Tenue d'Aylina:

Le retour de Punta Cana a été assez laborieux mais, je m'en suis sortie comme une chef même si en repensant à ce mec j'en ai des frissons. Malgré ça j'ai adoré ce spring break même si j'ai surtout bossé je me suis pas mal amusée et puis, j'ai revu Damon. On parle énormément depuis un moment et je dois admettre qu'il me plaît au point de me rendre nerveuse au point d'avoir cette petite boule au creux de l'estomac. Quand un mec me plaît je n'ai aucun mal à le chauffer mais, j'osais pas. Ça m'étais jamais arriver bordel et lui... et puis le lendemain de notre sortie au bar je me suis lancée et putain que j'ai bien fait de passer au dessus de cette fichu peur. Maintenant que je me suis lâchée de ce côté là, il peut enfin me voir comme je suis réellement. C'est con parce que j'ai jamais été genre prude mais, lui j'ignore ce qu'il m'a fait mais, c'était bizarre bref, à peine rentrer, on a recommencé à ce chauffer mais, il avait prévu autre chose ce soir là. Dire que j'étais frustrée ce soir-là est un euphémisme mais, j'ai trouvé de quoi calmer cette frustration même si j'aurais préféré qu'il le fasse lui-même. Pour se faire pardonner, il m'a invité chez lui ce soir. Au programme ? Pizza et massage. J'ai vraiment hâte de goûter sa cuisine, une passion qu'on a en commun. Bref, une fois prête, je me rends chez lui avec ma fameuse huile au chocolat et caramel comme promis. J'inspecte une dernière fois mon apparence histoire de vérifier que mes cheveux ne soient pas trop en bataille vu que je roule assez vite la fenêtre ouverte. Fin prête, je frappe à la porte et attends qu'il vienne m'ouvrir.

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La reprise des cours a été assez intense mais, même si j'ai quelques bouquins à lire et un dossier à préparer pour rien au monde je n'aurais annulé cette soirée. Je dois avouer que j'étais assez frustrée quand il m'a dit qu'il ne pouvait pas venir, une part de moi aurait voulu qu'il repousse son rendez-vous mais, je sais que le voir partir pour aller en retrouver une autre m'aurait encore plus frustré et je doute sincèrement que ce soit son genre d'agir comme ça. Ok, j'ai un vrai coup de cœur pour lui et ça, ça ne m'est arriver qu'une fois et encore c'était différent. Je ne peux pas l'expliquer parce que moi-même je ne comprends rien à tout ça. Il est vrai que depuis que j'ai goûté au sexe avec lui, à ses lèvres sur ma peau, ses coups de reine, son souffle chaud qui effleurer ma peau... bref, même si le sexe avec lui est foutrement délicieux et c'est un euphémisme, il n'y a pas que ça. J'aime nos conversations, sa façon de voir les choses, son humour très anglais qui me fait rire après coup. Il est tout simplement qui il est sans faux semblant. Je ne sais pas si c'est tout ça qui cause ce tiraillement au creux de mon ventre à chaque fois qu'on se voit mais, ça me chamboule de ne pas comprendre même si au file des minutes il finit par s'atténuer sans vraiment disparaître toute fois. Quand il ouvre la porte, je lui adresse un sourire faisant abstraction des battements de mon cœur qui commence à s'affoler. Bizarre. [color:46ee=#f#ff666]Hey ! Ça va et toi ? finis-je par lui repondre alors qu'il me fait la bise. J'accueille son compliment sur ma tenue avec un immense sourire. Taquine, je le regarde de haut en bas en me pinçant la lèvre inférieur. Merci, tu n'es pas mal non plus. dis-je en passant le pas de la porte. J'enlève ma veste regardant autour de moi légèrement curieuse enfin dans le bon sens pas du genre intrusive ou je n'sais quoi, c'est plus pour en savoir un peu plus sur ses goûts voilà tout. Tu ne fais pas les choses à moitié quand tu dis que tu dis que tu vas te rattraper. le complimentais-je en le suivant jusqu'à l'entrée dela cuisine m'appuyant légèrement contre le mur le regardant nous servir le cocktail. Je suis curieuse de savoir à quelle sauce tu comptes me la faire déguster. À peine avoir prononcer cette phrase, je me rends compte du double sens qu'elle peut avoir enfin pour moi. Amusée, je secoue la tête me retenant de partir dans un fou rire. Je n'y peux rien, je suis comme ça et ce n'est pas maintenant qu'on va me changer et puis, je m'aime comme ça. Enfin revenons à la pizza. J'avoue que j'ai un peu peur quand on m'invite à manger une pizza mais, avec Damon, je sais que je n'ai aucune crainte à avoir puisqu'on en a discuté il n'y a pas très longtemps et lui non plus n'aime pas ça. Ça peut paraître bizarre ou abusé mais, la pizza s'est sacré pour moi et quand je vois ce que certains font c'est carrément un véritable crime culinaire et ancestrale. Non, j'abuse pas, on abuse jamais avec les pâtes et les pizzas, parole d'italienne.

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Quand il me dit qu'il sait qu'il est pas mal je ne peux pas résister à l'envie de rire. J'adore le fait qu'il ait cet autodérision, le sens d'humour et qu'il connaisse le second degré. J'ai l'impression que tout ça est en train de ce perdre. L'impulsive que je suis a beaucoup de mal à retenir ses mots ou ses actions. Je suis plutôt du genre j'agis et je réfléchis après Damon en sait quelque chose. Quand je repense à ce que j'ai fait dans l'ascenseur ça me donne le sourire. Je suis un peu décalée on ne me changera pas et puis, c'est ce qui fait mon charme la preuve, il entre dans mon jeu tout naturellement ce qui me fait sourire. Amusée par la situation, je prends un air faussement outrée et indignée. Comment peux-tu me prêter ce genre d'instruction ? Je suis la pureté incarnée. finis-je par lâcher sur un ton théâtrale. Ce qu'il y a de bien c'est que je peux rester moi-même sans devoir me retenir. Il a très bien compris que je parlais de la pizza et que cette phrase en double sens n'est autre qu'une coïncidence parfaitement bien placée sans le vouloir. Bref, j'attrape le verre qu'il me tend et trinque avec lui. À cette soirée ! dis-je en reprenant ses propres mots. Sans perdre de temps, je bois une gorgée du cocktail. Taquine, je prends tout mon temps avant de donner mon avis, je fronce les sourcils avant de reprendre une gorgée. Hum... je dois être honnête ? Eh bien... comment dire... C'est vraiment excellent. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Je suis une chieuse on ne me changera pas. Il me faut quelques secondes pour reprendre mon sérieux. En parlant de serieux, quand je regarde tout ce qu'il a acheté pour faire la pizza je vois qu'il a vraiment pris les choses à cœur, qu'il s'est donné beaucoup de mal pour bien faire les choses et je trouve ça très touchant c'est alors que je m'approche du plan de travail pour vérifier qu'il y ait tout comme il me l'a demandé. Il manque juste l'huile d'olive et c'est parfait. répondis-je en me tournant vers lui tout en m'adossant contre le plan de travail.Tu n'étais vraiment pas obligé de faire tout ça, tu n'avais absolument rien à te faire pardonner. Et c'est la pure vérité. Une simple soirée avec lui m'aurait suffit, je suis très loin d'être compliquée comme fille et ça, il le découvrira par lui-même au fil du temps.

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Comment me défendre là-dessus ? C'est totalement impossible, il détient beaucoup trop de preuves contre moi.Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat. dis-je en lui adressant un sourire plein de sous-entendu. C'est vrai que nos sextos sont assez chaud bouillant et pour être honnête j'adore ça, j'en ai absolument pas honte bien au contraire. Je pourrais m'étaler sur le sujet, mais ça réveillerait un peu plus mes hormones et mon côté pervers. Me mordillant la lèvre inférieure, j'essaie tant bien que mal de chasser ses idées de mon esprit, me concentrant sur le moment présent. Après quelques gorgées, je le rassure sur son cocktail avant d'aller vérifié si il a bien pris tous les ingrédients nécessaires pour faire notre pizza. C'est parfait ! C'est également celle que j'utilise. Je ne vois que par cette huile, elle s'adapte à tout et surtout, c'est l'une des huiles les moins grasse que je connaisse. Je me tourne vers lui pour lui faire face. Je voulais m'assurer qu'il ne faisait pas tout ça par obligation, pour se faire pardonner de ne pas avoir pu venir me rejoindre dimanche soir. J'ai été déçue, c'est vrai, je ne peux pas le nier, mais, à aucun moment, je ne lui en ai voulu et ça, je tenais à ce qu'il le sache. Rassurée, je lui souris avec une point de malice dans le regard. Essaierais-tu de te défiler ? le provoquais-je sur le ton de la taquinerie toujours avec cette pointe de malice qui fait parti de moi. J'aime vraiment ce petit jeu entre nous, j'aime comment on joue à taquiner l'autre et je dois avouer que j'aime un peu trop sa compagnie, bien plus que ie ne le devrais et ça me fiche la trouille mais, ce n'est pas le moment d'encombrer mes pensées encore tout ça, j'ai beaucoup plus important à faire, à vivre pour le moment, on verra plus tard. Alors, par quoi commençons-nous chef ? Je suis à vos ordres. dis-je joyeusement. De quelques gestes habiles de la main, j'attache mes cheveux en un chignon relâché évitant comme ça le risque d'avoir le moindre cheveu dans la préparation, préparation que j'ai hâte de commencer histoire d'en apprendre un peu plus sur lui mais, surtout, de partager ce moment avec lui. J'ignore pourquoi, mais je sens que cette soirée sera très bonne. On pourrait mettre ça sur l'intuition féminine, mais je pense que c'est surtout parce qu'on est sur la même longueur d'onde tout simplement.

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