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I LOVE HARVARD
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  • it's killing me slowly × orphéa
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    Lien du postSam 22 Oct - 23:01
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    finally saying goodbye to war ★ ─
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    Insensé. Le trouble sème dans ton cœur, Théodore, de biens étranges engeances, mais puisque ton âme à l’odeur de son odeur, comment extraire le diable qui habite ton corps ? Comment taire ses chuchotements terribles à ton oreille ? Orphéa. Doux murmure que cette faim impossible à assouvir répète inlassablement comme un quantique. Obsession qui ne cesse de te ronger et que tu engloutiras bientôt.  La sensation de commettre une terrible erreur agite tes pensées, les yeux perdus tu observes des vapeurs nocturnes s’allongées à l’horizon, certaines entourant les habitations, et d’autres se perdant à l’altitude. Des écartements de nuées accueillent la lumière des réverbères et tu aperçois au loin la bâtisse d’Harvard. Ses murs, ses étendues d’herbes et les fenêtres de ses amphithéâtres. À travers le chaos de ton existence, ta décision a pris une forme bien précise, affermie dans tes viscères les plus sombres. Un dessein se développe lentement, alourdi par un manque cruel. Une légère brise vient chamailler tes cheveux, la température est douce pour les derniers jours d’octobre. Tu devines l’idiotie de tes actions prochaines, cependant il ne s’agit pas d’une lubie passagère. Non. Un poids illusoire pèse sur tes épaules. Ta poche. N’est-ce pas dans la douleur que l’apprentissage est le plus complet ? Nous souffrons pour apprendre ce qui nous appartient vraiment… Comprendra-t-elle ? Insupportable idée qu’elle ne souhaite plus ni te voir, ni te parler, ni même t’écouter si un jour elle unissait sa vie à un autre. Toi qui accepterais de n’être que son ombre, jaloux de ses moindres prétendants, pour ne serait-ce que goûter encore à la sublime brûlure de son sourire, de son regard, de son toucher.  Tu ignores tout de l’absurde raisonnement qui te hante Théodore, aucune logique ne vient effleurer ta raison et l’erreur criarde flattant tes iris irritent tes désirs démentiels. Le nécessaire courage pour te déclarer est anéanti par des solutions tortueuses. Pourquoi fuir le célibat ? Pourquoi détruire votre relation pour l’idée si futile du couple ? Quittant ton observation, tu vérifies que ton installation est bien en place. Les sucreries sont disposées, le vieux projecteur et la bande, la toile blanche, les coussins et couvertures. Tout semble parfait. Tu redescends du toit en direction du capharnaüm de ton appartement, tes livres et tes carnets s’amoncellent chaotiquement, tours prêtes à s’effondrer à tout instant. Quelques textes et dessins se sont perdus sur le parquet, tes instruments juxtaposés aux vieilleries de ton grand-père, illustres objets dont il est impossible que tu te sépares. Rappel constant d’une blessure silencieuse. Sur la table basse, une vieille argenterie fait office de salle de shot. Les nombreux rails ont laissé des marques indélébiles. La sonnette retentit et tu te figes un instant… Es-tu certain ? Par réflexe, tu poses ta main contre la poche de ton jean. Oui. Il est l’heure d’ouvrir avec le sourire. « Bonsoir, je t’en prie fais comme chez toi. » Tu t’écartes légèrement, espérant qu’elle ne fuit pas à la première vision de ton antre. « Je te laisse cinq minutes de fouille et trois questions avant que nous ne montions pour ta surprise » Un rire t’échappe alors que tu refermes ta porte.


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    Lien du postMar 25 Oct - 19:09
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    with @Théodore Hawthorne Le sol de Boston retrouvé depuis quelques jours, folle semaine passée sous les projecteurs et cet univers qui n'a pourtant jamais été le sien. Entre paillettes et sequins, elle avait été éblouie par les décors et les tenues, encore étrangère de cet art, peut-être qu'elle comprenait mieux la passion de ses parents. Fière de son frère qui honneur l'héritage familial, il avait éblouie toute la famille par son talent. Les encouragements, les applaudissements, les réunion entre proches, que de moments heureux qui n'ont pas été capable d'effacer le teint blafard de sa mère et le regard persécuteur de son père. Secret que garde sa mère qu'elle a laissée prônée sur les épaules de sa fille et son père, incapable de reconnaître la femme qu'elle était devenue, incapable d'accepter les erreurs qui sont arrivés jusqu'à lui. Semaine revigorante, elle avait retrouvée assez de force pour reprendre ce rythme effréné, entre ses cours, la présidence et ses activités. Les semaines de plus en plus difficile à assumer, elle avait besoin de cette force pour avancer. Dernier regard face au miroir, sa veste qu'elle enfile et son sac qu'elle dépose sur son épaule avant de quitter la Adams, direction l'appartement de Théodore. Sourire déjà appuyé contre ses lèvres lorsqu'elle marchait, des jours qu'ils ne s'étaient pas retrouvés, mais aussi des jours qu'elle se demandait comment il allait, si il ne s'était pas mis en danger. Y'a aussi cette excitation qui prône au fond du ventre, parce qu'elle allait découvrir son appartement pour la première fois et qu'en plus, une surprise l'attendait. Elle était étonnée que cela puisse être possible, c'était la première fois qu'il lui faisait ce genre d'attention. Encore naïve, elle était certaine de passer une bonne soirée et qu'elle ne serait pas déçue. L'appartement de son ami qu'elle retrouve, la sonnette qu'elle mets peu de temps à atteindre. Impatience et excitation qui ne cesse de tambouriner en elle, jusqu'à qu'il ouvre cette porte. Heeey ! Mais non, vraiment ? J'peux fouiller ? Rire qui s'échappe, silhouette féminine qui retrouve l'intérieur, les yeux qui n'attendant pas une seconde pour commencer à s'écarquiller dans chaque recoins, ne voulant laisser aucune information qui pourrait être importante. Non en vrai j'oserai pas.. C'est ton joli bazar, je touche pas. Amusée, les ambres qui retrouvent les siennes. Par contre, j'vais tout visiter. Dit-elle taquine alors qu'elle lui tendait le pack de bières qu'elle avait ramenée, tout en enlevant sa veste pour la poser sur le côté. C'est totalement ce que j'imaginais.. Ca te ressemble bien. Dit-elle d'un sourire dans le coin des lèvres, les meubles et les objets dérangés, tout comme pouvait l'être ses pensées. Pourtant y'a cet aspect chaleureux, réconfortant, comme si elle était réellement la bienvenue. Mais j'veux surtout savoir c'est quoi la surprise, j'attend ça depuis des jours ! Dit-elle en sautant presque sur place. Comme cet enfant avant noël, parce qu'il suffisait parfois de pas grand chose pour qu'elle brille et scintille à l'idée d'une surprise qu'elle pourrait recevoir.
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    Lien du postMar 8 Nov - 22:11
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    Théodore Hawthorne a écrit:


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    « Heeey ! Mais non, vraiment ? J'peux fouiller ? ». Orphéa. Ainsi se nomme ton tourment, elle pénètre ton appartement. Jamais, l’idée d’être tant hanté par une voix, par une peau, par un sourire ou même pas un mouvement du regard n’avait effleuré la surface de ta pensée. Non Théodore, la lumière représente une telle difficulté que toujours tes mains étranglent d’obscurité le moindre rayon d’espoir. Et pourtant, elle est chez toi, détaillant des yeux tes moindres secrets découverts sans honte. Obscurcir, encore et toujours, prêt à abattre avec placidité cette personne dont tu aurais peut-être pu faire la joie… Peut-être. Son rire résonne étrangement dans ce triste désordre, ravivant la moindre étincelle de chaleur perdue. Ne serait-ce pas l’instant propice pour arrêter la course au leurre ? Cela ne constitue pas un crime de ressentir ce brusque élan de l’âme, n’est-ce pas ? Silence ! Inenvisageable bonheur, le poids du forfait pèse dans ta poche. Tu réponds à son rire par un sourire, mais profondément la certitude d’une joie interdite à ta personne retient toute béatitude. Ce n’est pas ça, pas pour toi. « Non en vrai j'oserai pas.. C'est ton joli bazar, je touche pas » Une rencontre de vos yeux et voici que ton corps tremble de désir. L’émoi du moindre contact. Elle l’alimente et le ramifie dans une explosion silencieuse, cachée derrière le masque de ta discrétion. Il serait indigne qu’il se répande jusqu’à sa perfection, par un rougissement ou une pâleur. Le trouble qui s’élève alors dans ton être éperdu doit demeurer un secret. Cependant, impossible de retenir la tendre caresse que ton regard ose lui présenter. Tu entretiens ce frôlement abstrait, petit soumis à son amitié. Écœurante réalité. Ami. Tu exècres ce mot, anéanti constamment cette forme de lien à son égard. Tu dépenses ton être entier, glissant nerveusement ta main dans ta poche pour enrouler tes doigts contre le sachet en plastique, pour que cet échange dure. « Par contre, j'vais tout visiter. C'est totalement ce que j'imaginais.. Ca te ressemble bien » Tu attrapes le pack de bière, te faufilant jusqu’à la cuisine pour le déposer sur le comptoir en bois en haussant le ton pour lui répondre. « Tu devrais profiter de mon absence pour tout découvrir plutôt que de faire la timide. Et puis… mon bordel sera aussi un peu le tien comme ça. » Triste idiot. Tant de sentiments contraires t’agitent en sa présence qu’elle pourrait te dévorer entièrement et si elle… Non Théodore, ne t’inflige pas cette souffrance, tu n’es réduis à rien face à ses trop nombreux aspirants. Tu finis par la rejoindre dans le salon, devinant sur ses lèvres un sourire. « Mais j'veux surtout savoir c'est quoi la surprise, j'attend ça depuis des jours ! » L’enthousiasme qu’elle dégage est un délicieux frémissement et tu saisis sa main pour l’attirer dans ton piège joliment élaboré. « Tu n’imagines pas la pression que t hâte fait tomber sur mes épaules » Tu ris en montant les escaliers amenant au toit. La jolie scénette se dévoile à votre vue. Le ciel est presque dégagé ce soir et l’air est encore agréable. Le sol est recouvert par une couche moelleuse, couverte de coussins et de plaids. Des récipients remplis de victuailles, deux verres et une bouteille de vin entourant l'ensemble. « Ce n’est rien de bien impressionnant, seulement une petite projection de film réservée à votre bon plaisir Madame Wertheimer. Je suis votre serviteur ce soir. »


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