back to you boston

@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

C'est les bras encombrés de deux sacs de courses que Maximoff passe la porte de l'un de ses commerces préférés. Machinalement le coin de ses lèvres se se soulèvent à la vue du cadre familier. Un café implanté en ville depuis des années, qui possèdent une large carte souvent modifiée, trouvant un équilibre parfait (du moins selon lui) entre l'innovation et tout ce qui à trait à la traditioon. Maximoff ne peut pas trop se permettre de traîner sur place aujourd'hui, pas alors qu'il est déjà presque dix-huit heures et qu'il doit rentrer pour préparer le repas pour ses pères. Non pas que ces derniers lui en aient fait la demande. Maximoff a pris cette initiative de lui-même même si, honnêtement, la perspective de ce repas de famille pèse sur son estomac. Et il déteste ça. Il déteste que la perspective de se retrouver en famille soit désormais source d'appréhension. Une pensée qui le mine encore un peu alors qu'il se glisse dans la queue, cédant à l'envie de se prendre une petite douceur en dépit de l'heure un poil tardive pour ce genre de choses. Tant pis, il ne peut pas repartir sans rien maintenant qu'il est là. C'est trop lui demander.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

Bien que tu ne puisses pas participer à l’entraînement de roller derby, la coach t'a néanmoins demandé d'assister aux derniers entraînements. L'équipe n'a pas de remplaçant donc elle joue sur le timing de ta convalescence et ta rééducation qui débutera à ton retour – pour disons participer à la compétition nationale. Les filles t'ont proposé de te ramener à la maison mais avec tu avais besoin d'être un peu seule. Besoin de marché te ferait du bien et puis tu n'étais pas si loin que cela après tout. Le casque sur les oreilles, tu marches au rythme de la musique tout en profitant de ce paysage que tu connais mais que tu prends plaisir à revoir comme à chaque fois. Bien évidemment, sans même t'en rendre compte, tu as emprunté le chemin qui te mène à ce coffee shop où ton frère et toi vous alliez souvent étant mômes. Bon, c'est petit un signe pour que tu t'arrêtes quelques minutes pour prendre une gourmandise. L'heure du repas approche mais comme tu ne manges pas beaucoup – voir moins – depuis ta chute de plusieurs mètres de haut, personne ne te dira rien. Et très honnêtement, tu t'en fiches, la gourmandise tu l'as toujours revendiquée. Tu pousses la porte du commerce de ta main droite, celle qui n'est pas dans le plâtre et prends place dans la file d'attente. Tu enlèves ton casque que tu laisses autour de ton cou. Tu redresses alors la tête devant toi pour lire les nouveautés proposées mais c'est sans compté sur la silhouette qui est juste devant toi. De dos ou de profil, de loin comme de près, tu le reconnaîtrais … tu t’apprêtes à faire demi tour lorsque sans le faire exprès tu lui donnes un petit coup en te retournant en direction de la porte.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

il a un peu la tête ailleurs, happé par le fil de ses pensées. il pense à ses pères surtout. sa situation familiale l'angoisse et les derniers mois passés en californie n'ont pas aidé. ça a juste été une sorte de break. une parenthèse dans son existence qui aurait peut-être dut être plus courte. ou plus longue. il n'en sait rien. il se sent impuissant à sauver les meubles, à restaurer l'équilibre dans le couple de ses parents. ce n'est pas son job, les cartes ne sont pas entre ses mains. lui qui est plutôt débrouillard et indépendant est ramené à un statut de petit garçon. peut-être que c'est ce que tout le monde ressent, quand le couple de ses parents se délitent. redevenir un enfant vulnérable, peu importe que la séparation s'opère quand on a dix ans ou vingt-six, ou trente-cinq... maximoff se mord la lèvre, s'administre une claque mentale, comme pour empêcher sa cervelle de s'aventurer plus avant dans ce scénario catastrophe. il ne doit pas penser comme ça. ses pères ne sont pas séparés. ils vont rester ensemble. ils essaient du moins. ils essaient vraiment. il essaie de se divertir alors que la queue vers le comptoir diminue, rapprochant le moment de sa prise de commande. maximoff jette un regard un peu absent sur les vitrines joliment présentées qui mettent en avant de nombreux snacks sucrés et salés. son attention se pose brièvement sur une série de tartelettes aux noix de pécan quand on lui administre par derrière un coup de coude. il se retourne immédiatement et s'immobilise à la vue de river. son coeur lui remonte dans la gorge (du moins il en a l'impression) et son regard s'aimante au sien, glisse sur son bras plâtré, puis reviens se fixer sur son visage. « Salut » qu'il lâche, un peu sonné. il analyse avec quelques secondes de retard la situation. elle allait partir. elle l'a reconnu et elle a essayé de fuir. à cette pensée le visage de maximoff, déjà peu éclairé se ferme un peu plus. ça ne devrait pas le blesser autant. ça ne devrait plus le blesser autant.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

La croyance du hasard n'a jamais été un prérequis pour toi et pourtant, le hasard te donne du fil à retordre ces derniers temps. Comme s'il était une science à part, le hasard met sur ton chemin des évidences que tu songeais impossible. Pourtant tu es de ceux qui parviennent toujours à entrevoir une solution au bout de la route. Et en cette fin journée, ton chemin croise celui de Maximoff … Tu aurais reconnue sa silhouette n'importe où même au dehors du coffee shop, seulement tu étais trop dans tes pensées pour faire attention. En voulant faire demi tour, tu voulais faire profil bas mais c'était sans ta maladresse avec ce fichu plâtre que tu dois encore porter quinze jours. Tu es quelque peu détournée lorsqu'il te salue d'un timbre de voix que tu ne connais que trop bien et que tu ne lasses jamais d'entendre. Elle est teinté d'une certaine obscurité que tu ne saurais expliquer … Le silence scelle toujours tes lèvres alors que tu observes ses traits d'expressions changer en l'espace de quelques secondes. Il songe déjà à l'idée que tu le fuis alors que ce n'est pas réellement cela. Tu esquisses un mince sourire bien que pleinement sincère de le saluer à ton tour. « salut ... ». Tu te tournes face à lui tout en le regardant les yeux parce que tu as besoin de le voir, oui c'est égoïste mais tant pis tu es honnête envers toi-même, enfin tu essais. « … je ne … je ne savais pas que tu étais rentré ... ». Lui dis-tu tout doucement tout reportant ton regard un bref instant vers la file d'attente car il ne reste deux personnes avant vous.  

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

le sourire qu'elle lui adresse est mince, timide. pas le genre de sourire qui éclaire tout un visage. mais il n'est pas non plus figé, forcé. un sourire placardé pour masquer qu'on n'a pas la moindre envie de sourire, justement. non son sourire a le mérite d'être honnête. c'est déjà beaucoup et ça l'apaise un peu. les traits de son visage se détendent alors qu'il pose sur un regard irrémédiablement doux. c'est plus fort que lui. même s'ils ne sont plus ensemble, même s'il ne lui a pas parlé depuis des mois. il ne l'a pas quitté de bon coeur, elle non plus. ça ne pouvait tout simplement pas marcher. « salut... » elle ne fuit pas son regard, n'est pas fuyante. il ne l'est pas davantage. il campe ses yeux dans les siens, éclipsant totalement ce qui se passe autour d'eux, notamment la queue qui avance. ils sont partis pour causer un embouteillage et il pourrait difficilement s'en moquer davantage. elle a cet effet là sur lui. elle réduit le reste du monde à l'insignifiance, ne serait-ce que l'affaire de quelques secondes. c'est curieux, peut-être que ce n'est pas une bonne chose. mais ça lui a manqué. elle lui a manqué. ou elle lui manque plutôt. ce n'est pas du passé. ça ne bouge pas. elle lui manque vraiment et depuis longtemps maintenant. « … je ne … je ne savais pas que tu étais rentré ... » elle ne savait pas qu'il était parti non plus. enfin si, à l'évidence. mais ell ne l'a pas sut de sa bouche. il est parti sans un mot. il a bien songé à lui envoyer un message, il s'est tourmenté avec ça durant des jours. il ne l'a pas fait. ça ne semblait simplement pas juste. peut-être qu'il aurait dut. il n'en sait rien. « c'est récent » qu'il répond. il avance un peu à reculons en sentant la queue avancer. plus que deux personnes. il aimerait bien se faire dépasser par deux-trois personnes. il n'a pas envie de réduire cette conversation à des banalités même si ça vaut peut-être pas mieux. rien n'a changé, non ? ce qui pose problème pose toujours problème, enfin il suppose. ce n'est pas quelque chose qu'il peut lui demander. pas comme ça. peut-être jamais. « j'ai appris pour ta chute » qu'il lâche, désignant de la tête son plâtre. je suis revenu pour toi. pour sa famille aussi. pour ses pères. mais également pour elle. c'est ce qui l'a fait grimper dans l'avion, le besoin viscéral de s'assurer qu'elle va bien, de le constater de ses propres yeux. « ça va ? » pas le ça va du salut ça va. pas le ça va automatique, qui réclame à peine une réponse. un vrai ça va, car ça l'intéresse.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

La fuite n'a jamais été une option avec lui, hormis à part lorsque tu as compris ce que vous aviez fait à Las Vegas. Nombreuses ont été les pensées à te tourmenter, à te poser à ce moment là. A l'époque tu songeais ne pas être à la hauteur, que tu n'étais pas son genre jusqu'à ce qu'il te dise très clairement qu'il était temps que vous discutiez. Là des des véracités ont chassé bien des croyances que tu pensais impossible alors … Ses prunelles fixées sur les tiennes, tu ne t'empêcher de mieux appréhendais tes respirations qui te semblaient si laborieuses. « c'est récent ». Deux petits mots qui te ramènent à la réalité présente alors que tu hoches lentement la tête et tu comprends alors pourquoi tu ne l'as pas vue sur le campus depuis la rentrée. Tu passes souvent près de la piscine du campus ou sur le terrain d’entraînement – il faut dire que c'est sur le chemin du studio de danse – mais depuis ton accident tu n'y es pas retourné. Tu penches quelque peu la tête sur le coté pour remarquer qu'il ne reste que deux personnes avant vous dans la file d'attente, Maximoff marchant à reculons. Votre échange se focalise que des propos simples mais tu ne veux pas que cela se limite à ça quand bien même la situation semble compliqué dans le fond. Tu souffres de son absence depuis même si tu imagines qu'il doit t'en vouloir aussi ? Elias a peut être raison … peut être que cela ne concerne que toi ? Tu es plongé dans ta réflexion personnelle mais ton attention demeure sur le regard du jeune homme. Il désigne le plâtre à ton bras gauche d'un signe de tête tout en t'informant qu'il avait appris pour ta chute. Tu demandes comment il l'a appris mais tu n'es pas surprise dans le fond, tu imagines que tes frères ont beaucoup échangé avec leurs amis et ça a fait le tour du campus sans doute … Iwan et Maximoff se toléraient à peine il y a quelques mois donc tu imagines que c'est pire aujourd'hui … Tu restes silencieuse lorsqu'il t'interroge sur ton état. Son interrogation est simple mais profonde à la fois, tu le sais parce que tu le connais assez pour cela. La personne devant vous vient de régler sa commande et tu en profites pour le tenir par le bras pour éviter qu'il ne rentre en collision avec l'homme devant vous. « Bonjour, je vais vous prendre une tarte à la noix de pécan et un latte vanille s'il vous plait ! ». Dis-tu à la jeune employé du coffee shop. Tu paies la commande et te tourne à nouveau vers Maximoff. « Et bien pour être honnête avec toi … physiquement les blessures guérissent mais le moral n'est pas au beau fixe? ». Tu esquisses un mince sourire à la commissure de tes lèvres. Il te demandait comment tu allais mais pas seulement là dans l'immédiat, il ne voulait pas que tu lui répondes une banalité mais juste la stricte vérité. « Et voilà votre commande, bonne journée. ». Tu récupères la tarte et la boisson chaude avant de t'écarter de la file d'attente pour faire un peu de place. « Tu as … tu as un peu de temps … enfin je veux dire, je peux faire un bout de chemin avec toi … c'est peut être une mauvaise idée c'est ça ? ». Comment dire que devant Maximoff tu rougis et deviens maladroite même après toutes ces années ? 

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

alors qu'il attend sa réponse, elle l'attrape par le bras, le retenant d'entrer en collision avec la dernière personne qui les séparent encore du comptoir et qui viens de récupérer sa commande. il baisse les yeux sur sa main, brièvement happé par cette vision, avant de s'arracher à sa torpeur quand elle le lâche pour prendre sa commande. « bonjour, je vais vous prendre une tarte à la noix de pécan et un latte vanille s'il vous plait ! » il se recule légèrement, la laissant régler. il attend, s'efforce de ne pas trop la fixer, portant à la place son regard sur les pâtisseries, effectuant en deux-deux son choix. lorsqu'il sent que river se tourne à nouveau vers lui, il porte son regard sur elle, les coins de ses lèvres se soulevant machinalement un peu. il est plus heureux quand elle est là « et bien pour être honnête avec toi … physiquement les blessures guérissent mais le moral n'est pas au beau fixe ? » il en faut pas plus, instantanément son sourire faiblit. il acquiesce d'un mouvement de tête, de la sollicitude dans le regard. il reporte ensuite un peu à regret son regard sur l'employée du commerce dont l'attention a déviée sur lui. plaçant un sourire poli sur ses lèvres, il s'empresse de porter sa commande, portant son choix sur un americano et un assortiment de tartelettes qui feront l'affaire pour ce soir, en guise de desserts. il ne se tourne pas vers river, qu'il a vu du coin de l'oeil se reculer pour délivrer le passage dans la queue. il s'en retiens, même s'il brule de le faire, ne serait-ce que pour vérifier qu'elle n'a pas changé d'avis, qu'elle ne jette pas de regard envieux vers la sortie en songeant à la meilleure façon de lui fausser gentiment compagnie. il paye puis attend et, une fois la commande récupérée et l'employée remerciée, il refoule son empressement avant de faire volte face. il la trouve toujours là, sur le côté. elle l'attend. pour un peu il en soupirerait de soulagement. il ne devrait pas. ça ne devrait pas compter autant, elle ne devrait pas compter autant. mais c'est le cas. il est parfaitement impuissant face à ça. « tu as … tu as un peu de temps … enfin je veux dire, je peux faire un bout de chemin avec toi … c'est peut être une mauvaise idée c'est ça ? » elle se met à rougir et il ne fait pas le fier non plus, essayant d'analyser rapidement la situation. il veut faire un bout de chemin avec elle, dans tous les sens du terme. quant à savoir si c'est une mauvaise idée ou pas... il a son propre avis sur la question, qu'il lui donne, prônant l'honnêteté. « je pense pas que c'est une mauvaise idée, mais je ne peux que parler pour moi. » c'est peut-être facile, de lui retourner ainsi la main, la laissant prendre la décision, mais il est las de reculer face à ce qu'il veut. il lui laisse une porte de sortie, c'est tout ce qui compte. à aller de jouer.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

le hasard est parfois un facétieux farceur, un élément que l'on ne peut comprendre, encore moins analyser. Pour autant, il manifeste à un moment où tu es quelque peu prise au dépourvue mais qui agit comme un baume sur ton esprit. Tu avais appris par amis en commun le départ du jeune homme, tu comprenais qu'il avait besoin de s'éloigner de boston, de toi par la même occasion sans le moindre doute. Pour autant, le voir te procure une sensation de bien être – même si tu as conscience que c'est égoïste de ta part. Sur le coté, tu attends qu'il passe sa commande et qu'il l'a récupère. Maximoff semble prendre son temps avant de te regarder comme s'il craignait une quelconque fuite de ta part ? Ou qu'il prenait conscience que tu étais bien là ? Et puis te te lance, un brin maladroite et tu en bûches un peu sur tes mots mais tu lui demandes si tu peux faire un bout de chemin avec lui. Dans ses propos tonnent la franchise dont il a toujours fait preuve à ton égard et cela étire tes lippes discrètement parce que tu apprécies cela chez lui : son attitude authentique et véridique. « Alors allons-y. ». Dis-tu tout en emboîtant le pas vers la sortie, lui tenant la porte du commerce  tant bien que mal parce qu'entre ton plâtre, ton latte vanille et la tartelette, tu es un peu gauche. Alors que vous êtes devant le café, tu lui tends la tarte au noix de pécan. Tu l'avais acheté pour la lui offrir car tu l'as vu la regarder dans la vitrine. Et si de coutume tu apprécies les gourmandises sucrées, depuis ton accident tu peines un peu à manger. Vous marchez d'un pas tranquille, la ruelle n'est alors que très peu fréquenté à cette heure de la fin journée mais c'est agréable. Un mot qui ressurgit de ton vocabulaire depuis des mois. Tu sais qu'il n'est pas étranger à ce sentiment, mais tu n'y peux rien, c'est ainsi et c'est une véracité ancré dans ta tête. « Et toi … comment ça va ? J'ai bien conscience que te poser la question est déplacé de ma part ... ». mais tu veux vraiment savoir, encore une pensée égoïste de ta part. 

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@River Lockhart ; @Maximoff Cardale-H.

jeudi 16 février, vers 18h

il place la balle entre ses mains, ne peut qu'espère qu'elle fera le choix qu'il veut qu'elle fasse. jusqu'ici, ça n'a pas été le cas. il aurait voulu qu'elle choisisse autrement il y a des mois, à l'époque où le mot rupture a franchit pour la première fois le seuil de ses lèvres. le mot planait encore au dessus d'eux qu'il espérait déjà qu'elle secoue la tête, qu'elle lui dise qu'elle ne voulait rien de ça. qu'elle ne voulait pas rompre, qu'elle l'aimait trop pour ça. que oui la situation était compliquée, qu'ils devaient la démêler, qu'ils pouvaient le faire. il s'était senti capable de n'importe quoi, de tous les sacrifices possibles et envisageables pour être avec elle. si seulement elle avait marqué son désaccord... mais elle ne l'avait pas fait et les choses entre eux s'étaient terminé. façon de parler. la distance s'était instaurée après ça et c'était quasiment la première fois qu'il lui adressait la parole depuis leur rupture, mais il ne l'avait pas oublié, loin de là. et il était toujours prêt à tout, si tant elle qu'elle entrouvre la porte. « alors allons-y. » de là à parler d'une ouverture, au moins ne secoue-t'elle pas la tête pour répondre par la négative. au contraire, elle sourit et lui emboite le pas. il s'apprête à lui délivrer le passage mais elle le prend de vitesse, tire la porte. avec son plâtre. ses lèvres à lui se tordent en une grimace mais le mal est fait alors il s'empresse de passer pour qu'elle puisse en faire autant. une fois sur le bord de la route, il se tourne vers elle en la sentant en faire de même et hausse un sourcil en la voyant lui tendre la tartelette qu'elle viens d'acheter. sur le champ un sourire lui monte aux lèvres. elle est adorable. et elle lui a vraiment manqué. « merci » il se fait pas prier, récupère la gourmandise. il lui retournera sa générosité plus tard, du moins il espère en avoir l'occasion. qu'il ne repassera pas des mois avant qu'ils s'adressent la parole. sur ce, ils se mettent en marche, maximoff prenant une petite bouchée de tartelette. hmm. « et toi… comment ça va ? j'ai bien conscience que te poser la question est déplacé de ma part...  » il porte tant bien que mal une de ses deux mains prises à ses lèvres pour essayer d'essuyer d'éventuelles traces de chocolat. il doit pas avoir l'air très fin, mais c'est mieux que de s'adresser en elle avec le visage barbouillé comme celui d'un enfant de trois ans. « c'est pas déplacé » qu'il lâche, toujours avec cette honnêteté préférable, qu'il essaie d'employer au maximum quand même, parfois, la situation ne s'y prête tout simplement pas. je suis content que ça t'intéresse qu'il est tenté d'ajouter mais il s'en retiens. il ne veut pas qu'elle retourne ses paroles, trouve le moyen d'y lire un reproche. ce serait bien malheureux, car il ne lui reproche rien. est-ce qu'il aurait préféré qu'il en soit autrement ? oui. est-ce qu'il comprend pourquoi ils en sont arrivés là ? oui aussi, sinon il n'aurait pas suggéré qu'ils rompent en premier. « je vais bien, je suis content d'être de retour en ville » réponse peut-être trop générique, tout du moins honnête. elle ne sait même pas pourquoi il est parti, se figure peut-être qu'elle est responsable, ce qui est ni complètement faux, ni complètement vrai.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard

back to you boston

@Maximoff Cardale-H. ; @River Lockhart

jeudi 16 février, vers 18h

le naturel demeure mais les stigmates de votre situation reste encore quelque peu présent. Impossible d'en vouloir à Maximoff d'autant plus qu'il avait prit cette décision en songeant agir au mieux au vue de votre situation. Cette dernière demeurait encore plus complexe du fait que vos sentiments étaient toujours présents et subsistent encore. En son absence, tes pensées étaient toujours dirigés vers lui et ce quoi tu fasses au cours d'une journée. Nombreuses ont été les fois où tu lui as envoyé des mails. De longues lignes où tu mettais par écrit tout ce qui tu pouvais ressentir et combien il te manquait. Seulement, tu trouvais cela égoïste de ta part, tu n'avais aucun droit de faire cela, de le faire plus que tu ne l'avais déjà fait. Une fois dehors, une petite douleur silencieusement sourde traverse ton bras gauche mais tu as pris l'habitude, après tout lorsque tu es seule tu dois bien te débrouiller. Tu en profites également pour donner la tartelette à la noix de pécan pour Maximoff et tu souris en le voyant accepté puis la déguster. Vous reprenez votre rythme de marche tandis que tu lui demandes comment il va avant de lui dire que cela peut être perçue de manière déplacée. Ses propos te rassurent tandis qu'il efface les quelques traces de chocolat qui colorent ses lèvres. Tu es contente de constater qu'il est toujours le même, son authenticité est un attrait de sa personnalité qui t'a toujours plu en autre chose. De ta main libre, tu tiens ta boisson chaude tout en l'entendant te confier qu'il est content d'être rentrer en ville. Tu n'oses pas lui demander la véritable raison de son départ, il est peut être un peu trop tôt. Entre ta chute et son retour récent sur Boston, tu t'interroges de manière étrange sur le hasard du timing. Il y a longtemps, tu n'avais pas compris pourquoi Max et Iwan avaient mis un terme à leur amitié vieille de plusieurs années. L'un comme l'autre n'en avait rien dit plus si ce n'est que ton frère t'avait demandé d'éviter de voir Max. lorsque tu avais appris la vérité l'an passé, tu avais compris. Tu avais compris que finalement ce que tu songeais depuis longtemps était partagé. Tu hoches lentement la tête avant de poursuivre tout doucement mais de manière audible. « Je suis contente aussi que tu sois là … enfin que tu sois rentré. ». Tu lèves ton regard vers lui, croise le sien et sourit sincèrement comme apaisé par sa présence. Encore un fait qui n'a pas changé.

formulaire créé par lumos solem & ilh, uniquement pour i love harvard