Ce week-end s’annonce exceptionnel. Ma propriétaire revend son logement, moi et mes autres colocataires devont quitter le logement puisque qu’aucun d’entre nous ne le rachète. Alors quand j’ai vu l’annonce de cette maison sur Charles Rivers, j’ai sauté sur l’occasion. Cela se passe très bien en puis avec l’occupant principal, chambre réservé j’emménage dedans pour la semaine prochaine. J’rentre, je mange avant d’aller en cours pour une partie de la journée. Pas toute la journée car j’dois te retrouver toi, ce soir sur New York. Au moins, la feuille de présence sera signée, l’université sera contente, et mes parents aussi. Les clés de la voiture en main, j’prends la route en direction de la grande pomme. J’adore cette ville, en plus de m’éloigner du cocon familial qui me rebute, on trouve toujours de quoi s’amuser là bas.  En un peu moins de cinq heures, j’arrive à mon hôtel posant la valise sur mon lit avant de filer sous la douche. Cette sensation d’eau chaude sur la peau après avoir passer des heures au volant est exquise. Je traîne un peu avant d’ouvrir mon bagage, cherchant la tenue idéale pour ce soir. Une tenue pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit, mais aussi celle qui te fera avoir les yeux que sur moi. Tu m’plais c’est indéniable, et le fait que tu résistes te rend encore plus désirable. Une robe noir moulante, sans soutien-gorge, arrivant à mi-cuisse, mes talons de la même couleurs, aiguilles et hauts. Juste un blazer en cuir noir, et j’suis prête à venir te chercher.

Le verre a la main, j’compte même plus combien on en a bu, bien trop, alors que j’commande un nouveau plateau de shooters au barman. J’te vois te déhancher au milieu de cette piste, mon regard te dévore littéralement, sans m’en cacher. Une main posée sur ta hanche glissant une jambe entre les tiens. « Un dernier shoot et on rentre ?» soufflant à ton oreille en rapprochant mon corps au plus proche du tient. J’ai dit que ce soir, tu n’aurais plus l’occasion de penser, et c’est exactement ce qu’on fait. On se laisse guider par notre instinct. Un moment de danse avec toi, j’suis pas sensée te brusquer mais l’alcool fait son effet sur moi, et si ça tenait qu’à moi, je t’emmenais dans un coin de cette boite de nuit pour t’emmener dans un autre univers. C’est le serveur qui arrive avec le plateau qui va te sauver de mes griffes.

T’approuves ce dernier shoot d’alcool, l’dernier dont on sentira le liquide chaud couler le long de œsophage. J’adore t’entendre rire comme ça, ton esprit ailleurs plutôt que dans tes récentes souffrances. En bonne amie, je me sens coupable de t’emmèner dans ce genre d’endroit, et en même temps, être enfermer dans ta chambre chez tes parents, ruminer. Non merci. Ton visage s’détend, et je ne m’en détache pas, même quand le serveur est venu nous ramener ce plateau avec nos verres d’alcool. Que t’es belle. « On y va, j’te veux pour moi maintenant.» Ton souffle au creux de mon oreille me donne des bouffées de chaleurs incontrôlable. T’en as sûrement pas conscience. M’attrapant la main, on quitte le lieu pour les rues et les taxis new yorkais. J’te lâche la main pour passer de l’autre côté du taxi, m’installant à tes côtés alors que tu prends les devant pour indiquer notre hôtel. Ma robe remonte indécemment le long de ma cuisse, j’ne cherche pas pour autant à la rabaisser. De la provocation à l’état pure, alors qu’une main se pose sur ta jambe, sentant la douceur de ta peau sous mes doigts. « Il était pas à mon goût. Mais c’est pratique pour avoir des verres offerts. » que j’en rigole. En fait, je n’avais pas même pas porté la moindre attention à ce mec, il avait juste été un instrument durant notre sortie. « J’avais une autre target dans l’oeil. » Toi évidemment. J’sais que les femmes ne sont pas dans tes délires, et pourtant, je ne t’ai jamais vraiment sentie fermée à cette idée. Quoi de mieux que d’oublier ses soucis dans les bras de quelqu’un d’autre. Les miens te sont grands ouverts. On arrive assez vite à l’hôtel, les talons dans une main en arrivant à notre chambre. « J’rêve d’une bonne douche là.» avec toi ? La décision te revient, mais c’est dans cette chambre que je commence à enlever cette robe, avant même d’arriver à la salle de bain. « J’te préviens, si tu m’suis pas, t’as pas intérêt à t’endormir sans moi.» Même si te déshabiller pour que tu dormes à l’aise ne m’dérange pas, je ne suis pas sûre d’être capable de tenir mes mains tranquilles en te retirant cette robe.