J'te rappelle que c'est Selena qui a envoyé cette photo sexy. La première du moins... Oui, je pense que je l'ai trop soulé avec toi alors forcément elle a aussi voulu pousser les choses pour qu'on s'reparle. C'était quitte ou double, soit j'me prenais un mur ou soit tu répondrais positivement du coup j'suis heureuse que ce soit la seconde option. D'autant que j'ignorais tout de ce plan comme celui-ci d'être enfermée avec toi. Alors je déballe tout ce que j'ai sur le coeur, je joue la carte de la franchise et l'honnêteté et je remarque bien ce sourire qui s'étire sur tes lippes à l'annonce de ma séparation .T'es sérieux?! Putain, elle abuse, vraiment. Une meilleure amie comme ça qui manigance des plans pour qu'on se réconcilie, c'est pas tous les jours et bien que j'apprécie la démarche que j'sens de bonne augure, j'avais pas envisagé qu'elle vienne t'embêter et que vous vous preniez la tête par ma faute. J'voulais pas interferer dans votre relation de cousins. J'suis désolée aussi que vous vous soyez embrouillés par ma faute. Ensuite tu viens t'expliquer sur l'fait qu'il s'est rien passé avec cette fille que mentionnait Veritas. T'es même pas obligé d'te justifier auprès d'moi, mais dans un sens ça me rassure. Tu pourrais m'mentir, mais tu m'a jamais menti alors j'ai une totale confiance. Et maintenant t'aurais envie d'quoi? Avec elle ou avec moi. J'sais pas, prends cette question dans l'sens que tu voudras.
 

"C'est vrai, c'est vrai....heureusement qu'Alona n'a pas accès à mon téléphone", je répond en riant de plus belle. Bon après, je ne garde jamais quand je fais ce genre de photos, on ne sait jamais. Enfermés dans la chambre d'Alona, assis sur la terrasse, nous finissons par nous paler à coeur ouvert. "Tu ne le savais pas ?", en même temps, pourquoi est-ce que ma cousine lui en aurait parlé ?. "Ce n'est pas entièrement ta faute tu sais...elle t'a juste choisi toi au lieu de moi, alors que dans le lot...pardon mais, c'était toi la fautive" et donc pas elle a soutenir pour le coup. Mais bon, je ne pense pas qu'Alona se rende compte qu'elle m'a blessé en faisant ça, même si je lui pardonne, d'une certaine manière. Je lui raconte en suite la vrai histoire, derrière le post de Veritas, sur moi et Giu, une amie à ma cousine. "Comment ça j'ai envie de quoi ?", je lui demande, un air interrogateur sur le visage, car pour le coup, je ne comprend pas trop. Elle me parle de Giu et moi, ou bien d'elle et moi ?.

J'pense pas qu'Alona m'aurait envoyé des photos d'toi à moitié à poil enfin quoique... A y repenser, je m'éclate de rire. Bordel, c'est tellement con. Elle est tellement malicieuse pour arriver à ses fins, ça fait limite flipper. Je secoue la tête de gauche à droite. Ah ça non, elle s'est abstenu d'me le dire. Elle savait que je l'engueulerais. Je tenais à présenter des excuses par rapport à toutes ces histoires que ça a causé entre ta cousine et toi, elle a pris parti pour moi alors que comme tu l'dis, c'est moi la fautive. Ah mais t'as raison et j'le confirme... C'est ma faute. Si j'étais mal au point d'vouloir replonger de façon excessive dans la drogue, chose que j'ai pu cessé quand elle est arrivé à temps. J'avais commencé à consommer des substances illicites suite à mon agression... Enfin bref, là n'est pas l'sujet.. J'suis perdue, j'cherche mes mots dans ma tête, j'veux pas brusquer les choses. Entre toi et... Moi. Dans ma vie j'suis perdue, mais sentimalement j'sais ce qu'il en est, j'veux juste que ce soit clair.
 

Alona est loin d'être une femme bête, bien au contraire, elle en a dans la tête. Elle a tellement la tête remplit d'idées les plus farfelues les unes des autres, que parfois, elle me fait carrément peur. "Tu m'étonnes...", je pouffe de rire. Je pense que si elle avait été au courant, Flora aurait incendié Alona d'avoir eu cette idée, inventé ce faux prétexte. "Ouais, bref....c'est passé, mais je sais que pour le coup, des inconnues sont plus présentes pour moi que ma propre cousine...", c'est vrai, je me suis rendu dans un bar où j'ai noyé mon chagrin et j'y ai rencontré Heaven, qui a été ma psy de la soirée. Giu aussi dans un sens, même si elle en sait un petit peu moins. Nous continuons de parler, quand Flora me demande de quoi j'ai envie. Pour le coup, je ne comprend pas, alors je lui demande de quoi elle parle. "Oh...hm...", je fronce les sourcils, regardant au loin la mer. "Je n'en sais rien Flora....il y a quelques semaines, je t'aurais probablement dit que oui, je veux qu'on se donne une seconde chance....là....", je soupire, "...je n'en ai pas la moindre idée, je suis perdu, j'ai envie d'être un peu seul je pense". Je ne sais pas de quoi j'ai envie, enfin si, mais j'ai peur-être peur de le dire, de m'y remettre.

Cette phrase que tu sors que des inconnues sont plus présentes que ta cousine m'fait mal. J'voulais tellement pas que ça en arrive à là... J'suis désolée... Du mal que j'ai causé que ce soit de t'avoir blessé et d'avoir rendu la situation encore plus tendue avec ta cousine. Ouais, j'ai pas fait les bons choix et c'est ce qui m'emmène ici maintenant. Je m'ouvre à toi et j'avoue que j'suis assez perdue, j'sais pas ce que tu veux maintenant alors j'me pose la question. J'ai pas envie d'me prendre un putain d'mur et en même temps en entendant ton discours, j'hésite... Hm... D'accord, j'comprends... J'ignore si c'est une bonne idée, mais je m'approche d'toi, mes iris ancrés dans les tiennes et j'sens que t'en a autant envie qu'moi au fond, mais quelque chose nous retient... Pourtant maintenant mon visage est très proche du tien, j'me laisse porter sur le moment et l'envie présente, mes lèvres scellés aux tiennes... Mon corps ressent une sensation bien agréable à c'moment précis où j'cherche ta langue pour s'entremêler à la mienne... Qu'importe si tu m'repousses, alors soit. J'veux que tu saches maintenant où t'en es et c'que tu veux alors peut-être que ce baiser pourra t'éclairer vraiment.
 

"T'inquiète", je répond en haussant tout simplement les épaules. C'est en partie de sa faute oui, mais ce n'est pas Flora qui a forcé Alona à venir la soutenir elle, au lieu de moi. Je finis par répondre à Flora, à la question qui nous concerne nous deux. Je ne sais pas où j'en suis, je suis perdu dans ma tête. J'ai autant envie de l'étrangler, que de l'embrasser, mais est-ce qu'elle le mérite ? PAS DU TOUT. Pourtant, je la vois se rapprocher de moi. Qu'est-ce qu'elle fait ? Il y a un truc derrière moi ? Sur ma tronche ?. Sans crier gare, les lèvres de Flora se posent sur les miennes. Je crois que mon cerveau vient de s'arrêté. Je sens sa langue qui vient chercher la mienne, pourtant mon corps ne bouge pas. Allez Hayden, fais un truc. Remousse la, touche la, fais un truc bordel. Je retrouve assez vite mes esprits et attrape la jeune femme par ses hanches. Je la tire sur moi, tout en prolongeant le baser. Bravo Hayde, c'est ce qu'on appelle faire la guerre à son ex ça..... "Tu...je...ok stop, tant mort !", je finis par dire en reculant mon visage. "Tout doux ok ?". Visiblement, je suis même en perte de langage.

Alona est capable de tout et n'importe quoi et le fait aussi qu'elle m'a soutenu à ta place, ça m'fait d'la peine pour toi. Vraiment. J'avais pas cru qu'elle ferait ça, c'est une amie en or, c'est certain. Enfin, quoiqu'il en soit, toi tu savais pas c'que tu voulais. Je préfère toujours poser la question. C'est vrai après tout on a beaucoup parlé par messages et t'as répondu positivement aux nudes ainsi que mes sextos alors c'est pas comme si t'avais plus envie d'moi . Même si tu ne te l'avoues pas. Il y a sûrement encore de la rancoeur suite à l'épisode du "j'suis en couple" alors qu'il y avait encore ce feeling entre nous, cette petite flamme qui s'était rallumé. J'sais pas c'qu'il s'passe dans ma tête, mais j'ai juste envie de redécouvrir cette sensation. De ta bouche contre la mienne, de nos langues qui dansent ensemble, des papillons dans l'ventre quand tu viens m'attraper par mes henches, m'attirer contre toi et prolonger le baiser avec autant d'intensité qu'aupravant. J'voulais pas précipiter les choses, mais j'avais besoin de mettre un mot sur c'que je ressens vraiment. Et bordel. C'est si agréable, mon souffle coupé, mon rythme cardiaque qui s'accélère, j'vais perdre les pédales alors que tu ralentis et qu'tu viens même jusqu'à en perdre tes mots tandis que j'en perds haleine. J'suis pas sûre d'avoir envie de me détacher d'toi même pas du tout et toi non plus, pourtant tu recules ton visage du mien. Tes mots disent le contraire de c'que les yeux disent. Pardon... Enfin non, j'ai même pas envie de m'excuser, j'en avais envie. Que je réponds en laissant échapper un rire. J'vais pas forcer les choses alors j'pense que j'vais me servir un verre. Bon... J'vais chercher à boire. Il y a de quoi boire au moins? Ouais à moins que tu veux finalement continuer ce qu'on a commencé.
 

Elle est vraiment entrain de m'embrasser ? Flora m'étonnera toujours. Alors que je lui explique que je ne sais pas où j'en suis, elle, elle se met à m'embrasser. Dans d'autres circonstances, je serais probablement entrain de rire. Là, mon cerveau et mon corps en ont décidé tout autrement. Mes lèvres poursuivent le jeu qu'elle vient de lancer, alors que mes mains décident de la rapprocher. Ben oui, il ne fait pas assez chaud après tout. Trop chaud, tellement chaud que je finis par reculer mon visage. "Non, ne t'excu....", ah ben elle retire ses excuses, pour dire qu'elle en avait envie. Je souris, passant mon doigt sur mes lèvres, alors qu'elle se relève et retourne à l'intérieur. "Regarde dans le mini bar, il doit y avoir des bières, sodas", je lui répond en me levant, pour retourner aussi à l'intérieur. Je vais dans la salle de bain pour me rafraichir le visage, mais en allumant la lumière, je remarque qu'Alona a laissé un message sur le miroir. "Elle a visiblement pensé à tout", je soupire en faisant signe à Flora de venir voir.

L'envie est plus forte qu'la raison. Faut croire que j'avais du mal à m'contenir. En même temps, t'y es pour quelque chose parce que tu rends encore moins les choses faciles... T'as prolongé le baiser langoureusement et ça m'a encore plus fait fondre. J'en ai des papillons dans l'ventre, j'suis trop enivrée par ce baiser fiévreux. On peut dire que ça réveille d'avantage les sentiments que je ressens à ton égard. Et ça t'perturbes autant qu'à moi. Tu bégayes et ça m'fait doucement rire. J'me moque pas, non, j'suis surtout heureuse de voir que c'est réciproque. D'accord, j'vais voir ça. J'ai besoin de boire, de me rafraichir les idées. J'ouvre le mini bar, me saisis d'une canette de soda que j'ouvre avant de refermer la porte et je t'entends alors ça pique ma curiosité, je pose la canette sur la table. Mes pas s'approchent de la salle de bains et quand j'lis le mot sur le miroir réalisé à l'aide d'un rouge à lèvres, je ris aux éclats. Non mais j'hallucine... Du Alona tout craché ! Est-ce que ça m'étonne après ça? Non. J'apprécie le geste, mais ça m'fait légèrement flipper. Alors je viens à m'approcher du lit, j'baisse ma tête et mon corps en direction en dessous du lit, attrape ce qui ressemble à un panier et me relève en te regardant. J'y crois pas... Regarde le panier qu'elle a concocté. A l'intérieur, du coulis de caramel, des capotes, des cookies, du chocolat et une bouteille de champagne accompagné de flûtes. Je pose le tout sur le lit, sous le choc. J'nous sert une coupe alors? J'éclate de rire. Non mais là, c'est trop.
 

Ouais, de l'eau, non de l'alcool ça fera du bien. Je retourne aussi à l'intérieur, mais pour me rendre dans la salle de bain. En allumant la lumière, je tombe sur un nouveau petit coup d'Alona. J'interpelle aussi tôt Flora, pour qu'elle puisse venir voir. En attendant, je fais couler de l'eau bien fraîche du robinet, puis passe mes mains sen dessous pour ramener de l'eau sur mon visage. Est-ce que ça me réveil ? Non, mais il y a toujours autre chose qui a envie de se réveiler, un peu plus. "Qu'est-ce qu'elle a encore prévu", je souffle en essayant mon visage, suivant par la suite Flora près du lit. "Un panier ?", oui, oui, c'est bien ce que la brune sort de sous le lit. "Tu sais, elle me fait vraiment peur !", à quoi a-t-elle pensé d'autre ?. Putain, est-ce qu'on va un jour même sortir de cette chambre au final ?. "Ouais, remplit la bien, à ras bord même", je plaisante à m'assayant de l'autre côté du panier. Je regarde à mon tour, attrape le paquet de cookies. "Bon, au moins, elle a bon goût !", je ris, puis prend la boîte de capotes. "Comment peut-elle savoir la taille de ma....bref...flippante".