feat. @Marco Wikander — Paris fut de courte durée mais les quelques jours passées ensemble furent merveilleux. J'ai osé être doux, être plus tactile, plus mignon même et à ton regard, j'ai bien compris que tu l'avais remarqué. Nous avons du retourner sur Boston, à l'urgence que tu as reçu de ton amie. Le fait de te suivre et de savoir que tu es plus qu'excité que je sois auprès de toi me rassure dans un sens. Je me sens avancer dans la bonne direction en ta présence. Peut-être es-tu l'homme que j'attendais. ❝ Tu stresses pour ta pote ? ❞ demande-je en te serrant dans le dos, t'enfermant de mes bras, mes mains contre ton ventre, bloquant mon cou sur ton épaule. Nos affaires sont encore posés dans un coin de ma chambre, mon esprit est entièrement focalisé sur toi alors que je dépose un baiser sur ton cou, puis ta joue. ❝ Je suis là, mon Marco ❞ murmure-je en te regardant. Je me ferai presque trop de soucis pour quelqu'un qui n'est qu'un simple plan. J'ai appris à t'apprécier au delà même de notre dynamique. Et je le sais.

Tu ne peux pas le nier, le stress est là, mélangé à beaucoup d'incompréhension. Tu ne sais clairement pas à quoi t'attendre en rentrant sur Boston. Le retour allait être compliqué, tu t'en plaignais déjà deux semaines avant mais tu étais loin de t'imaginer ce qui allait suivre. T'es dans la merde, Marco. Tu ne le sais pas encore mais t'es gravement dans la merde. Une merde dans laquelle tu t'es mis tout seul, comme un con. Si seulement ton amie t'avait expliqué le pourquoi de sa présence à l'hôpital, tu aurais pu essayer de gérer mais là, t'es dans le flou total. Incapable de comprendre qu'une grossesse est en cours et que, visiblement, c'est toi le géniteur du bébé. Tu te maudis de devoir mettre fin à la semaine de rêve que tu passes avec Eneas. Tu ne veux pas le quitter et quand il vient se blottir dans ton dos, tu lâches un soupir presque silencieux. - Ouais un peu, j'ai surtout pas envie de te lâcher parce que je sais que t'es disponible et qu'on aura plus de moment comme ça, rien que tous les deux. Ca m'fait chier de sacrifier notre séjour pour une raison qui t'échappe encore. Tes mains viennent se poser sur les siennes et tu l'invites silencieusement à te serrer davantage contre lui. Tu lèves la tête pour la poser sur son épaule, tu prends le moindre contact qu'il daigne t'accorder. Ses mots te rassurent et te font du bien, même si tu sais qu'ils ne sont qu'éphémères. - Je sais... Tu perçois le stress que je ressens là ? J'suis autant dégoûté pour notre semaine qu'inquiet pour elle. C'est compliqué, c'est le genre de situation que je ne sais pas gérer. Parce que t'es trop sensible et tu as du mal à prendre du recul sur les choses. Tes doigts s'entremêlent aux siens. Tu le gardes tout contre toi. - C'est bizarre si je te dis que j'ai envie d'être égoïste et rester avec toi ?

w/ @Eneas Pasquier

feat. @Marco Wikander — En sentant ton mécontentement, je me mets à déposer quelques baisers dans ton cou, remontant jusqu'à ta tempe avant de t'enlacer plus fort qu'auparavant. ❝ Hé, on en aura d'autres. Si je dois te kidnapper un weekend hors Boston, je le ferai, okay ? Je te lâche pas, Marco. ❞ En un rien de temps, tu es devenu une personne bien trop importante à mes yeux. Il y en a eu des hommes qui ont squatté mes draps mais personne n'a jamais réussi à me donner ce que je voulais, même au delà. J'en deviens tendre, par moments, me découvrant presque boyfriend material. ❝ Hé, Marco chéri, tout va bien aller. Je présume que ce n'est pas une situation stagnante, pas vrai ? Tu vas accompagner ton amie et ça ira mieux après, okay ? ❞ Je recommence à baiser ta tête comme si m'en empêcher était au dessus de mes forces. ❝ C'est le choc et la déception qui parlent, mais crois-moi quand je dis qu'on aura nos autres moments... ❞ En réalité, on avait une opportunité en or, ruiné par une pote qui semble aussi précautionneuse en matière de sexe que douée pour faire attention à elle. Tu te retrouves au milieu de tout ça et je n'ai qu'une envie, celle de te soutenir, et m'assurer que tu ne t'acoquines pas avec de la mauvaise graine. Je pouffe un rire en te regardant comme je peux, lâchant tes doigts de ma main pour te faire tourner sur toi-même, te poussant à me faire face alors que mes mains agrippent déjà tes hanches, glissent derrière ton dos pour t'enfermer contre mon torse. Mon nez frôle le tien, ma bouche se rapproche de la tienne. ❝ Non car même si j'ai envie que tu sois là pour ta pote, j'ai surtout envie que tu sois là rien que pour moi. ❞ J'ai ce petit sourire narquois de contentement. T'entendre dire cela me rassure, je ne suis pas seul dans mon euphorie. Je t'embrasse délicatement, te bloquant dans mon étreinte, réalisant que nos baisers alternent tendresse et passion, quelque chose de nouveau et étrange. Mais impossible de me plaindre, je sens déjà ta langue cogner contre mes lèvres, se faufiler pour goûter à la mienne. Mon corps entier réagit, se dresser et mon torse se frotte au tien avant que je ne cesse cette danse langoureuse au moment où mes premiers grognements se font entendre. ❝ Je... Si on continuait, j'allais te prendre de suite ❞ ricane-je avant de te voler un baiser en guise de pardon. ❝ T'es juste magnifique Marco, et tu me plais et... J'ai pas envie de te lâcher. ❞ Impossible de ne pas ricaner, je suis même mal à l'aise de te dire tout ça. Si tu te jouais de moi, profitant du fait que j'ai une copine ? Et si je perdais tout en me perdant pour toi ?