ses compliments enflammèrent tes joues. tu étais véritablement touché par ce qu'il te disait. tu t'étais persuadé que si tu étais amené à le revoir, il ne te trouverait sûrement plus à son goût. mais ce n'était pas le cas. ton cœur palpitait de joie pendant que tes joues brûlaient sous son regard. après quelques instants de réflexion, tu lui partageas ta vision des choses si vous n'aviez jamais rompu. tu te voyais habiter avec orion, c'était une certitude. et si ça avait été le cas, tout aurait été différent. j'avais pas pensé à ça mais c'est vrai que j'aurai eu un professeur particulier à domicile ... ça m'aurait été d'une grande aide, souris-tu tout en continuant à faire tournoyer la paille dans ton verre. son verre en main, orion s'ébourriffa les cheveux et se pencha vers toi. tu esquissas un nouveau sourire à ses paroles. tu ne pus t'empêcher de te pencher à ton tour, posant la paume de ta main sur sa joue, te perdant dans ses pupilles. t'es là maintenant, c'est le principal, soufflas-tu d'un nouveau sourire. ta main quitta sa joue pour retrouver la sienne, que tu serras avec douceur, appréciant de retrouver ce contact perdu. je suis toujours le noam du lycée, le rassuras-tu. même si j'ai grandis et que bien des choses se sont passées depuis, je me rappelle de tout, continuas-tu. je me rappelle de nos virées nocturnes dans londres, de nos après-midi révisions qui finissaient en un interminable baiser, de nos disputes, de tes mots doux quand j'avais un coup de mou ... tu marquas une pause, submergé par la nostalgie de cette époque. je me rappelle de tout et je serai ravi de pouvoir découvrir le orion d'harvard qui est, j'en suis sûr, aussi parfait que le orion de londres.

tes mains retrouvèrent les siennes, les caressant avec douceur. tu te sentais frissonner au contact de son épiderme, contact doux et affectueux qui n'avait pas eu lieu depuis une éternité. tu ressentis comme un ras de marée d'émotions lorsque ses mains quittèrent les tiennes pour se poser sur tes joues. les flammes de tes joues s'apaisaient sous ses paumes. tu encras ton regard dans le sien, te sentant particulièrement vulnérable à ce moment précis. te laisser partir. ton cœur chavira. tu avais envie de le prendre contre toi, de laisser son parfum t'entourer et oublier tous vos soucis. mais ta conscience te retenait fermement installé sur ton transat, bien que l'envie de l'embrasser grondait en toi. orion finit par se relever, brisant cet échange particulièrement intense. tu te raclas la gorge, baissant les yeux tout en terminant d'une traite ton cocktail. tu esquissas un sourire lorsqu'il s'excusa. il n'avait nullement besoin de s'excuser. tu avais apprécié tout ce qui venait de se passer. tu le regardas s'éloigner de la table basse pour reculer en direction de la plage. allez, répondis-tu en te levant pour le rattraper. le dernier à l'eau paye la prochaine tournée, lui murmuras-tu d'un regard malicieux. et sans plus attendre, tu t'élanças à vive allure sur la plage, tes foulées ralenties par la profondeur du sable. t'approchant du rivage, tu retiras ta chemise sans t'arrêter, la laissant tomber au sol en compagnie de tes chaussures et de ton pantalon. c'est en caleçon que tu plongeas dans l'eau chaude, sous un ciel étoilé digne d'une carte postale. elle est si bonne ! t'exclamas-tu avec enthousiasme.

la discussion commençait à véritablement devenir palpable. dans le bon sens ou dans le mauvais, tout dépendait du point de vue. l'attirance que vous aviez l'un pour l'être était belle et bien présente, décuplée par ce paysage paradisiaque et la chaleur environnante. c'est pourquoi tu pris la fuite de ce bar en invitant orion à te poursuivre jusqu'à l'eau. le sable volait sous tes rapides foulées. le vent maritime fouettait ton visage. à cet instant précis, tu te sentais libre, insouciant et loin de tous les soucis que tu pouvais rencontrer à harvard. tu retirais tes vêtements tout en courant, trébuchant maladroitement sur ton short. c'est en caleçon que tu plongeas dans l'eau d'un rire jovial. orion ne tarda pas à te rejoindre et bien évidemment que tu notifias le fait que son corps s'était sacrément musclé depuis vos années lycée. il t'éclaboussa au passage, ripostant d'un cri de surprise. c'est vrai ? demandas-tu en passant une main dans tes cheveux mouillés. est-ce que ça veut dire que tu me préfères à tes bouquins ? ajoutas-tu d'un air faussement choqué. en même temps, j'espère que j'suis plus attirant et plus sexy, pas vrai ? le taquinas-tu d'une volée d'éclaboussure.