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@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

c'est agréable d'être auprès d'elle. agréable, et hyper déroutant aussi. il n'est pas tant anxieux qu'un peu peu perplexe, doutant de la façon dont il est supposé se comporter, et il n'aime pas en soit ainsi. il n'aime pas que tout soit devenu si compliqué. il voudrait que les choses puissent être faciles entre eux, simples, car ce qu'il éprouve à son sujet n'a vraiment rien de compliqué. tout est très clair dans sa tête et ça fait partie du problème. tant de certitudes personnelles au sujet de river tassées sous le tapis et qui l'empêchent d'envisager l'avenir avec une autre, même des mois après. il est piégé. « je suis contente aussi que tu sois là … enfin que tu sois rentré. » elle lève les yeux vers lui et il accroche son regard au sien, lui retournant instinctivement son sourire. l'envie primitive de l'embrasser le prends aux tripes mais bien sûr il s'en retiens. il a l'impression de passer tout son temps à se retenir. il reste un moment comme ça, à la regarder dans les yeux, puis il détourne la tête, ravale un soupire, sa frustration grandissante maintenant que river est là, près de lui. c'était déjà pas simple à gérer de la désirer à distance, même depuis la maison de sa tante en californie et ça l'est encore moins maintenant. un petit silence s'étire durant lequel il redonne un croc dans la tartelette avant de reporter sa main à ses lèvres, renouvelant son manège pour virer miettes et traces de chocolat. et puis il ouvre la poche opte pour la vérité. « je sais plus comment me comporter avec toi » voilà, les deux pieds ont été mis dans le plat. il se sent incapable d'aller de banalités en banalités. il veut une vraie discussion.

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@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

cette sensation de le sentir à tes cotés est une sérénité retrouvé à l'intérieur quand bien même tu sais que rien n'est jamais acquis. Tu profites de votre proximité bien que tu demeures hésitante dans ta gestuelle et il te semblerait presque que cela est aussi le cas de Maximoff. Déambulant côte à côte dans la rue principale, tu lui avoues sans détour que tu es content qu'il soit de retour sur Boston. Tu as conscience que ce n'est pas simple pour lui mais cela l'est également pour toi. La force des sentiments que tu as pour lui est nouveau pour toi car tu n'as jamais réellement confié ton cœur à quelqu'un mais avec lui … avec lui tu n'as pas peur parce qu'il est lui. Songer ainsi peut paraître niais mais tu n'en as que faire, c'est juste la stricte vérité. Une vérité de frustration aussi de ne pas pouvoir prendre sa main parce que ça serait déplacé ? Parce que tu ne veux pas qu'il t'en veuille davantage … depuis la prononciation de votre rupture, tu comptes les jours, les heures et les minutes quand bien même tu donnes le change. Tu t'es plongé dans les entraînements de danses et de roller derby avec une intensité sans pareille pour occulter mais ce n'est pas possible. Et puis est survenu ta chute. Heureusement, tu t'en sors sans trop de dommage mais ce temps de repos t'a permis de songer, encore et encore. L'évidence que l'on ne peut mettre de coté, encore moins fuir. Tu l'observes déguster la fin de sa dernière bouchée de tartelette avant de chasser les éventuelles traces de chocolats. Il n'y en a pas, seules quelques miettes subsistent à la commissure de ses lèvres. « je sais plus comment me comporter avec toi ». son timbre de voix est limpide à l'image de l'authenticité qui l'habite depuis des années. Tu soupires de soulagement, le remerciant presque d'avoir brisé la glace si on peut le dire comme ça. « Moi non plus ... ». Commences-tu tout en levant ta main droite pour essuyer les quelques miettes qui restent sur ses lèvres. « … et pour être honnête avec toi, j'en ai marre. Marre de faire au mieux pour ne pas mettre en colère mon entourage et de refouler ce que je ressens. ». Poursuis d'une voix sincère et calme tout en le regardant les yeux. Tu hoches la tête avant de reprendre sur la même intonation. « Je me suis préparé à l'idée que nous deux ça soit terminé pour toi où que tu ne veuilles plus me voir mais je voulais te le dire. ». tu remets tant bien que mal ta boisson chaude dans ta main droite mais elle est froide et tu n'as plus réellement envie. Tu te contentes alors de la tenir dans ta main, rapprochant ton bras plâtré contre ta poitrine et tu y sens l'alliance que ornait ton doigt il y a encore quelques mois. Elle ne t'a jamais quitté, tu n'as pas pu t'en défaire même si elle est désormais accroché à ton cou.

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@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

elle soupire, son visage exprimant le soulagement. bon, au moins elle ne se braque pas car il y a été franco. à l'évidence, elle apprécie même. c'est une bonne chose, qu'ils soient l'un comme l'autre ouverts au dialogue. car ce n'est pas tenable, cette situation qui s'éternise depuis des mois. ils doivent agir, d'une façon ou d'une autre, doivent tout du moins se montrer honnêtes. « moi non plus ... » il la regarde lever la main et son souffle se bloque dans sa gorge quand elle essuie les miettes autour de sa bouche. c'est plus fort que lui, son coeur s'emballe, du moins encore plus. c'est la première fois qu'elle le touche depuis ce qui lui apparaît être une éternité. il essaie de ne pas trop en laisser voir, de ne pas la faire flipper en se montant trop honnête. « … et pour être honnête avec toi, j'en ai marre. marre de faire au mieux pour ne pas mettre en colère mon entourage et de refouler ce que je ressens. » ah. le regard rivé au sien, il acquiesce légèrement de la tête, l'encourage à poursuivre. « je me suis préparé à l'idée que nous deux ça soit terminé pour toi où que tu ne veuilles plus me voir mais je voulais te le dire. » son coeur bat fort. il ne s'attendait pas à ça. qu'elle ait ce discours qu'il souhaitait tant qu'elle tienne l'été dernier, lorsqu'il a suggéré qu'ils se séparent. l'entendre aujourd'hui. les signaux semblent en vert tout à coup. et s'il décidait de l'embrasser, là tout de suite, la petite voix dans sa tête (et elle se plante pas tant que ça, cette voix) lui tonne qu'elle ne le repousserait pas. d'un geste il pourrait le lui montrer. qu'il n'a jamais voulu que ça se termine entre eux, que ça ne s'est jamais terminé entre eux, du moins pas pour lui. elle est restée dans sa tête, constamment, en dépit de tous ses efforts pour l'en chasser. dans sa tête et dans son coeur. et que l'idée qu'il ne veuille plus la voir... qu'elle puisse s'imaginer ça... « je n'ai jamais voulu te chasser de ma vie » qu'il affirme sur le même ton franc qu'elle, d'une voix posée. il ne détourne pas son regard, s'immobilise sur le trottoir l'incitant à en faire autant. « et je ne voulais pas que ça s'arrête quand j'ai suggéré qu'on rompe. je l'ai fais.. » il secoue légèrement la tête, réfléchis à comment formuler la chose. « je voulais te faciliter les choses. » et cela a été le cas non ? une porte de sorte entrouverte, dans laquelle elle a choisi de s'engouffrer. et il ne lui reproche pas. il aurait voulu qu'elle choisisse différemment à l'époque, mais il ne lui reproche rien.

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@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

Votre entente a toujours été simple et franche même si certaines choses n'ont jamais pu se dire à un moment donné. Tu l'as évite lorsque tu as pris conscience de ce qui s'était passé lors de cette virée à las vegas, tu ne te sentais pas capable de faire face parce qu'à l'époque tu pensais te « ramasser » comme on dit. Ne pas être son type de fille, ne pas le mériter, ne pas être à la hauteur … tant de négations qui t'ont poussé à fuir. Tes souvenirs étaient flous mais tu as finis par comprendre, à rassembler les pièces du puzzle et encore plus lorsque Maximoff t'a confronté. Il était temps de se faire face, t'avait-il dit d'une voix déterminé mais douce à la fois. Il a toujours été véridique dans ses propos et il préféré être direct et tu avais appris à l'être au fur et à mesure de votre relation. Le revoir t'a habité d'une force nouvelle mais son absence a été le poids d'une compréhension qui demeure une évidence. Alors tu es honnête avec lui, tu lui confies que tu en as marre de nier ce qui doit être, ce qui devrait être et tant pis si tu déçois, si tu souffres. Et oui, parce sans sa présence ton myocarde s'est voulu froid et silencieux comme hermétique aux émotions extérieures. Le jeune Cardale ralenti ses pas jusqu'à s'immobiliser, t'invitant silencieusement par son attitude à en faire de même. Vos regards respectifs se capturent et si vos lèvres devaient en faire de même de le laisserait faire avec une délivrance et une envie naturelle. Votre histoire n'a pas encore couché sur papier tous ses chapitre, non tout cela demeure en suspend avec une continuité qui n'attend que de reprendre. « je n'ai jamais voulu te chasser de ma vie ». Tu l'écoutes attentivement tandis qu'il reprend. « et je ne voulais pas que ça s'arrête quand j'ai suggéré qu'on rompe. je l'ai fais.. ». Tu sais pourquoi il a prit une telle décision, tu le connais bien, assez pour savoir qu'il ne voulait pas te voir gérer une situation aussi tortueuse. Il sait que tu ne veux pas blesser ton frère qui était également son ancien meilleur ami d'enfance. La dualité a été tranchante pour vous deux. Tu ne voulais pas être un poids pour Maximoff, encore moins détériorer son entente fragile avec Iwan. Tu as fait passé Max au second plan – toi y compris. Tu baisses le regard sur ses deux mains qui tient les deux sacs de courses.  « je voulais te faciliter les choses. » « Je sais ... ». Lui dis-tu tout doucement tout en reportant ton attention sur son regard. Tu ne te lasseras jamais d'observer ses yeux, ils sont l'ancre à laquelle tu t'accroches pour recouvrer du courage en ce moment. En dépit de l'épaisseur de ton sweat à capuche tu ressens l'anneau qui résume le fin mot de tant de choses. « … je ne voulais pas être un poids pour toi et encore moins fragiliser l'amitié qu'il te reste avec mon frère. ». Oui tu vois le bonheur des autres mais pas toujours du tien parce que ton cœur n'a jamais été percuté comme Max sait le faire. Tu es novice dans ce genre de relation et la preuve étant ta maladresse dans bien des domaines finalement. « Je sais aussi qu'on ne peut pas revenir en arrière, je te dis franchement, mes sentiments pour toi sont là et je ne lutterai pas contre mais pour. ». Tu as débité cette dernière réplique avec conviction et sincérité et tu t'en rends compte. Tu as osé, oui après tout il faut toujours oser et cela n'empêche aucunement tes joues de s'empourprer. Tu plisses fortement les yeux, secouant la tête en souriant tout remarquant que si vous êtes immobiles, les gens ne ce sont pas arrêtés sur vous. C'est déjà ça..

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@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

« je sais ... » elle avait baissé les yeux sur ses bras chargé, les remontent désormais pour accrocher son regard au sien. il est suspendu à ses lèvres à ce stade. « … je ne voulais pas être un poids pour toi et encore moins fragiliser l'amitié qu'il te reste avec mon frère. » il acquiesce, se retiens de lui dire qu'il n'y a plus rien à briser aujourd'hui. il n'a plus de contact avec iwan et leur amitié, si tant est qu'on puisse encore user de ce mot, ne s'est jamais relevé de l'aveux de maximoff de l'attraction ressentie pour sa soeur. à partir de là les choses se sont dégradées et encore... un mariage, un divorce, des semaines passées en couple, dans le secret. autant de choses qu'iwan ignore, du moins pour ce que maximoff en sait et qui, si elles devenaient nuire publique anéantiraient toute chance de réconciliation. mais ce qu'il a vécu, ce qu'il vit et éprouver river... c'est d'un tout autre niveau, d'un tout autre calibre. si le choix lui appartenait aujourd'hui, s'il lui avait appartenu à l'époque, quand ils ont rompu. il l'a choisirait elle, hier comme aujourd'hui comme demain ou le jour suivant. c'est inscrit en lui. « je sais aussi qu'on ne peut pas revenir en arrière, je te dis franchement, mes sentiments pour toi sont là et je ne lutterai pas contre mais pour. » ses joues rosissent, mais elle sourit, regarde autour d'elle avec amusement. lui ne dévie pas le regard, la couve des yeux, un sourire montant également sur ses lèvres. est-ce que ça peut vraiment être aussi simple aujourd'hui ? rien ne l'est jamais et s'il ne veut rien de plus que de céder à ses pulsions, il se doit à lui-même d'être un peu plus mesuré que ça. c'est que son coeur a pris plusieurs méchants impacts. il ne s'en confie pas ouvertement, n'est pas du genre à mettre l'accent sur sa douleur et son chagrin. mais il a vraiment eut du mal à digérer tout ça et il ne veut pas revivre la même chose, pas si le dénouement doit être similaire. la voir s'abandonner à lui mais devoir au final la laisser partie contre son coeur. son sourire s'immobilise un peu à cette pensée et il rouvre la bouche, s'exprimant d'une voix douce. « et ton frère ? j'ai plus grand chose à perdre à ce niveau, mais toi... » même s'il ne peut pas croire qu'iwan puisse vraiment être une gêne, qu'il puisse se mettre en travers du bonheur de sa soeur, il a une meilleure estime de son meilleur ami d'enfance que ça. de là à dire que ce sera facile ou évident... non, clairement pas.

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@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

L'expérience existentielle fait gagner en force selon certains et le parchemin qu'est ton existence te l'a bien appris. On apprend de ses erreurs pour se relever encore plus courageusement même si parfois tu te montres encore un peu maladroite. Et ce surtout lorsqu'il s'agit des sentiments de cœur parce que c'est tout nouveau pour toi. Tu te dis que si le hasard à croiser votre route aujourd'hui, c'est pour une raison et dieu sait combien tu n'es pas croyante envers les coïncidences. Pourtant, avec Maximoff tu as envie de découvrir et de croire à certaines choses. C'est pourquoi, tu apprécies qu'il est mis les pieds dans le plat, cela permet de briser la bulle qui rendait la situation tendue. Tu en profites pour lui dire la profondeur de tes pensées et comme toujours il en fait de même. Tu lui avoues que tu cesses de lutter contre tes émotions à son égard, parce que c'est à ton tour de songer au bonheur de celui que tu aimes mais aussi au tien. Songer aux autres, tu l'as toujours fait mais tu te dois aussi apprendre à penser un peu à toi. Et cela commence par ton myocarde et le jeune Cardale. « et ton frère ? j'ai plus grand chose à perdre à ce niveau, mais toi... ». Tu hoches lentement la tête en entendant les paroles du jeune brun. Tu prends une respiration silencieuse tout en reportant ton regard sur celui de Max. « Lorsqu'on s'est séparé, j'ai été honnête avec mon frère … Je lui ai tout dis sans omettre quoi que ce soit. ». Bien évidemment, cela ne lui as pas fait plaisir, il t'en a voulu pendant des semaines allant jusqu'à dire que tu l'avais trahis. Il a sa vision des choses sur le sujet, sans doute parce qu'il est ton grand-frère et qu'il a toujours veillé sur toi. Tu as alors vécue une période sombre et solitaire qui t'était jusque là étrangère. Tu as discuté de tes émotions avec tes deux meilleurs amis et Sage qui t'ont clairement énoncés les mêmes propos. La conclusion a été unanime mais tu ne pouvais rien faire à ce moment là. Tu avais appris par des amis que vous avez en commun que Maximoff était parti de Boston et tu ne te sentais pas légitime d'envoyer un message à ce dernier. Peur qu'il ne veuille plus te parler, qu'il soit en colère contre toi et tu le comprendrais parfaitement. « Tu imagines bien sa réaction … il m'en a voulu mais le vide est resté. Tu n'étais pas là, plus là … enfin bref c'est égoïste je le sais bien mais je pose les mots sur la vérité. ».

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@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

« lorsqu'on s'est séparé, j'ai été honnête avec mon frère … je lui ai tout dis sans omettre quoi que ce soit. » il hausse un sourcil, incapable de dissimuler son étonnement face à cette révélation. non pas qu'il soit surpris que river ait fini par jouer franc jeu. après tout elle le voulait aussi avant leur rupture. le timing avait été mauvais, voilà tout, les poussant à une solution plus facile, façon de parler. Car non. Même si cela lui avait épargné une confrontation avec iwan, laisser partir river n'avait rien eut de facile pour maximoff. il se serait engueulé des heures avec iwan si cela avait pu sauver son couple. ce n'est donc pas tant le fait que river ai fini par parler qui l'étonne que le fait de l'apprendre ainsi. il se serait attendu à un message d'iwan, même vindicatif, avec pour seul vocation de l'envoyer se faire voir ailleurs de façon définitive. il ne saurait pas dire si cela le tranquillise ou le blesse. peut-être un mélange des deux. le deuil d'une amitié qui lui paraît plus que jamais hors de sa portée. « tu imagines bien sa réaction … il m'en a voulu mais le vide est resté. tu n'étais pas là, plus là … enfin bref c'est égoïste je le sais bien mais je pose les mots sur la vérité. » songeur, il acquiesce, encore un peu sonné par toutes ses données à intégrer. revoir river, l'entendre avouer plus ou moins qu'elle a changé d'avis, qu'elle éprouve toujours des sentiments pour lui, qu'elle est prête à le choisir... savoir aussi qu'iwan est au courant pour tout... ça fait beaucoup. « je.. » son portable se met à vibrer dans la poche de son jean, le coupant. saisissant ce moment de diversion, il dépose ses sacs de courses sur le trottoir avec un regard d'excuse pour river. il fourre sa main dans sa poche, en sort son smartphone dont il consulte rapidement l'écran, trouvant un message de l'un de ses papas, lui demandant s'il est en route. c'est que le repas va pas se faire tout seul. et même s'il crève d'envie de se précipiter et crains de rater une occasion décisive, une partie plus raisonnable tonne en lui, arguant que certaines choses exigent de la réflexion. et river compte pour lui, énormément. s'il doit se repasser quelque chose entre eux, il veut faire les choses bien. « faut que je rentre chez moi » qu'il annonce en relevant la tête, adressant à son ex un regard d'excuses. « je suis sensé cuisiner pour mes pères ce soir. » il se dérobe, clairement et il culpabilise même s'il n'estime pas demander la lune en réclamant silencieusement du temps pour réfléchir à tout ça. « mais on se reparle bientôt, d'accord ? je dois... ça fait beaucoup de choses à intégrer. » il lui offre un sourire un peu de guingois, dans lequel perce tout de même l'espoir. l'espoir que les choses s'arrangent entre eux. l'espoir que l'issue puisse être différente cette fois. il veut vraiment y croire.

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@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

La danse n'est pas ta première passion, non avant cela il y a le surf mais la danse contemporaine t'apporte un moyen de véhicule des émotions en silence – mais surtout avec l'instrument qu'est le corps. Tu n'as jamais réellement posé de véritables mots sur les sentiments de cœur, tout simplement parce que tu n'es jamais tombé amoureuse avant lui. Le lire, l'apprendre ainsi peut paraître niais mais c'est une vérité que tu ne peux annihiler et tu le ne feras jamais. Tu es de ceux qui ne veulent pas occulter le passé, pour se souvenir du bon comme du mauvais, du rêve comme du cauchemar aussi. Tout un sens et peut être que votre route qui se croise en ce jour à aussi du sens. Tu te montres honnête avec Maximoff, tu lui racontes que tu as finis par tout dire à ton frère. Après tout, le jeune Cardale voulait te faciliter l'existence de cette situation mais tu lui devais aussi la vérité, celle de tout dire. Trop tard, peut être ou peut être pas ? Au moment où il débute sa phrase, il reçoit un coup de fil qu'il prend. Les minutes défilent et tu comprends qu'il doit rentrer faire un bon repas pour ses deux pères. « Ne t'excuse pas … juste dire leur bonjour de ma part, d'accord ? ». La situation œuvre aussi en faveur d'une porte de sortie pour Maximoff  et après tout ce n'est pas plus mal, il doit aussi gérer ses émotions et ce que vous venez de vous dire en face. Toi même tu as le cœur qui bat la chamade et l'estomac en vrac. Tu hoches lentement la tête gardant un sourire sincère et mystérieux sur les lèvres. Dans son expression et ses propos il y a l'espoir qui subsiste tel un battement de cœur qui tambourine. « Oui je sais et j'en suis encore désolée ... » Lui dis-tu sincèrement avant de reculer d'un pas et de remettre ta capuche sur le sommet de tes mèches noires. « On se reparle bientôt alors et prends soin de toi Max. ». Tu marches à reculons quelques pas avant de faire demi tour pour t'engager dans ta rue. Ton myocarde s'affole, tes yeux laissent s'échappent une larme puis deux. Ce n'est pas de la peine mais de la joie de le revoir, rien que cela pour toi c'est déjà beaucoup.  

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