T'arrives à la faire rire, c'est déjà ça de gagner. Tu considères que c'est déjà mieux que lorsqu'elle est arrivée, toute préoccupée qu'elle était. Sans ajouter, tu hoches la tête légèrement pour signifier que tu as compris. Tourisme et voyages, on oublie. Inconsciemment, t'as flanqué le tourisme régionnal dans la même branche et ça se retrouve poussé sur le côté alors que tu la questionne sur le trio des services d'urgences. L'amusement peint tes traits jusqu'à ton regard lorsqu'elle te répond par une question au sujet d'un uniforme. Tu ne réponds rien, préférant te passer de jugement sur la question, écoutant plutôt ce qu'elle veut ajouter et là, t'arrives pas à retenir un petit rire. "Ton père n'est pas la loi, mais si tu souhaites la combattre, y'a toujours le droit." Fais-tu, mi-sérieux. Son père a beau avoir le bras long et la puissance financière pour faire beaucoup, il n'en reste pas moins qu'à un certain point, il doit se plier à certaines restrictions judiciaires. Qui plus est, il n'aura droit parental sur elle que jusqu'à âge légal. …à moins qu'elle désire le remplacer par un tuteur légal et posé une injonction d'éloignement, mais c'est une autre question. Sinon, pour ce qui est d'étudier le droit, t'es plus ou moins sérieux, puisqu'il s'agit tout de même de plusieurs heures dans un bureau, mais ça alterne tout de même entre les rencontres avec les clients, les recherches pour les dossiers, les visites en centre ou prison, les présences en cours, etc.

• @Lex Reynolds

Tu rigoles un peu, te détendent malgré tes inquiétudes sur ton avenir. T'arrives à plaisanter un peu malgré que tu évoques ton père et ta relation conflictuelle avec lui. Tu inclines alors un peu la tête sur le côté en entendant la réponse de ton cousin. T'es un peu surprise de son raisonnement et pour être honnête c'est une piste que t'avais déjà un peu eu en tête. Le droit, cela pourrait te correspondre, mais tu sais pas trop si tu as les épaules pour. "J'y ai déjà pensé. Le droit des familles..." Souffles-tu alors, redevenue un peu plus sérieuse et songeuse. "Mais disons que je suis pas sûr d'y arrivée pour être honnête." Ajoutes-tu alors pour lui faire comprendre que c'était réellement un truc que t'avais envisagé et pas que maintenant parce que vous en parler, mais plutôt avant, bien que la littérature l'avait emporté parce que c'était plus simple au final, moins de stress, moins complexe que le droit... T'avais choisi la facilité par le passé et maintenant, alors que t'étais déjà en galère, c'était la voie difficile qui semblait t'attirer... Tu fixes alors ta tasse en te mordillant un peu les lèvres. "Mais c'est pas une bonne idée." Tu doutes de toi, alors que normalement tu te montres confiante en tout, même dans la cuisine par exemple. mais là... C'est différent, comme si tu avais réellement peur de rater si tu te lancais. Après tout, tu aurais pas de troisième chance.

Un peu surpris, tu regardes ta cousine, ton sourire se transformant, s'adoucissant, s'effaçant un peu même lorsqu'elle t'avoue y avoir pensé. Ce n'est pas qu'elle aie pris ou non cette voie, qu'elle y songe peut-être encore comme un regret, mais c'est la spécification qui te fait tiquer. Et à un point, tu te demandes jusqu'à quel point votre famille a été aveugle devant les agissements de ton oncle. Est-ce que vous avez trop manqué et n'avez pas été assez présent pour Alexane, pour lui tendre la main? Tu le sais pas, mais ça pèse un peu plus lourd soudainement.

"Pourquoi ce n'est pas une bonne idée?" La questionnes-tu, tranquillement. "Harvard est l'une des écoles les mieux quoté pour le droit. Reconnue outre-mer même, bien que toutes lois ne soient pas identiques partout." Affirmes-tu.

• @Lex Reynolds

Tu hausses les épaules. "Parce que j'y arriverais pas. Je ne suis pas assez assidue et sérieuse." Parce que tu le sais, le droit, il ne fini jamais d'être étudier, que prendre cette voie te fera étudier tout le reste de ta vie des textes de loi, de prendre en connaissance les procès des autres avocats dans le cas d'une exception qui pourrait alors devenir une action de ta plaidoirie. "Reconnue ou pas n'est pas le problème tu sais..." Bien qu'en réalité, tu la veux cette notoriété !

Craignant légèrement les réponses de ta cousine, tu penches cependant la tête sur le côté attendant des précisions lorsqu'elle te dit que les études de droit, bien qu'elle y aie déjà pensé, serait une mauvaise idée. Un sourire doux étire tes lèvres à sa réponse qui ne t'apparaît, pour le moment du moins, que comme un manque de confiance en ses propres capacités. "Et que serait le problème?" La questionne-tu, t'attendant à ce que le sujet monétaire soit soulevé, poids que tu pourras sans soucis retirer de ses épaules. "Puis-je savoir pourquoi tu as déjà songé à étudier le droit des familles?" Demandes-tu encore, plus réticent à ce qu'elle pourrait te dire cette fois.

• @Lex Reynolds

Ton cousine ne semble réellement pas désireux de lâcher l'affaire et tu soupires un peu, haussant les épaules par la même occasion. "L'argent, mais comme je t'ai dit avant aussi, il est question de sérieux et je ne suis pas assez sérieuse pour ce genre d'étude qui ne sont au final, jamais terminée, les textes de loi changent tout le temps, il y a toujours de nouveau cas qu'on peut prendre en cause, etc." Tu redoutes la charge de travail toi qui désire t'amuser plus qu'autre chose. "Je devrais plutôt partir en art, même si je sais dessiner que des stickmans." Tentes-tu alors de plaisanter, parce que non, tu ne critiques pas ce genre d'étude, mais elles te semblent plus facile, parce que moins théorique, bien plus axé sur de la pratique, là ou le droit, si tu gères pas la théorie, la pratique, tu peux clairement aller te faire fo*tre. Tu ne répond d'ailleurs pas à sa dernière question.

D'un vague signe de la main, tu chasses la question monétaire sur le côté, préférant qu'elle l'oublie pour le moment puisque tu peux t'occuper de ce point sans réelle difficulté. Tu t'apprêtes d'ailleurs à le lui mentionner, mais choisi de te taire alors qu'elle continue son explication. Si tu lui conscens le point que des études de droit ne sont jamais complètées, tu penches tout de même la tête lorsqu'elle change de direction. "Quel serait le but de faire un diplôme si tu n'as ni l'intérêt ni l'utilité de le faire?" La questionnes-tu tranquillement. "Je peux bien te donner des cours de piano, si tu souhaites aller dans le domaine artistique, mais si tu ne fais le tout que pour recevoir un papier, tu risques de te sentir étouffée durant toute la durée de tes études, ça ne sera pas mieux." Expliques-tu posément. Tu comprends la volonté d'avoir un diplôme, mais si c'est "pour rien", tu souhaiterais qu'elle choisisse autre chose. Tu as eu le loisir de faire des études pour l'utilité et pour l'intérêt et bien que tu comprennes que c'était un luxe qui ne s'applique pas à tout le monde, tu souhaites tout de même qu'elle choisisse l'une de ces deux voies afin de ne pas se dégouter entièrement des études.

Ta seconde question semblant être tombée dans un oubli volontaire, tu penches légèrement la tête, observant ta cousine, analysant ses traits alors que t'essaies de trouver toute la douceur du monde pour t'exprimer, bien que tu reste sérieux. "Alexane, je ne te forcerai pas à tout me dire si tu ne te le sens pas, mais s'il-te-plait, réponds au moins à cette question : est-ce qu'il t'es arrivé quelque chose de mal dans ta famille?" Demandes-tu, craignant la réponse. "Je ne suis pas là pour te faire le moindre reproche et même si je n'ai pas toujours été présent, tu peux tout de même t'appuyer sur moi." Lui laisses-tu savoir, te penchant légèrement vers l'avant pour porter ton regard à la hauteur du sien, sincère, tentant de rester au plus calme, même si tu dois repousser quelques frissons désagréables. T'es pas sur de quelle boîte de Pandore t'es sur le point d'ouvrir, mais tu essaies tout de même et t'es prêt à poser toute la patience qu'il faut si y'a des morceaux à recoller.

• @Lex Reynolds

T'es paumée, il y a pas d'autre mot pour exprimer ce qu'il se passe dans ta tête. Tu ne sais pas quelle piste suivre, tu ne sais pas ce qui est le mieux pour toi, ce qui te conviendrait le mieux, et tout le tralala qui en suit. T'as peur de prendre un nouveau cursus que tu regretterais et ce comme ce fut le cas pour la littérature. "Oui... Je comprends bien ce que tu veux dire... Mais sans ce dit papier, t'es rien dans la société." Et t'as pas du tout envie de finir par faire les trottoirs pour gagner ta croute parce que tu vaux beaucoup plus que ça et jamais tu t'abaisserais à ça.

Et forcément vu ce que tu dis, Perceval te pose des questions, l'inquiétude se faisant entendre dans sa voix et tu hausses un peu les épaules. "Non, mais disons que j'ai été témoin de choses et que si je peux éviter que d'autres personnes subissent ça..." T'en parles pas de ce que ton meilleur ami à subit, tu le sais, parce qu'il t'en a parlé, que t'as vu les coups sur son corps, l'attitude de son père aussi... Mais en parler est quelque chose que tu sais malaisant. Sujet tabou et surtout t'as l'impression de trahir un peu sa confiance alors forcément tu n'en diras pas plus, tu ne citeras d'ailleurs pas son nom, mais il est en effet, une des raisons de ce choix si effectivement tu pars en étude de droit...

Tu penches la tête légèrement sur le côté, sans être convaincu que vous vous soyez compris. Elle tient à avoir un diplôme, chose louable à ton avis et tu comptes bien l'aider si c'est ce qu'elle a choisi. Seulement, tu ne lui souhaites pas de s'engager dans des années d'études qui l'étoufferont pour ensuite faire une carrière qui la laissera malheureuse. "Tu peux tout de même prendre le temps d'y songer. La fin des cycles d'inscriptions approchent, mais je verrai ce que je peux faire pour t'aider à avoir ce "bout de papier" …mais c'est toujours plus agréable lorsqu'on apprécie la matière." Mentionnes-tu. Tu ne la laisseras pas tomber. "Et si tu t'engages dans un cursus pour finalement te rendre compte que tu n'aimes pas ça, je t'aiderai également." Assures-tu, sincère.

La questionnant sur les raisons de son choix, craignant les milles et un scénarios qui te tournent en tête, un certain soulagement se peint sur tes traits à sa réponse. "C'est une noble cause." Admets-tu avec un léger hochement de tête, bien que tu restes quelque peu inquiet. Elle n'est peut-être plus la petite blondinette de tes derniers souvenirs, mais elle n'en reste pas moins ta cousine et tu espères qu'il ne lui soit rien arrivé de néfaste. Impulsivement, bien que tes gestes soient relativement lents et calmes, tu apposes un baiser à sa tempe, passant une main à ses cheveux. "N'hésites jamais à venir me voir, même si ça te semble simple ou ridicule ou que tu crois que c'est trop gros et que tu ne veux pas m'embêter." Fais-tu en baissant ton regard pour croiser le sien, espérant qu'elle le fera. "...Même - et surtout - si ce n'est que parce que tu as envie d'une pizza maison avec ton vieux cousin." Ajoutes-tu, rieur.

• @Lex Reynolds

T'inclines légèrement la tête en avant. "Merci..." Murmures-tu quand même réellement navrée de dépendre ainsi de lui, de te confier aussi de cette façon. Ça te ressemble pas de parler comme ça, de montrer à quelqu'un que ton sourire est juste factice, mais en même temps, il est ta famille, un soutient pour toi contrairement à ton père... "Je suis désolée de t'impliquer dans tout ça..." Et de te contraindre de mentir pour moi.

T'esquisse un fin sourire quand il te parle de la noblesse de ton choix, même si tu n'en es pas totalement convaincu que ça soit ta destination à toi, que ça soit le bon. Une décision sur un coup de tête peut-être ? Une envie passagère ? Tu ne sais pas trop, mais comme il te l'a dit, tu as encore un peu de temps pour réfléchir à ton choix et savoir ce que tu feras ses prochains mois, voir ses prochaines années.

Tu baisses une nouvelle fois le regard alors qu'il te laisse entendre que tu peux te reposer sur lui, venir le voir et lui parler de tes déboires, mais ça te met un peu mal à l'aise. "J'y penserais." Tu relèves un peu le regard vers lui, croisant le sien et te pince un peu les lèvres. "J'aime pas montrer que je vais pas bien, je préfères écouter les emmerdes des autres que de parler des miens." Tu grimaces un peu à cela. "En parler ça les rends plus réel." Parce que tant que c'est dans ta tête, c'est plus factice, c'est juste toi qui as une mauvaise interprétation, tu te trouves des excuses à la con. "Et si toi, tu as besoin de parler, je serais là pour toi aussi." Ça vaut ce que ça vaut, tu comprendrais parfaitement qu'il ne se confie pas à toi qui est beaucoup plus jeune que lui et qui a bien moins d'expérience de vie que lui. T'es aussi beaucoup moins mature bien que ces derniers mois tu as franchis quelque paliers.