheveux. Tu commences à faire les cent pas. - Je .. Je Tu te mets à trembler et un sanglot éclate. - Putain Anders .. Tu l'embrasses de nouveau une fois calmé. - Je t'écoute petit con.

Tout ne redescend pas totalement. En vrai, t'as la flippe qu'il te claque dans les bras pendant qu'il te parle. Tu chasses au mieux cette pensée, commençant déjà par le mettre dans son lit - Au régime monsieur, y'a du laisser-aller. Il n'es pas si lourd que ça, tu l'avais déjà soulever plus d'une fois, la magie du sport de chambre dira-t-on. Tu l'aides à bien s'installer avant de de ramasser son téléphone. - Tu voulais faire quoi exactement ? Il s'est passé quoi ? En vrai, ta voix partant dans les aigus reflétant l'hystérie que tu avais de sortir. Tu prends une grande inspiration et te poses dans le fauteuil.

Tu sais pas comment réagir. Anders pleure. Genre le mec contient des larmes. T'as jamais vu ça. T'es en panique. T'as envie de le prendre dans tes bras et d'appeler un medecin. Le cerveau mouline. D'abord le soulager ensuite le papouiller. Tu quittes la chambre le temps de trouver quelqu'un pour l'aider à le soigner. T'as tellement de peine pour lui. T'as envie de demander si c'était grave mais tu veux pas lui porter l'oeil. Tu tiens sagement le temps de la consultation et remercie une fois que vous êtes à nouveau seuls. - Tu vas supporter ? T'es inquiet pour lui, parce que ça t'oblige à accepter son métier, que tu avais longuement mis aux oubliettes. - Appelle Rainier, pour savoir comment il va .. Ca semble être une priorité là. - J'espère qu'une enquête va être ouverte que tu souffles, avant de te poser à ses côtés. Tu te permets d'essuyer ses larmes avec un mouchoir. A deux doigts de les mettre dans un bocal, tant t'es choqué.