Comme à ton habitude tu t’es levé aux aurores, le soleil lui-même apparaissant dans le ciel en même temps que tu te réveillais. Depuis que tu es enfant t’es l'habitude de se lever tôt. Même si dans ta période adolescente tu as fait de nombreuses grasses matinées, tout cela était passé depuis que tu as compris que faire le footing le matin, était quelque chose de réjouissant. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid... Ça ne te dérange pas de te lever tôt, tu en avais pris le pli et appréciait même ces moments de calme avant que les gens ne se réveillent. Après avoir pris ton café, t’étais déjà en route pour aller courir et penser à autre chose. Tu en as besoin, vraiment besoin avant de te rendre en cours. Il faut dire qu’avec tout ce que tu as appris ces derniers jours, l’évacuation est primordiale.
Le soleil est déjà levé lorsque tu commences à courir, musique dans les oreilles, jusqu’à ce que tu voies au loin, quelqu’un qui semble avoir quelques soucis. Tu te rapproches de cette personne, assis sur le sol. « Est-ce que t’as besoin d’aide ? Ça va ? » T’es pas toujours du genre à aider les autres. Il faut croire que ce matin t’es plutôt d’humeur charitable.

@H. Siloé Rhodes

Problèmes à l'horizon

avec @Devon Van Allan

tw: rupture amoureuse & blessure

Dernièrement, tu fais par automatisme. Tu vas en cours sans vraiment porté attention à ce que l'enseignant disait, tu passes tes soirées seules ou avec Mala parce que ta coloc est chez son frère pour quelques semaines. Vraiment en mode pilote automatique. Tu es comme ça depuis plus de deux semaines, depuis qu'Allyson t'a dit qu'il comptait partir, aller vivre en Nouvelle Orléans avec sa mère biologique. Tu peux comprendre l'envie qu'il a de la connaître. Mais c'est toi qui fini le coeur en miette à Boston. Tu fais tellement les choses par automatisme qu'encore ce matin, tu t'es levée aux aurores pour aller courir comme vous aviez l'habitude de le faire depuis le début de l'année. Tu courais les écouteurs dans les oreilles, la musique qui y jouait sans que tu puisses dire de quelle chanson il s'agissait exactement. Tes cheveux remontés en queue de cheval au centre de ta tête, le regard perdu sur la rivière que tu suis depuis un moment déjà. Jusqu'à ce que tu cours sur une roche plus grosses que les autres, que ta cheville se retourne, t'obligeant à arrêter ta course. C'est bien ta chance, tu peux pas te bousiller la cheville. Pas a une semaine de la compétition. Grace te tuerait. T'as pas le choix d'arrêter, t'arrive pas à faire un pas de plus. Pas pour le moment en tout cas. ä fait quelques minutes que tu es arrêter quand quelqu'un s'approche de toi. J'crois que j'me suis tordu la cheville. ä te faisait d'ailleurs un mal de chien en ce moment.