tw ✧ aucun.

Coeur qui bat, stress montant, tu sonnes à sa porte dans un élan de courage. Tu es là, tu ne peux plus fier même si pour rien au monde tu voudrais être ailleurs qu'ici. Quand il t'ouvre la porte, c'est avec un grand sourire que tu restes sur place qu'il admire l'effort. ❝ Hé. Alors ? ❞ Tu es effectivement en costard, tu as fait l'effort pour lui. Tu t'habitues à vouloir lui faire plaisir. ❝ Satisfait n'est-ce pas ? ❞ le nargues-tu. ❝ Donc, tu nous emmènes où ? ❞

tw ✧ aucun.

Tu rentres sans te faire prier, admirant l'élégance de Max de tes yeux ébahis. C'est comme le découvrir sous un angle nouveau, beauté renversante, distingué à t'en couper le sifflet. Tu voudrais dire quelque chose, mais sur ta cravate, sa main se pose et tire pour t'attirer à lui, posant ainsi ses lèvres sur les tiennes sans retenue. Sourire éclair quand vos bouches se saluent, et tu glousses en coupant le contact de vos lunes. ❝ Toi aussi tu es... Wow. ❞ Tu ne sais pas quoi dire d'autre, il t'intimiderait presque et cela ne fait que commencer quand il te montre son salon réaménagé. ❝ Diner romantique juste tous les deux ici, c'est... ❞ Tu tournes sur toi-même pour lui refaire face, les dents sortis comme si tu étais un môme. ❝ ... Adorable. ❞ L'envie de lui sauter dessus est forte mais tu te retiens. Cela se voit que tu te bloques alors tu te décides à avancer davantage, t'assoir afin que sa présence ne te perturbe plus. Une fois installé, tu te sens en sécurité, bloqué par la table, incapable de bouger. C'est mieux ainsi pour l'instant, dans tous les cas, tu finiras par, sur lui, sauter. ❝ J'adore vraiment l'ambiance, j'ai jamais participé à quelque chose d'aussi "romantique"... ❞ Yeux relevés vers lui, tu pinces ta lèvres, interrogatif. ❝ Et donc, quel est le plan dinatoire ? ❞ Petite insolence mêlée à de l'innocence, du pur Oscar.

tw ✧ aucun.

Petit jeu devenant habituel, tu en profites pour le regarder avec défi tout en prenant place en feintant l'innocence. ❝ Tu n'oserais pas ruiner mon costard aussi rapidement. ❞ Et sur ce point, tu sais que tu as raison. Ses yeux posés sur toi n'ont de cesse d'analyser l'image qui se dresse, cet Oscar à la classe rare et au charme qui aspire son âme. Mais comment ne pas avouer la réciproque, Max te montrant tout l'étendu de son charisme sous des tissus que tu voudrais lui arracher de tes dents. Il est beau, si beau que tu pourrais en décéder. Tu le regardes sous toutes ses coutures, prendre la bouteille de pétillant et te retiens de rougir. Prendre l'habitude de ce genre d'attention ? De rendez-vous galants ? Tu ne trouves pas les mots pour rétorquer mais tes lèvres recroquevillées en sourire évité veulent tout dire. Le suivant dans sa gestuelle, tu saisis la coupe, trinque avec lui tout en l'écoutant avec attention, t'abreuvant du programme comme s'il était divin. ❝ Plat, bain puis film dans le lit. Je veux que ce soit le lit ❞ exiges-tu, lèvres se dessinant bien plus souriantes alors que tu soulèves ton bras pour déposer ta paume dans la sienne. Rien que le voir quémander le contact suffit à embraser ce coeur que tu pensais si imperturbable avant de le connaître. Vos genoux se touchent, tu souris de plus belle, dents de sortie en sentant son énergie sexuelle gagner du terrain. Vous ne pouvez craquer de suite, il y a un programme et tu veux le tenir mais il semble difficile de résister totalement à sa fougue. Tu t'avances pour écarter ses genoux comme deux portes s'ouvrant, glissant tes jambes collées, un peu, entre les siennes. ❝ Bon appétit dans ce cas ? ❞ D'un geste tendre, tu saisis ses doigts, ramène ton bras près de toi, tirant sa main pour l'amener jusqu'à ta bouche tout en te penchant, baisant le dos de celle-ci en le regardant avant de lui rendre son bien. ❝ Mon prince, il est temps de juger de ce qu'il y a dans mon assiette. ❞ Tu ne te fais pas prier davantage. Couverts saisis, tu les sers et entreprends le voyage gustatif. Mâchant avec vergogne, tes yeux s'effacent avant de retrouver la destination de ses traits. ❝ C'est bon... ❞ avoues-tu à demi timide. Il a fait cela pour toi, pour vous. Et tu craques.

tw ✧ aucun.

Le diner s'enchaîne à une vitesse folle au point que tu ne réalises que la fin approche qu'à partir du moment où il se lève à nouveau pour apporter, cette fois, le dessert. Tu en profites pour défaire légèrement ta chemise, ôter les premiers boutons pour mieux respirer maintenant que la digestion et la chaleur de l'appartement t'ont amplement réchauffé. Il ose se mettre derrière toi, te titiller de sa présence avant de déposer un baiser sur ta joue et se rassoir. Tu ne peux t'empêcher d'afficher doucement un sourire, teinté d'une maigre gêne, que tu ne peux retenir. ❝ Oui, c'est plaisant. T'aimes juste me torturer un peu aussi là à tourner autour de moi. ❞ Sans même attendre, tu glousses en le regardant, t'affichant fier de l'accuser comme cannibale de ta chair. Cuillère en main, tu entâmes le mets avant de sourciller frénétiquement à sa question, te retenant de sourire à nouveau. ❝ Honnêtement ? Je sais pas... Je crois qu'il faudrait que je me soulage avant de venir, histoire d'être un minimum calme avec toi au début car à chaque fois que je te regarde là... Et après on a la bain... Tu comprends que ça va être dur. Enfin, c'est déjà dur mais... ❞ Petite explosion de fous rires quasi nerveux. C'est comme retourner en adolescence avec lui, les premiers émois, les premières pulsions, les premiers désirs. Il est tout ce que tu aurais voulu, et bien plus, le plus beau cadeau mais celui qui te perdra à coup sur. Tu essaies de rester tranquille, enchaînant le dessert avant de déposer ta cuillère dans le récipient, finissant cul sec ta coupe avant de t'étirer et de pousser ta chaise en arrière afin de te lever. ❝ Mmmm c'était parfait ❞ lui déclares-tu en le regardant, faisant bien attention à rester à une certaine distance. Tu défais les boutons au niveau de tes poignets, fais de même avec le bas tout en t'assurant qu'il ne puisse avoir accès à toi. ❝ C'est l'heure détente, non ? ❞ Taquinerie obligée, sucrerie que tu deviens sous son regard affamé, tu sais parfaitement que tu veux le charmer, encore et encore, jusqu'à ce qu'il se jète tes pieds. Rictus narquois qui, aux coins de tes lèvres, éclot de toute beauté, chemise qui se défait, glisse le long de ton corps, sur ton dossier de chaise jetée. Pantalon qui se baisse, courbures de ta peau qui se révèlent, tu t'éloignes de table et recule habilement pour le garder dans ton champ de vision tout en te rapprochant de la salle de bain tout doucement. ❝ Hm hm, interdiction de me toucher déjà, il va falloir attendre que tu t'allonges dans le bain, mon grand. ❞ Rien de mieux qu'un peu de frustration pour le rendre réactif à ton prénom.

tw ✧ sensualité.

Il t'insulte et tu rigoles. Il se rebelle et tu t'en pince la lèvre. Le voir bouillir de plus en plus a un effet aphrodisiaque, comme une biche cherchant l'attention du lion affamé dans un élan masochiste de se voir enflammée. Reculant pas à pas, le cadre de la salle de bain t'apparait inversé mais son changement est plus que notable. Soudainement, tes mirettes scrutent les recoins en s'émerveillant de l'ambiance peinte par ton hôte. C'est romantique, peut-être la première fois que tu expérimentes pareil décor et, sans pouvoir le nier, cela te plaît à en déformer ton visage d'un sourire amusé. Tu te retournes pour contempler l'installation, sentant Max se dresser derrière toi. ❝ C'est... Sublime, oui. ❞ Tu chavires, retenant ton souffle en te retournant, sentant sa cravate se voulant prison autour de ton cou. Diablerie sur tes lèvres et dans ton regard qui ne cesse de torturer l'homme en face comme si rien ne pouvait t'ébranler. ❝ On prend en assurance, monsieur, hein ? Et non, pas de touche pipi. ❞ Sur cela, tu en es formel. Il se joue de toi aussi, cherche à te rendre docile sans y parvenir réellement. Étreinte qui se dessert alors que ta tête tangue de gauche à droite en signe de désapprobation. Tu résistes, c'est une évidence, suivant ses mouvements alors qu'il installe l'instant intimiste. ❝ Parce que tu as besoin d'aide ? ❞ Ricanement qui s'échappe, mains qui rejoignent les siennes pour l'aider à se défaire de sa ceinture sans quitter son faciès du tien. ❝ On dirait que tu es plus prêt à craquer que moi ❞ murmures-tu alors que de tes agiles doigts, tu le libères de sa corde, le pantalon tombant à ses pieds tandis que tu retournes sur tes hanches et fait apparaître ton entière nudité. ❝ Plus vite, il faut que tu sois dans le bain pour que je puisse m'allonger sur toi... Ou alors tu attends que je meurs de froid. ❞ Bras qui se croisent, se serrent, font ressortir tes biceps alors que tu mimes, en plaisantant, la douleur de se sentir dans un froid perturbant. Il n'y a pas d'autres choix que de le pousser à s'exécuter pour enfin se reposer dans le creux de ses bras, sous une couche d'eau chaude, dans la tranquillité d'un bain promettant le monde et ses merveilles.